Lyon et la mer au XVIIIe siècle. Connexions atlantiques et commerce colonial

Par : Olivier Le Gouic

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages386
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-6830-3
  • EAN9782753568303
  • Date de parution16/09/2019
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • PréfacierGérard Le Bouëdec

Résumé

Ville de foires et place bancaire de renom international au temps de ses marchands-banquiers italiens, Lyon s'impose au cours du XVIIIe siècle comme une ville manufacturière de premier plan, capitale européenne de la soierie. Au moment où les pôles d'impulsion de l'économie-monde glissent vers les ports de l'Atlantique, la cité du Rhône se repositionne par rapport aux nouveaux systèmes d'échanges que génère l'atlantisation de l'économie.
Animée par une réelle dynamique commerciale, Lyon se tourne vers les villes-ports afin de rechercher de nouveaux débouchés pour ses précieuses étoffes, ses rubans de soie, or et argent, ses articles de mercerie et de confection. Mais il lui faut aussi assurer ses approvisionnements en denrées et marchandises d'outre-mer, car les modes de consommation évoluent : le café et le sucre s'imposent désormais dans le quotidien des Lyonnais, autant que les épices et les belles cotonnades des Indes.
De son côté la Grande Fabrique exige de nouvelles matières tinctoriales, de l'indigo, de la cochenille et des bois de teinture, ainsi que les fils d'or et d'argent indispensables à la confection de ses étoffes les plus luxueuses, en attendant l'essor des manufactures de coton. Aussi, au cours du XVIIIe siècle, Lyon intègre-t-elle l'Atlantique français à son espace commercial, mais s'ouvre aussi sur l'Atlantique espagnol, principalement à partir du port de Cadix, tête de pont de la Carrera de Indias, où s'implante une importante colonie de marchands lyonnais.
L'étude des relations économiques, commerciales et financières qui se mettent alors en place entre Lyon et les espaces océaniques permet de comprendre comment une ville de l'intérieur qui fut un pôle d'impulsion du grand commerce maritime au XVIe siècle réagit à l'essor de l'économie atlantique au cours du XVIIIe siècle, comment elle s'adapte à un contexte nouveau dans lequel l'impulsion est donnée par les villes-ports, quelles connexions s'établissent avec le négoce portuaire et quelles interactions peuvent jouer entre elle et les espaces ultramarins.
Ville de foires et place bancaire de renom international au temps de ses marchands-banquiers italiens, Lyon s'impose au cours du XVIIIe siècle comme une ville manufacturière de premier plan, capitale européenne de la soierie. Au moment où les pôles d'impulsion de l'économie-monde glissent vers les ports de l'Atlantique, la cité du Rhône se repositionne par rapport aux nouveaux systèmes d'échanges que génère l'atlantisation de l'économie.
Animée par une réelle dynamique commerciale, Lyon se tourne vers les villes-ports afin de rechercher de nouveaux débouchés pour ses précieuses étoffes, ses rubans de soie, or et argent, ses articles de mercerie et de confection. Mais il lui faut aussi assurer ses approvisionnements en denrées et marchandises d'outre-mer, car les modes de consommation évoluent : le café et le sucre s'imposent désormais dans le quotidien des Lyonnais, autant que les épices et les belles cotonnades des Indes.
De son côté la Grande Fabrique exige de nouvelles matières tinctoriales, de l'indigo, de la cochenille et des bois de teinture, ainsi que les fils d'or et d'argent indispensables à la confection de ses étoffes les plus luxueuses, en attendant l'essor des manufactures de coton. Aussi, au cours du XVIIIe siècle, Lyon intègre-t-elle l'Atlantique français à son espace commercial, mais s'ouvre aussi sur l'Atlantique espagnol, principalement à partir du port de Cadix, tête de pont de la Carrera de Indias, où s'implante une importante colonie de marchands lyonnais.
L'étude des relations économiques, commerciales et financières qui se mettent alors en place entre Lyon et les espaces océaniques permet de comprendre comment une ville de l'intérieur qui fut un pôle d'impulsion du grand commerce maritime au XVIe siècle réagit à l'essor de l'économie atlantique au cours du XVIIIe siècle, comment elle s'adapte à un contexte nouveau dans lequel l'impulsion est donnée par les villes-ports, quelles connexions s'établissent avec le négoce portuaire et quelles interactions peuvent jouer entre elle et les espaces ultramarins.