Histoire de la pêche langoustière. Les "Mauritaniens" dans la tourmente du second XXe siècle
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- Nombre de pages414
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-3100-0
- EAN9782753531000
- Date de parution11/09/2015
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
- PréfacierGérard Le Bouëdec
- PostfacierJean-Michel Le Boulanger
Résumé
L'histoire des pêches langoustières s'intéresse à une population littorale bretonne et à son activité maritime dans sa globalité. Elle permet de comprendre les tentatives d'adaptation d'une activité halieutique issue d'une structure portuaire traditionnelle et artisanale. La pêche à la langouste, à Douarnenez puis à Camaret, a été, au début du XXe siècle, une activité de substitution de la pêche sardinière.
Les pêcheurs langoustiers, appelés « Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes langoustiers en évolution permanente.
Si celui de Camaret conserve un modèle traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans les deux ports, la pêche langoustière passe d'une pêche coloniale à une pêche d'exploitation d'un pays du Sud, d'une pêche locale à une pêche européenne. Avec la nécessité de pêcher, les hommes s'adaptent à la conjoncture, mais ils ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité.
La mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).
Les pêcheurs langoustiers, appelés « Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes langoustiers en évolution permanente.
Si celui de Camaret conserve un modèle traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans les deux ports, la pêche langoustière passe d'une pêche coloniale à une pêche d'exploitation d'un pays du Sud, d'une pêche locale à une pêche européenne. Avec la nécessité de pêcher, les hommes s'adaptent à la conjoncture, mais ils ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité.
La mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).
L'histoire des pêches langoustières s'intéresse à une population littorale bretonne et à son activité maritime dans sa globalité. Elle permet de comprendre les tentatives d'adaptation d'une activité halieutique issue d'une structure portuaire traditionnelle et artisanale. La pêche à la langouste, à Douarnenez puis à Camaret, a été, au début du XXe siècle, une activité de substitution de la pêche sardinière.
Les pêcheurs langoustiers, appelés « Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes langoustiers en évolution permanente.
Si celui de Camaret conserve un modèle traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans les deux ports, la pêche langoustière passe d'une pêche coloniale à une pêche d'exploitation d'un pays du Sud, d'une pêche locale à une pêche européenne. Avec la nécessité de pêcher, les hommes s'adaptent à la conjoncture, mais ils ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité.
La mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).
Les pêcheurs langoustiers, appelés « Mauritaniens », tentent de préserver leur modèle artisanal propre, tout en acceptant les adaptations rendues nécessaires par la modernité économique et technique. Ils intègrent également le nouveau cadre politique et législatif qui leur est imposé, mais avec plus de difficultés car celui-ci bouleverse leur liberté. Les modifications successives donnent naissance à deux systèmes langoustiers en évolution permanente.
Si celui de Camaret conserve un modèle traditionnel, celui de Douarnenez évolue vers un modèle semi-industriel. Dans les deux ports, la pêche langoustière passe d'une pêche coloniale à une pêche d'exploitation d'un pays du Sud, d'une pêche locale à une pêche européenne. Avec la nécessité de pêcher, les hommes s'adaptent à la conjoncture, mais ils ne maîtrisent pas les enjeux politiques et économiques de leur activité.
La mort de la pêche à la langouste en 1990 révèle une incompatibilité entre une exploitation modernisée intensive à grande échelle et une ressource fragile au stock limité. À travers sa thématique maritime, cet ouvrage aborde de nombreux champs de recherche du XXe siècle (politiques et économiques).