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  • Nombre de pages384
  • FormatePub
  • ISBN978-1-4721-5188-9
  • EAN9781472151889
  • Date de parution09/05/2016
  • Protection num.Adobe DRM
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurCorsair

Résumé

'It is important to say that Erdrich is one of the greatest living American writers, and LaRose is brilliant' Guardian'Warm-hearted .
'It is important to say that Erdrich is one of the greatest living American writers, and LaRose is brilliant' Guardian'Warm-hearted .

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une voix amérindienne remarquable, mais une fresque assez pesante
Dans le Dakota du Nord en 1999, après l’accident de chasse où son père a tué le fils des voisins, un petit garçon de six ans, LaRose, est « donné » par ses parents à la famille en deuil, en « remplacement » du fils perdu comme l’exige la tradition amérindienne. L’enfant grandit entre les deux familles, qui apprennent plus ou moins bien à vivre entre deuil, colère et culpabilité. Ce drame et cette déconcertante tentative de réparation viennent s’inscrire dans le vaste contexte d’une histoire familiale portant sur six générations et un siècle et demi, que le récit nous fait peu à peu découvrir par de multiples allers retours entre passé et présent. Au travers d’une myriade de personnages quasiment tous amérindiens, apparaît ici toute la souffrance d’un peuple dont on a forcé l’assimilation à la culture blanche, selon le principe énoncé par l’officier américain Richard Pratt : « Un général célèbre a déclaré un jour qu’un bon Indien est un Indien mort et le profond accord suscité par leur destruction a considérablement encouragé les massacres d’Indiens. D’une certaine façon, je partage cet avis, mais seulement dans ce sens : que tout ce qui est indien dans la race devrait être mort. Éliminez l’Indien en lui, et sauvez l’homme. » Cette histoire est donc aussi celle de la lente agonie d’une culture qui, pourtant, réussit à se transmettre d’une génération à l’autre, au prix d’un déchirement quasi schizophrénique générateur de drames en chaîne, à commencer par celui des nombreux cas d’addiction, à l’alcool, mais aussi de nos jours, à la drogue médicamenteuse. Un insurmontable mal-être accompagnait donc déjà les personnages lorsque survient cette mort accidentelle d’un enfant : c’est finalement avec les ressources puisées au fond de leur identité profonde qu’ils vont tenter d’y faire face, au fil d’un récit en permanence entremêlé de magie et de relations aux esprits. J’ai beaucoup apprécié, mais aussi trouvé éprouvante, cette authentique et parfois déroutante plongée au tréfonds de l’âme d’une culture martyrisée qui se refuse à disparaître. Amérindienne elle-même, l’auteur nous immerge dans un tourbillon de désarroi, de culpabilité, de colère, d’envie de vengeance et d’espoir de rédemption, où le deuil s’accomplit lentement avec le secours de la tradition, de la magie, de la solidarité et d’une certaine sagesse ancestrale. Remarquable pour la voix amérindienne qu’elle exprime ici avec force et pour tout ce qu’elle nous fait comprendre du désespoir d’un peuple devenu une communauté privée de son identité, cette longue et vaste fresque m’a néanmoins semblé assez pesante : il m’a manqué d’être emportée par cette histoire dont, malgré toutes ses qualités, je n’ai pas senti le véritable souffle, me retrouvant plombée par la déprime en dépit de l’espoir porté par l’étonnant petit LaRose, à la maturité presque surnaturelle.
Dans le Dakota du Nord en 1999, après l’accident de chasse où son père a tué le fils des voisins, un petit garçon de six ans, LaRose, est « donné » par ses parents à la famille en deuil, en « remplacement » du fils perdu comme l’exige la tradition amérindienne. L’enfant grandit entre les deux familles, qui apprennent plus ou moins bien à vivre entre deuil, colère et culpabilité. Ce drame et cette déconcertante tentative de réparation viennent s’inscrire dans le vaste contexte d’une histoire familiale portant sur six générations et un siècle et demi, que le récit nous fait peu à peu découvrir par de multiples allers retours entre passé et présent. Au travers d’une myriade de personnages quasiment tous amérindiens, apparaît ici toute la souffrance d’un peuple dont on a forcé l’assimilation à la culture blanche, selon le principe énoncé par l’officier américain Richard Pratt : « Un général célèbre a déclaré un jour qu’un bon Indien est un Indien mort et le profond accord suscité par leur destruction a considérablement encouragé les massacres d’Indiens. D’une certaine façon, je partage cet avis, mais seulement dans ce sens : que tout ce qui est indien dans la race devrait être mort. Éliminez l’Indien en lui, et sauvez l’homme. » Cette histoire est donc aussi celle de la lente agonie d’une culture qui, pourtant, réussit à se transmettre d’une génération à l’autre, au prix d’un déchirement quasi schizophrénique générateur de drames en chaîne, à commencer par celui des nombreux cas d’addiction, à l’alcool, mais aussi de nos jours, à la drogue médicamenteuse. Un insurmontable mal-être accompagnait donc déjà les personnages lorsque survient cette mort accidentelle d’un enfant : c’est finalement avec les ressources puisées au fond de leur identité profonde qu’ils vont tenter d’y faire face, au fil d’un récit en permanence entremêlé de magie et de relations aux esprits. J’ai beaucoup apprécié, mais aussi trouvé éprouvante, cette authentique et parfois déroutante plongée au tréfonds de l’âme d’une culture martyrisée qui se refuse à disparaître. Amérindienne elle-même, l’auteur nous immerge dans un tourbillon de désarroi, de culpabilité, de colère, d’envie de vengeance et d’espoir de rédemption, où le deuil s’accomplit lentement avec le secours de la tradition, de la magie, de la solidarité et d’une certaine sagesse ancestrale. Remarquable pour la voix amérindienne qu’elle exprime ici avec force et pour tout ce qu’elle nous fait comprendre du désespoir d’un peuple devenu une communauté privée de son identité, cette longue et vaste fresque m’a néanmoins semblé assez pesante : il m’a manqué d’être emportée par cette histoire dont, malgré toutes ses qualités, je n’ai pas senti le véritable souffle, me retrouvant plombée par la déprime en dépit de l’espoir porté par l’étonnant petit LaRose, à la maturité presque surnaturelle.
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