Les Saisons de la nuit

Par : Colum McCann
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  • Nombre de pages222
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7144-5393-8
  • EAN9782714453938
  • Date de parution12/07/2012
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • ÉditeurBelfond

Résumé

Le roman qui a révélé Colum McCann, la superbe évocation d'une famille noire-américaine à New York, tout au long du XXe siècle. Le roman s'ouvre sur une évocation de Treefrog, un sans-abri exilé dans les tunnels du métro de New York. Nous sommes en 1991, c'est l'hiver, il neige, et il fait un froid glacial dans la « caverne » où il a élu domicile. Les tunnels abritent un véritable univers parallèle, souterrain, un monde de désespoir et de violence, peuplé par d'autres déshérités que la pauvreté, la drogue ou des drames personnels ont conduit jusqu'ici.
Qui est ce Treefrog ? Comment en est-il arrivé là ? À l'histoire de Treefrog, racontée par bribes, s'en superpose une autre, celle de Nathan Walker, un ouvrier tunnelier né au début du siècle. En 1916, des ouvriers creusent les tunnels du métro sous l'East River, afin de relier Brooklyn et Manhattan : un travail épuisant et dangereux pour un salaire de misère. Aux avant-postes, un groupe de quatre : l'Irlandais Con O'Leary, l'Italien Rhubarbe Vanucci, Sean Power et Nathan Walker, un jeune Noir de dix-neuf ans venu de sa Géorgie natale.
Un jour, un trou d'air apparaît dans le lit du fleuve, et voilà les quatre hommes aspirés vers le haut, traversant le limon, avant de rejaillir à l'air libre sur une gerbe d'eau. Un accident qui coûte la vie à Con O'Leary, quelques jours avant la naissance de sa fille, Eleanor. Dix-huit ans plus tard, Eleanor épouse Walker, et ils ont trois enfants : Clarence, Deirdre et Maxine. Si leur amour leur permet de supporter les épreuves de la vie, ils doivent sans cesse subir le mépris et les insultes réservés aux couples mixtes.
Puis le drame les frappe plusieurs fois : Eleanor se fait renverser par un chauffard, Clarence est battu à mort par des policiers. Rompu et diminué par la maladie, Walker ne sort plus guère de chez lui, où il vit avec Louisa, la petite amie de Clarence, et son petit-fils Clarence-Nathan. Tandis que Louisa se noie dans l'alcool et la drogue, il s'occupe du petit garçon, à qui il transmet la légende familiale (souvenirs de Georgie et de la spectaculaire traversée du fleuve).
Clarence-Nathan, doué d'un équilibre prodigieux, trouve plus tard un emploi au sein d'une équipe d'ouvriers d'élite qui construisent les gratte-ciel de Manhattan. Il épouse Dancesca avec laquelle il a une petite fille du nom de Leonora. La famille, enfin stabilisée, semble couler des jours heureux, sous l'oil de bienveillant de Walker, devenu vieux. Clarence-Nathan accepte de l'y emmener : un accident s'y produit, qui coûte la vie à Walker.
Clarence-Nathan ne se le pardonnera pas : aux limites de la folie, perdant son emploi, abandonné par sa femme et sa fille, il vit une véritable descente aux enfers qui le conduit, sous le nom de Treefrog, jusqu'aux tunnels du métro, où il abrite sa honte et ses remords. Là, sa rencontre avec Angela, une droguée à qui il raconte son histoire, lui permettra (peut-être) de se libérer du poids de la culpabilité et de revivre.
Le roman qui a révélé Colum McCann, la superbe évocation d'une famille noire-américaine à New York, tout au long du XXe siècle. Le roman s'ouvre sur une évocation de Treefrog, un sans-abri exilé dans les tunnels du métro de New York. Nous sommes en 1991, c'est l'hiver, il neige, et il fait un froid glacial dans la « caverne » où il a élu domicile. Les tunnels abritent un véritable univers parallèle, souterrain, un monde de désespoir et de violence, peuplé par d'autres déshérités que la pauvreté, la drogue ou des drames personnels ont conduit jusqu'ici.
Qui est ce Treefrog ? Comment en est-il arrivé là ? À l'histoire de Treefrog, racontée par bribes, s'en superpose une autre, celle de Nathan Walker, un ouvrier tunnelier né au début du siècle. En 1916, des ouvriers creusent les tunnels du métro sous l'East River, afin de relier Brooklyn et Manhattan : un travail épuisant et dangereux pour un salaire de misère. Aux avant-postes, un groupe de quatre : l'Irlandais Con O'Leary, l'Italien Rhubarbe Vanucci, Sean Power et Nathan Walker, un jeune Noir de dix-neuf ans venu de sa Géorgie natale.
