Labyrinthe N° 34/2010 (1)
Comment peut-on être systématique ?. Savoir et encyclopédisme au siècle des Lumières
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- Nombre de pages130
- FormatPDF
- ISBN978-2-7056-7708-4
- EAN9782705677084
- Date de parution22/02/2010
- Protection num.Adobe DRM
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurHermann
Résumé
Dossier : Comment peut-on être sytématique ? Savoir et encyclopédisme au siècle des Lumières, coordonné par Élodie Cassan. Esprit systématique et esprit de système « Qu'ils soient ordinaires ou savants, les usages actuels d'un « mot-valise » aussi chargé que celui de « système » ne sont guère mélioratifs aujourd'hui. Synonyme de dogmatisme et d'étroitesse d'esprit dans un cas, de prétention totalisante déplacée, surannée, voire dangereuse dans l'autre, le système est aisément renvoyé à des formes d'idéologies closes et statiques éloignées du réel (le « marxisme », le « positivisme »), ou à des conceptions naïvement encyclopédistes du savoir.
Cette prétention du savant à absorber le monde dans la vérité de son savoir totalisant, de logiciser entièrement le réel, est précisément ce qui a été mis à mal au cours du XXe siècle, marqué par la dé-totalisation et la valorisation du fragmentaire, le critique des notions de vérité et d'objectivité. Mais c'est à ce point qu'un paradoxe à la fois historique et philosophique doit être soulevé. Quelle place, effet, accorder aux systèmes du savoir élaborés au XVIIIe siècle, à la fois dans leur étonnant foisonnement et dans toute la profondeur de la réflexion épistémologique que ce siècle a consacré à la notion de système.
Car les Lumières firent système de tout : du monde, des plantes, de la société, de tout le savoir lui-même emporté qu'il fût dans son élan encyclopédiste et sa passion de la connaissance. »
Cette prétention du savant à absorber le monde dans la vérité de son savoir totalisant, de logiciser entièrement le réel, est précisément ce qui a été mis à mal au cours du XXe siècle, marqué par la dé-totalisation et la valorisation du fragmentaire, le critique des notions de vérité et d'objectivité. Mais c'est à ce point qu'un paradoxe à la fois historique et philosophique doit être soulevé. Quelle place, effet, accorder aux systèmes du savoir élaborés au XVIIIe siècle, à la fois dans leur étonnant foisonnement et dans toute la profondeur de la réflexion épistémologique que ce siècle a consacré à la notion de système.
Car les Lumières firent système de tout : du monde, des plantes, de la société, de tout le savoir lui-même emporté qu'il fût dans son élan encyclopédiste et sa passion de la connaissance. »
Dossier : Comment peut-on être sytématique ? Savoir et encyclopédisme au siècle des Lumières, coordonné par Élodie Cassan. Esprit systématique et esprit de système « Qu'ils soient ordinaires ou savants, les usages actuels d'un « mot-valise » aussi chargé que celui de « système » ne sont guère mélioratifs aujourd'hui. Synonyme de dogmatisme et d'étroitesse d'esprit dans un cas, de prétention totalisante déplacée, surannée, voire dangereuse dans l'autre, le système est aisément renvoyé à des formes d'idéologies closes et statiques éloignées du réel (le « marxisme », le « positivisme »), ou à des conceptions naïvement encyclopédistes du savoir.
Cette prétention du savant à absorber le monde dans la vérité de son savoir totalisant, de logiciser entièrement le réel, est précisément ce qui a été mis à mal au cours du XXe siècle, marqué par la dé-totalisation et la valorisation du fragmentaire, le critique des notions de vérité et d'objectivité. Mais c'est à ce point qu'un paradoxe à la fois historique et philosophique doit être soulevé. Quelle place, effet, accorder aux systèmes du savoir élaborés au XVIIIe siècle, à la fois dans leur étonnant foisonnement et dans toute la profondeur de la réflexion épistémologique que ce siècle a consacré à la notion de système.
Car les Lumières firent système de tout : du monde, des plantes, de la société, de tout le savoir lui-même emporté qu'il fût dans son élan encyclopédiste et sa passion de la connaissance. »
Cette prétention du savant à absorber le monde dans la vérité de son savoir totalisant, de logiciser entièrement le réel, est précisément ce qui a été mis à mal au cours du XXe siècle, marqué par la dé-totalisation et la valorisation du fragmentaire, le critique des notions de vérité et d'objectivité. Mais c'est à ce point qu'un paradoxe à la fois historique et philosophique doit être soulevé. Quelle place, effet, accorder aux systèmes du savoir élaborés au XVIIIe siècle, à la fois dans leur étonnant foisonnement et dans toute la profondeur de la réflexion épistémologique que ce siècle a consacré à la notion de système.
Car les Lumières firent système de tout : du monde, des plantes, de la société, de tout le savoir lui-même emporté qu'il fût dans son élan encyclopédiste et sa passion de la connaissance. »