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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.136 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-253-24325-0
  • EAN9782253243250
  • Date de parution10/05/2023
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

1908. Voilà cinq ans que Victoire a été précipitée dans un mariage arrangé avec le notaire Anselme de Boisvaillant. Sa détermination est sans faille lorsque la bonne de la maison, Céleste, abusée par Anselme, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier tant espéré. Mais Victoire n'a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles... Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d'un sentiment qui balayera tout. Une ode superbe à la féminité et aux ressources que l'on ne soupçonnerait pas en soi.
Elle. Ce nouvel opus confirme le talent d'une romancière sensible aux corps, dans ce qu'ils expriment de plus inavoué, de plus essentiel. Télérama. Prix RTL-Lire | Prix des Libraires | Prix de la Closerie des Lilas.
1908. Voilà cinq ans que Victoire a été précipitée dans un mariage arrangé avec le notaire Anselme de Boisvaillant. Sa détermination est sans faille lorsque la bonne de la maison, Céleste, abusée par Anselme, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier tant espéré. Mais Victoire n'a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles... Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d'un sentiment qui balayera tout. Une ode superbe à la féminité et aux ressources que l'on ne soupçonnerait pas en soi.
Elle. Ce nouvel opus confirme le talent d'une romancière sensible aux corps, dans ce qu'ils expriment de plus inavoué, de plus essentiel. Télérama. Prix RTL-Lire | Prix des Libraires | Prix de la Closerie des Lilas.

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3 Coups de cœur
de nos libraires
Yann GDecitre Ecully
5/5
Léonor de Récondo
Avec une plume toujours magnifique, Léonor de Récondo raconte le quotidien de ce couple de petits bourgeois, début XXème, et de leur bonne. L'enfant qui naît, l'amour qui se crée, la beauté des instants, l'émotion jusqu'à la dernière page, et la dentelle de son écriture.
Avec une plume toujours magnifique, Léonor de Récondo raconte le quotidien de ce couple de petits bourgeois, début XXème, et de leur bonne. L'enfant qui naît, l'amour qui se crée, la beauté des instants, l'émotion jusqu'à la dernière page, et la dentelle de son écriture.
Patricia BeaujardDecitre Confluence
5/5
tout ce que j'aime !
Léonor De Recondo est avant tout une artiste, violoniste, elle écrit comme elle compose. Ses textes sont comme des notes, on a le souffle coupé devant les silences et les non-dits. Très Délicate, Léonor De Recondo ose aborder des sujets tabous avec beaucoup de pudeur. Dans ce livre, il est question d'amour absolu devant l'impossible. La honte, les apparences sociales, la bourgeoisie au début du XX siècle sont autant de thèmes abordés face à un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant, un thème très actuel, intime et touchant.
Léonor De Recondo est avant tout une artiste, violoniste, elle écrit comme elle compose. Ses textes sont comme des notes, on a le souffle coupé devant les silences et les non-dits. Très Délicate, Léonor De Recondo ose aborder des sujets tabous avec beaucoup de pudeur. Dans ce livre, il est question d'amour absolu devant l'impossible. La honte, les apparences sociales, la bourgeoisie au début du XX siècle sont autant de thèmes abordés face à un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant, un thème très actuel, intime et touchant.
  • féminité
  • amour maternel
  • amour absolu
Annelore Decitre Ecully
4/5
il n'y a pas un mais des amours
Un roman social et intimiste sur l'amour à travers des personnages marqués par leur époque et pourtant leur histoire est intemporelle. Une écriture qui vous caresse, vous câline en même temps qu'elle vous bouscule émotionnellement. A ne pas manquer.