Un jour, un trou d'air apparaît dans le lit du fleuve, et voilà les quatre hommes aspirés vers le haut, traversant le limon, avant de rejaillir à l'air libre sur une gerbe d'eau. Un accident qui coûte la vie à Con O'Leary, quelques jours avant la naissance de sa fille, Eleanor. Dix-huit ans plus tard, Eleanor épouse Walker, et ils ont trois enfants : Clarence, Deirdre et Maxine. Si leur amour leur permet de supporter les épreuves de la vie, ils doivent sans cesse subir le mépris et les insultes réservés aux couples mixtes.
Puis le drame les frappe plusieurs fois : Eleanor se fait renverser par un chauffard, Clarence est battu à mort par des policiers. Rompu et diminué par la maladie, Walker ne sort plus guère de chez lui, où il vit avec Louisa, la petite amie de Clarence, et son petit-fils Clarence-Nathan. Tandis que Louisa se noie dans l'alcool et la drogue, il s'occupe du petit garçon, à qui il transmet la légende familiale (souvenirs de Georgie et de la spectaculaire traversée du fleuve).
Clarence-Nathan, doué d'un équilibre prodigieux, trouve plus tard un emploi au sein d'une équipe d'ouvriers d'élite qui construisent les gratte-ciel de Manhattan. Il épouse Dancesca avec laquelle il a une petite fille du nom de Leonora. La famille, enfin stabilisée, semble couler des jours heureux, sous l'oil de bienveillant de Walker, devenu vieux. Clarence-Nathan accepte de l'y emmener : un accident s'y produit, qui coûte la vie à Walker.
Clarence-Nathan ne se le pardonnera pas : aux limites de la folie, perdant son emploi, abandonné par sa femme et sa fille, il vit une véritable descente aux enfers qui le conduit, sous le nom de Treefrog, jusqu'aux tunnels du métro, où il abrite sa honte et ses remords. Là, sa rencontre avec Angela, une droguée à qui il raconte son histoire, lui permettra (peut-être) de se libérer du poids de la culpabilité et de revivre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.6/5
sur 13 notes dont 4 avis lecteurs
Un siècle de réalité sociale à New York
De 1916 à 1991, la même misère crasse règne sur l’envers du décor new-yorkais. Au début du siècle, le terrassier Nathan Walker est embauché au creusement des tunnels ferroviaires sous la ville. Il y risque sa vie dans des conditions innommables, gagnant juste de quoi subsister avec sa famille dans un taudis du Lower East Side. Soixante-quinze ans plus tard, le sans-abri Treefrog vit comme un rat dans un recoin de ces mêmes tunnels, sous Riverside Park, en plein Manhattan. Il est l’un de ces exclus formant à New York une cour des miracles confinée à l’abri des regards, sous la surface indifférente de la ville. Des milliers de kilomètres de galeries forment les entrailles de New York : tunnels de métro, circuits d’adduction d’eau et canalisations d’égout, réseau de vapeur sous pression chauffant la ville, caves et salles autrefois aménagées en habitations pour les ouvriers qui creusaient ce dédale déployé sur dix-huit niveaux. S’y est progressivement réfugié tout un peuple-taupe, communauté invisible de déclassés clochardisés dont certains n’ont pas vu le jour depuis des années, monde inversé dont la ville en surface n’a bien souvent même pas conscience et où règnent obscurité, froid, peur et désespoir... L’auteur, qui, à vingt-et-un ans, quittait son Irlande natale pour sillonner les Etats-Unis à bicyclette, exerçant mille petits boulots et croisant nombre de marginaux et de laissés-pour-compte, nourrit sa narration d’une expérience humaine qui lui confère authenticité et épaisseur. Transparents héros du quotidien, à réaliser silencieusement des tâches ingrates, souvent physiques, parfois dangereuses, qui, en échange de leur usure, les empêchent tout juste de ne pas sombrer dans une totale précarité ; misérables tombés pour de bon dans le bac à ordures de la société, relégués en des marges dont on détourne le regard : c’est une galerie de personnages méprisés et maltraités que l’écrivain met en lumière dans ce roman, leur redonnant humanité et dignité dans une évocation très largement impressionnante. Nombreuses sont les scènes choc, à commencer par le spectaculaire accident venu ponctuer, en 1916, l’épique et mortel creusement du tunnel ferroviaire sous l’East River, mais aussi les vertigineuses et insensées acrobaties de ces « hommes-araignées » employés à la construction des gratte-ciel, et enfin, bien sûr, ce dantesque labyrinthe souterrain où, depuis les années soixante-dix, vient se terrer une population croissante de déshérités, réduits à partager l’existence des taupes et des rats. S’y mêlent blancs et noirs ; hommes, femmes, et même des enfants : tous avalés par la bête monstrueuse que paraît la ville de New York, coincés dans ses viscères enchevêtrés et obscurs pour une existence de pur cauchemar. Jamais l’on ne s’ennuie dans cette vaste fresque couvrant plusieurs générations d’une même famille pour revenir inlassablement buter, en incessants allers-retours temporels, sur le destin souterrain d’un sans-abri à l’identité mystérieuse. Un livre magistral, reflet d’une réalité sociale qui, en ce qui concerne la frange des déshérités de l’Amérique, ne semble guère avoir progressé depuis un siècle. Coup de coeur.
