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Tandis que le pays s'embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu'il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d'enfant « différent » bouscule les siens : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.
Fureurs, rêves et désirs s'entrechoquent dans une France révoltée. Et s'il suffisait d'un innocent pour que renaisse l'espoir ? Alors, peut-être, comme l'écrit Aragon, « un jour viendra couleur d'orange (.) Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront ». Lumineuse, vibrante, une grande histoire d'humanité.
Un conte parfois peu crédible
Ce roman est semblable à un conte, un conte où fourmillent beaucoup d'incohérences que le lecteur finit par ignorer, porté par la plume romantique de Delacourt et par son engagement sociétal (trop) fort (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/08/11/jour-viendra-couleur-orange-gregoire-delacourt/)