Un roman social et intimiste sur l'amour à travers des personnages marqués par leur époque et pourtant leur histoire est intemporelle. Une écriture qui vous caresse, vous câline en même temps qu'elle vous bouscule émotionnellement. A ne pas manquer.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.2/5
sur 10 notes dont 7 avis lecteurs
Impitoyable camisole des convenances
Cinq ans après son mariage de convenance en plein tournant du XXe siècle, Victoire n’en revient toujours pas de ce qu’il lui faut bien admettre comme une étrange déception : l’existence qui s’annonçait parfaite dans sa demeure cossue du Cher, entre un époux établi dans sa position de notable et une domesticité à ses petits soins, s’avère terriblement vide et ennuyeuse, en plus de rester incompréhensiblement stérile. Loin d’elle l’idée que ses dérobades au devoir conjugal, non seulement élucident l’absence de descendance du couple, mais aussi légitiment, dans l’esprit du digne notaire, l’assouvissement de ses pulsions naturelles entre les cuisses résignées de la jeune bonne : Céleste n’est-elle pas entièrement à leur service, comme le fut d’ailleurs, apprendra celle-ci dans les chuchotements d’arrière-cuisine, l’actuelle gouvernante à l’époque du père de Monsieur ? Mais, les traditions ayant décidément la vie dure, à la perpétuation du droit de cuissage succèdent bientôt la grossesse de la bonne et la sensible question de l’honneur de tous. Alors, là encore comme seuls les domestiques de la maisonnée se souviennent en toute discrétion qu’il en fut déjà ainsi en ses murs un quart de siècle plus tôt, l’épouse pragmatique choisit de faire d’une pierre deux coups : l’on prétendra que l’enfant est un rejeton de Boisvaillant pur jus. Les apparences dignement et utilement sauvées, n’en reste pas moins que Victoire, épouse sans amour désormais mère sans instinct maternel, s’enlise dans un bovarysme croissant. Réunies dans la chambre de bonne où Céleste s’emploie en catimini à prodiguer les soins au nourrisson pour lesquels Victoire ne présente aucune disposition, les deux jeunes femmes se découvrent une sensualité inattendue qui les emporte bientôt dans les vertiges clandestins d’une relation saphique. Merveilleusement juste et élégante, la plume de Léonor de Récondo excelle à peindre en peu de pages l’étouffant huis-clos de cette demeure bourgeoise, miniature de la bonne société de l’époque. Réduites, qu’elles soient bien nées ou servantes, à la seule fonction qu’on leur assigne, tenir leur rang et procréer pour les premières, répondre aux besoins des maîtres pour les secondes, les femmes y sont, pour leurs familles et leurs maris, des « biens » comme les autres, sans avis ni personnalité, conservées dans l’ignorance de leur sexualité et dans l’interdit de leurs désirs, avec pour garde-fou l’hypocrite mais impitoyable camisole des convenances. Celles qui, certes pas sans souffrances, se plient sans faillir à cette discipline, sont les premières à contribuer à la perpétuation de leur soumission de mères en filles. Les autres jouent leur place dans la société, risquant l’opprobre, la déchéance, voire même, d’ailleurs, l’internement psychiatrique. Campés de manière nuancée et vivante, les personnages sont particulièrement convaincants et le lecteur se laisse d’autant plus aisément transporter en ces années pas si lointaines où il semble que la condition féminine n’a pas évolué depuis des siècles, que l’écriture, superbe de puissance visuelle mais aussi sonore, l’auteur y ayant troqué son violon pour le piano de Victoire, confère à cette histoire de facture plutôt classique un charme doucement envoûtant.
