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Entre trafic de pierres précieuses et boîtes de nuit frénétiques, entre l'Angola en pleine guerre civile et un Zaïre au bord de l'explosion, une exploration de la débrouille.
Toute la vitalité et le charme de Tram 83 reviennent en force avec la langue inimitable de Fiston Mwanza Mujila.
Sanza, exaspéré par la vie familiale, quitte ses parents et rejoint le Parvis de la Poste, où vivent d'autres gamins de la rue.
Commence la dolce vita, larcins petits et grands, ciné avec Ngungi l'enfant-sorcier et voyages en avion vers l'infra-monde...
Mais les bagarres et les séances de colle finissent par le mettre vraiment sur la paille et l'obligent à céder au mystérieux Monsieur Guillaume et à sa police secrète. Lubumbashi est en plein chaos, on conspire dans tous les coins, on prend des trains pour nulle part, on se précipite dans l'Angola en guerre pour aller traquer le diamant sous la protection de la Madone des mines de Cafunfu, un écrivain autrichien se balade avec une valise pleine de phrases, le Congo devient Zaïre et le jeune Molakisi archevêque.
Mais la nuit, tous se retrouvent au « Mambo de la fête », là se croisent tous ceux qui aiment boire et danser ou veulent montrer leur réussite et leur richesse.
Là on se lance à corps perdu dans la Danse du Vilain.
On retrouve avec bonheur le punch poétique et l'univers échevelé de Fiston Mwanza Mujila, son humour tendre, ses personnages retors, son bazar urbain, on part s'encanailler dans la joie.
À propos de Tram 83 :
« Une formidable démonstration de la puissance de la littérature. » - Michel Abescat, Télérama
« Un premier roman d'une beauté époustouflante et poétique.
» - Valérie Marin La Meslée, Le Point
La danse du vilain
A Lubumbashi, le Zaire de Mobutu n'a pas encore basculé.
La Danse du vilain est un grand tourbillon humain. Les récits s'y entremêlent sur un rythme effréné.
Les destins s'y écrivent et s'y inventent, s'y affichent et s'y perdent dans les nuits enfiévrées du "Mambo de la fête", au fin fond d'une mine de diamant angolaise, dans les remous d'une guerre voisine.
Fiston Mwanza Mujila dynamite la langue française, elle y sonne d'un ton très singulier, musicale, insaisissable, elle y vibre comme ses personnages, princes sans lendemains, scotché de colle et d'alcool , qui jaillissent de l'asphalte comme on s'accroche à la vie, entre réel et mysticisme.
La Danse du Vilain est un grand théâtre romanesque, d'intrigues et d'aventures, où les vies suintent et surnagent là où l'histoire bascule.
Une immense piste de danse, sacrément débridée, étrange et foisonnante qui vous agrippe sans vraiment vous lâcher.
On s'y perd avec un plaisir intense, dans les délices d'une langue furieusement envoûtante.