L'Asie, la mer, le monde. Le temps des Compagnies des Indes

Par : Gérard Le Bouëdec

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  • Nombre de pages216
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-5977-6
  • EAN9782753559776
  • Date de parution03/05/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes

Résumé

L'histoire des compagnies des Indes est et demeure, dans les pays qui en furent dotés, un champ de recherches spécifique qui est souvent resté en marge d'une historiographie des aires culturelles, en particulier de celle de l'Asie, particulièrement dynamique. Les résultats présentés dans un livre au titre expressif Le Goût de l'Inde, publié aux PUR en 2008, inversaient les perspectives mêlant effet retour, acculturation, transfert de technologie, renouvellement des savoirs sur l'Inde, réévaluation des civilisations asiatiques.
Il s'agit ici de mettre en valeur des études récentes d'auteurs confirmés (qui dirigent des programmes de recherche sur le sujet) et des travaux de jeunes chercheurs : leurs recherches traduisent un mouvement de dépassement des histoires nationales de ces Compagnies des Indes et du commerce dans l'océan Indien et la mer de Chine, dépassement qui se fait au profit d'une « histoire connectée ». L'Asie, la mer, le monde a une ambition triple.
Tout d'abord montrer la réalité de la mondialisation, qui n'est autre qu'une maritimisation du monde, avec « l'histoire des siècles asiatiques » que connut l'Europe entre 1600 et 1800, lorsque celle-ci découvrit et fit commerce de produits asiatiques à grande échelle, tandis que l'Inde connaissait un double processus de monétarisation et d'industrialisation de son économie stimulée par la demande européenne.
Les échanges vers l'Europe ne sont qu'une échappée belle hors d'une économie maritime intra-asiatique particulièrement dynamique, du cap de Bonne-Espérance au Japon, échanges en place depuis de nombreux siècles voire des millénaires. Réexaminer le concept de « rencontre » entre Européens et Asiatiques et prendre conscience que la porte fut parfois seulement entr'ouverte comme en Chine à Canton, voire se referma au Japon quand elle ne fut pas forcée comme en Inde et en Asie du Sud-Est.
Il n'en demeure pas moins que, dans les comptoirs de l'Inde tolérés par les pouvoirs politiques locaux, les petites communautés européennes doivent faire leurs apprentissages de l'Asie et de l'océan Indien pour se mouvoir dans un environnement où les influences culturelles ont marqué leur culture matérielle jusqu'à envisager, en ce qui concerne la présence portugaise, de parler de communauté luso-indien et de syncrétisme culturel.
L'histoire des compagnies des Indes est et demeure, dans les pays qui en furent dotés, un champ de recherches spécifique qui est souvent resté en marge d'une historiographie des aires culturelles, en particulier de celle de l'Asie, particulièrement dynamique. Les résultats présentés dans un livre au titre expressif Le Goût de l'Inde, publié aux PUR en 2008, inversaient les perspectives mêlant effet retour, acculturation, transfert de technologie, renouvellement des savoirs sur l'Inde, réévaluation des civilisations asiatiques.
Il s'agit ici de mettre en valeur des études récentes d'auteurs confirmés (qui dirigent des programmes de recherche sur le sujet) et des travaux de jeunes chercheurs : leurs recherches traduisent un mouvement de dépassement des histoires nationales de ces Compagnies des Indes et du commerce dans l'océan Indien et la mer de Chine, dépassement qui se fait au profit d'une « histoire connectée ». L'Asie, la mer, le monde a une ambition triple.
Tout d'abord montrer la réalité de la mondialisation, qui n'est autre qu'une maritimisation du monde, avec « l'histoire des siècles asiatiques » que connut l'Europe entre 1600 et 1800, lorsque celle-ci découvrit et fit commerce de produits asiatiques à grande échelle, tandis que l'Inde connaissait un double processus de monétarisation et d'industrialisation de son économie stimulée par la demande européenne.
Les échanges vers l'Europe ne sont qu'une échappée belle hors d'une économie maritime intra-asiatique particulièrement dynamique, du cap de Bonne-Espérance au Japon, échanges en place depuis de nombreux siècles voire des millénaires. Réexaminer le concept de « rencontre » entre Européens et Asiatiques et prendre conscience que la porte fut parfois seulement entr'ouverte comme en Chine à Canton, voire se referma au Japon quand elle ne fut pas forcée comme en Inde et en Asie du Sud-Est.
Il n'en demeure pas moins que, dans les comptoirs de l'Inde tolérés par les pouvoirs politiques locaux, les petites communautés européennes doivent faire leurs apprentissages de l'Asie et de l'océan Indien pour se mouvoir dans un environnement où les influences culturelles ont marqué leur culture matérielle jusqu'à envisager, en ce qui concerne la présence portugaise, de parler de communauté luso-indien et de syncrétisme culturel.
Les Bretons sur les mers
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