De 1916 à 1991, la même misère crasse règne sur l’envers du décor new-yorkais. Au début du siècle, le terrassier Nathan Walker est embauché au creusement des tunnels ferroviaires sous la ville. Il y risque sa vie dans des conditions innommables, gagnant juste de quoi subsister avec sa famille dans un taudis du Lower East Side. Soixante-quinze ans plus tard, le sans-abri Treefrog vit comme un rat dans un recoin de ces mêmes tunnels, sous Riverside Park, en plein Manhattan. Il est l’un de ces exclus formant à New York une cour des miracles confinée à l’abri des regards, sous la surface indifférente de la ville. Des milliers de kilomètres de galeries forment les entrailles de New York : tunnels de métro, circuits d’adduction d’eau et canalisations d’égout, réseau de vapeur sous pression chauffant la ville, caves et salles autrefois aménagées en habitations pour les ouvriers qui creusaient ce dédale déployé sur dix-huit niveaux. S’y est progressivement réfugié tout un peuple-taupe, communauté invisible de déclassés clochardisés dont certains n’ont pas vu le jour depuis des années, monde inversé dont la ville en surface n’a bien souvent même pas conscience et où règnent obscurité, froid, peur et désespoir... L’auteur, qui, à vingt-et-un ans, quittait son Irlande natale pour sillonner les Etats-Unis à bicyclette, exerçant mille petits boulots et croisant nombre de marginaux et de laissés-pour-compte, nourrit sa narration d’une expérience humaine qui lui confère authenticité et épaisseur. Transparents héros du quotidien, à réaliser silencieusement des tâches ingrates, souvent physiques, parfois dangereuses, qui, en échange de leur usure, les empêchent tout juste de ne pas sombrer dans une totale précarité ; misérables tombés pour de bon dans le bac à ordures de la société, relégués en des marges dont on détourne le regard : c’est une galerie de personnages méprisés et maltraités que l’écrivain met en lumière dans ce roman, leur redonnant humanité et dignité dans une évocation très largement impressionnante. Nombreuses sont les scènes choc, à commencer par le spectaculaire accident venu ponctuer, en 1916, l’épique et mortel creusement du tunnel ferroviaire sous l’East River, mais aussi les vertigineuses et insensées acrobaties de ces « hommes-araignées » employés à la construction des gratte-ciel, et enfin, bien sûr, ce dantesque labyrinthe souterrain où, depuis les années soixante-dix, vient se terrer une population croissante de déshérités, réduits à partager l’existence des taupes et des rats. S’y mêlent blancs et noirs ; hommes, femmes, et même des enfants : tous avalés par la bête monstrueuse que paraît la ville de New York, coincés dans ses viscères enchevêtrés et obscurs pour une existence de pur cauchemar. Jamais l’on ne s’ennuie dans cette vaste fresque couvrant plusieurs générations d’une même famille pour revenir inlassablement buter, en incessants allers-retours temporels, sur le destin souterrain d’un sans-abri à l’identité mystérieuse. Un livre magistral, reflet d’une réalité sociale qui, en ce qui concerne la frange des déshérités de l’Amérique, ne semble guère avoir progressé depuis un siècle. Coup de coeur.
NY la mythique
Un livre âpre, dense et foisonnant. Une magnifique écriture protéiforme. Deux hommes, deux époques, deux NY qui nous étreignent au fil des chapitres. Des destins brisés par la fureur de la ville. Beaucoup de violence, de désespoir et de "folie" mais aussi de moments de grâce. Un livre que vous n'oublierez pas
Un livre âpre, dense et foisonnant. Une magnifique écriture protéiforme. Deux hommes, deux époques, deux NY qui nous étreignent au fil des chapitres. Des destins brisés par la fureur de la ville. Beaucoup de violence, de désespoir et de "folie" mais aussi de moments de grâce. Un livre que vous n'oublierez pas
  • Terrifiant
  • XXe siècle
  • Bouleversant
  • Vibrant
  • NYC
Au bout du tunnel
Extraordinaire plongée souterraine New-yorkaise ! Creuser un tunnel ou y vivre à quelques générations d'intervalle ! Un beau livre des profondeurs avec des apnées en surface et des coins de ciel bleu.
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