Cinq ans après son mariage de convenance en plein tournant du XXe siècle, Victoire n’en revient toujours pas de ce qu’il lui faut bien admettre comme une étrange déception : l’existence qui s’annonçait parfaite dans sa demeure cossue du Cher, entre un époux établi dans sa position de notable et une domesticité à ses petits soins, s’avère terriblement vide et ennuyeuse, en plus de rester incompréhensiblement stérile. Loin d’elle l’idée que ses dérobades au devoir conjugal, non seulement élucident l’absence de descendance du couple, mais aussi légitiment, dans l’esprit du digne notaire, l’assouvissement de ses pulsions naturelles entre les cuisses résignées de la jeune bonne : Céleste n’est-elle pas entièrement à leur service, comme le fut d’ailleurs, apprendra celle-ci dans les chuchotements d’arrière-cuisine, l’actuelle gouvernante à l’époque du père de Monsieur ? Mais, les traditions ayant décidément la vie dure, à la perpétuation du droit de cuissage succèdent bientôt la grossesse de la bonne et la sensible question de l’honneur de tous. Alors, là encore comme seuls les domestiques de la maisonnée se souviennent en toute discrétion qu’il en fut déjà ainsi en ses murs un quart de siècle plus tôt, l’épouse pragmatique choisit de faire d’une pierre deux coups : l’on prétendra que l’enfant est un rejeton de Boisvaillant pur jus. Les apparences dignement et utilement sauvées, n’en reste pas moins que Victoire, épouse sans amour désormais mère sans instinct maternel, s’enlise dans un bovarysme croissant. Réunies dans la chambre de bonne où Céleste s’emploie en catimini à prodiguer les soins au nourrisson pour lesquels Victoire ne présente aucune disposition, les deux jeunes femmes se découvrent une sensualité inattendue qui les emporte bientôt dans les vertiges clandestins d’une relation saphique. Merveilleusement juste et élégante, la plume de Léonor de Récondo excelle à peindre en peu de pages l’étouffant huis-clos de cette demeure bourgeoise, miniature de la bonne société de l’époque. Réduites, qu’elles soient bien nées ou servantes, à la seule fonction qu’on leur assigne, tenir leur rang et procréer pour les premières, répondre aux besoins des maîtres pour les secondes, les femmes y sont, pour leurs familles et leurs maris, des « biens » comme les autres, sans avis ni personnalité, conservées dans l’ignorance de leur sexualité et dans l’interdit de leurs désirs, avec pour garde-fou l’hypocrite mais impitoyable camisole des convenances. Celles qui, certes pas sans souffrances, se plient sans faillir à cette discipline, sont les premières à contribuer à la perpétuation de leur soumission de mères en filles. Les autres jouent leur place dans la société, risquant l’opprobre, la déchéance, voire même, d’ailleurs, l’internement psychiatrique. Campés de manière nuancée et vivante, les personnages sont particulièrement convaincants et le lecteur se laisse d’autant plus aisément transporter en ces années pas si lointaines où il semble que la condition féminine n’a pas évolué depuis des siècles, que l’écriture, superbe de puissance visuelle mais aussi sonore, l’auteur y ayant troqué son violon pour le piano de Victoire, confère à cette histoire de facture plutôt classique un charme doucement envoûtant.
amours
Léonor de Récondo nous fait don d'un roman troublant, véritable ode à la féminité et au corps. En 1908, dans une petite ville du Cher, deux femmes vont vivre leur passion en silence, tout en défiant les conventions sociales et les interdits. Léonor de Récondo évoque avec sensibilité l'amour maternel, l'amour charnel et la place réservée aux femmes à cette époque.
Léonor de Récondo nous fait don d'un roman troublant, véritable ode à la féminité et au corps. En 1908, dans une petite ville du Cher, deux femmes vont vivre leur passion en silence, tout en défiant les conventions sociales et les interdits. Léonor de Récondo évoque avec sensibilité l'amour maternel, l'amour charnel et la place réservée aux femmes à cette époque.
une fois commencé,
impossible de ne pas le finir! Sorte de huis clos dans une maison bourgeoise au début du XXème siècle. Pour sauver les apparences et la moralité, la maitresse de maison va adopter l'enfant de la bonne dont le père est (évidemment) le maitre de maison. Cet enfant va être le lien entre Victoire et Céleste et va faire naitre un amour passionnel. Tableau de la société bourgeoise de la campagne française, c'est addictif!
impossible de ne pas le finir! Sorte de huis clos dans une maison bourgeoise au début du XXème siècle. Pour sauver les apparences et la moralité, la maitresse de maison va adopter l'enfant de la bonne dont le père est (évidemment) le maitre de maison. Cet enfant va être le lien entre Victoire et Céleste et va faire naitre un amour passionnel. Tableau de la société bourgeoise de la campagne française, c'est addictif!
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