Les croyances professionnelles des enseignants - Revue internationale d'éducation sèvres 84 - Ebook

Par : CIEP
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  • Nombre de pages189
  • FormatEpub fixed layout
  • ISBN978-2-278-09628-2
  • EAN9782278096282
  • Date de parution21/10/2020
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille25 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurDidier

Résumé

Pourquoi les enseignants sont-ils persuadés que certaines pratiques valent mieux que d'autres ? Pourquoi critiquent-ils, voire refusent-ils, certaines pratiques, dont l'efficacité a (parfois) été démontrée par la recherche ?Les articles ici réunis proposent d'interroger ensemble pratiques et croyances des enseignants dans dix systèmes scolaires et contextes socioculturels contrastés. Si le dossier met d'abord en lumière la diversité des acceptions de ces deux termes, il interroge surtout le changement en éducation et les dilemmes que celui-ci soulève, entre acceptation des consignes institutionnelles et expertise professionnelle issue de la pratique.
Aux États-Unis, dans les no excuses charter schools, des règles locales strictes empêchent les enseignants de mettre en ouvre des pratiques qu'ils jugent plus efficaces. En Corée du Sud, malgré d'excellents résultats aux tests PISA, certains enseignants se montrent critiques à l'égard des standards nationaux qui leur semblent parfois passer à côté d'une réelle réussite scolaire pour les élèves. En Tunisie, les directives officielles, en assurant l'unicité du système éducatif, ne risquent-elles pas de sacrifier l'implication des enseignants et de remettre en question l'idéal libérateur de l'école ? Au Brésil, la défiance vis-à-vis des politiques éducatives actuelles peut apparaître comme le seul recours des enseignants pour mettre en ouvre des méthodes en lesquelles ils croient, respectueuses des élèves et des principes démocratiques.
Si, en Afrique de l'Ouest, il existe un écart entre les croyances des enseignants et celles des élites politiques, la défiance des enseignants vis-à-vis des politiques publiques peut aussi consolider les liens de solidarité entre eux, comme en Amérique du Nord, et notamment au Québec. De même, en France, les enseignants, en dépit d'un « malaise » régulièrement évoqué, croient fortement en leur utilité vis-à-vis des élèves, éprouvée par la pratique.
Dès lors, dans les efforts faits pour amener les enseignants à modifier leurs croyances, puis leurs pratiques, certaines actions de formation peuvent-elles s'avérer plus efficaces que d'autres ? Des recherches menées en Suisse, en Pologne et en Belgique plaident en ce sens, preuve que les actions engagées ne restent pas sans effet. Un numéro coordonné par Géraldine Farges, université de Bourgogne /IREDU
Pourquoi les enseignants sont-ils persuadés que certaines pratiques valent mieux que d'autres ? Pourquoi critiquent-ils, voire refusent-ils, certaines pratiques, dont l'efficacité a (parfois) été démontrée par la recherche ?Les articles ici réunis proposent d'interroger ensemble pratiques et croyances des enseignants dans dix systèmes scolaires et contextes socioculturels contrastés. Si le dossier met d'abord en lumière la diversité des acceptions de ces deux termes, il interroge surtout le changement en éducation et les dilemmes que celui-ci soulève, entre acceptation des consignes institutionnelles et expertise professionnelle issue de la pratique.
Aux États-Unis, dans les no excuses charter schools, des règles locales strictes empêchent les enseignants de mettre en ouvre des pratiques qu'ils jugent plus efficaces. En Corée du Sud, malgré d'excellents résultats aux tests PISA, certains enseignants se montrent critiques à l'égard des standards nationaux qui leur semblent parfois passer à côté d'une réelle réussite scolaire pour les élèves. En Tunisie, les directives officielles, en assurant l'unicité du système éducatif, ne risquent-elles pas de sacrifier l'implication des enseignants et de remettre en question l'idéal libérateur de l'école ? Au Brésil, la défiance vis-à-vis des politiques éducatives actuelles peut apparaître comme le seul recours des enseignants pour mettre en ouvre des méthodes en lesquelles ils croient, respectueuses des élèves et des principes démocratiques.
Si, en Afrique de l'Ouest, il existe un écart entre les croyances des enseignants et celles des élites politiques, la défiance des enseignants vis-à-vis des politiques publiques peut aussi consolider les liens de solidarité entre eux, comme en Amérique du Nord, et notamment au Québec. De même, en France, les enseignants, en dépit d'un « malaise » régulièrement évoqué, croient fortement en leur utilité vis-à-vis des élèves, éprouvée par la pratique.
Dès lors, dans les efforts faits pour amener les enseignants à modifier leurs croyances, puis leurs pratiques, certaines actions de formation peuvent-elles s'avérer plus efficaces que d'autres ? Des recherches menées en Suisse, en Pologne et en Belgique plaident en ce sens, preuve que les actions engagées ne restent pas sans effet. Un numéro coordonné par Géraldine Farges, université de Bourgogne /IREDU