Reliques politiques
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- Nombre de pages426
- FormatMulti-format
- ISBN979-10-413-0176-8
- EAN9791041301768
- Date de parution20/05/2025
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
À toutes les époques, sans doute, et dans les sociétés les plus diverses, les hommes ont conservé des « restes » du passé, qui sont la trace de personnages ou de moments disparus dont ils veulent conserver le souvenir. Ces reliques renvoient à un passé dont elles assurent en même temps une présence. Elles connaissent différents sorts : les unes sont vénérées avec continuité, d'autres sont oubliées, voire effacées et peuvent ressurgir ultérieurement.
En Occident, la conservation et la vénération des reliques ont connu leur manifestation la plus évidente dans le domaine religieux, favorisée par la certitude qu'il existe un lien mystique entre les vivants et les morts. Mais les pouvoirs civils ont également eu à cour de légitimer leur pouvoir par la conservation de reliques. Les intentions religieuses et politiques s'entremêlent alors. Dans une démarche comparatiste, partant de l'objet relique proprement dit, une équipe de chercheurs examine comment la fabrication, la protection, la vénération et la transmission, parfois la captation ou la destruction des reliques, voire l'établissement d'anti-reliques ont pu être l'objet d'ententes ou de conflits, unissant ou opposant divers acteurs, publics, privés, profanes ou religieux.
Ces pratiques ne sont pas révolues. Même dans les sociétés contemporaines sécularisées, qui se disent rationalistes, les reliques peuvent revêtir une réelle importance pour ceux qui les détiennent et les donnent à vénérer pour légitimer leur autorité.
En Occident, la conservation et la vénération des reliques ont connu leur manifestation la plus évidente dans le domaine religieux, favorisée par la certitude qu'il existe un lien mystique entre les vivants et les morts. Mais les pouvoirs civils ont également eu à cour de légitimer leur pouvoir par la conservation de reliques. Les intentions religieuses et politiques s'entremêlent alors. Dans une démarche comparatiste, partant de l'objet relique proprement dit, une équipe de chercheurs examine comment la fabrication, la protection, la vénération et la transmission, parfois la captation ou la destruction des reliques, voire l'établissement d'anti-reliques ont pu être l'objet d'ententes ou de conflits, unissant ou opposant divers acteurs, publics, privés, profanes ou religieux.
Ces pratiques ne sont pas révolues. Même dans les sociétés contemporaines sécularisées, qui se disent rationalistes, les reliques peuvent revêtir une réelle importance pour ceux qui les détiennent et les donnent à vénérer pour légitimer leur autorité.
À toutes les époques, sans doute, et dans les sociétés les plus diverses, les hommes ont conservé des « restes » du passé, qui sont la trace de personnages ou de moments disparus dont ils veulent conserver le souvenir. Ces reliques renvoient à un passé dont elles assurent en même temps une présence. Elles connaissent différents sorts : les unes sont vénérées avec continuité, d'autres sont oubliées, voire effacées et peuvent ressurgir ultérieurement.
En Occident, la conservation et la vénération des reliques ont connu leur manifestation la plus évidente dans le domaine religieux, favorisée par la certitude qu'il existe un lien mystique entre les vivants et les morts. Mais les pouvoirs civils ont également eu à cour de légitimer leur pouvoir par la conservation de reliques. Les intentions religieuses et politiques s'entremêlent alors. Dans une démarche comparatiste, partant de l'objet relique proprement dit, une équipe de chercheurs examine comment la fabrication, la protection, la vénération et la transmission, parfois la captation ou la destruction des reliques, voire l'établissement d'anti-reliques ont pu être l'objet d'ententes ou de conflits, unissant ou opposant divers acteurs, publics, privés, profanes ou religieux.
Ces pratiques ne sont pas révolues. Même dans les sociétés contemporaines sécularisées, qui se disent rationalistes, les reliques peuvent revêtir une réelle importance pour ceux qui les détiennent et les donnent à vénérer pour légitimer leur autorité.
En Occident, la conservation et la vénération des reliques ont connu leur manifestation la plus évidente dans le domaine religieux, favorisée par la certitude qu'il existe un lien mystique entre les vivants et les morts. Mais les pouvoirs civils ont également eu à cour de légitimer leur pouvoir par la conservation de reliques. Les intentions religieuses et politiques s'entremêlent alors. Dans une démarche comparatiste, partant de l'objet relique proprement dit, une équipe de chercheurs examine comment la fabrication, la protection, la vénération et la transmission, parfois la captation ou la destruction des reliques, voire l'établissement d'anti-reliques ont pu être l'objet d'ententes ou de conflits, unissant ou opposant divers acteurs, publics, privés, profanes ou religieux.
Ces pratiques ne sont pas révolues. Même dans les sociétés contemporaines sécularisées, qui se disent rationalistes, les reliques peuvent revêtir une réelle importance pour ceux qui les détiennent et les donnent à vénérer pour légitimer leur autorité.