L'amour harcelant

Par : Elena Ferrante
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  • Nombre de pages224
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-287401-7
  • EAN9782072874017
  • Date de parution06/02/2020
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Gallimard
  • TraducteurJean-Noël Schifano

Résumé

'À la maison elle vivait humble et fuyante. Mais je soupçonnais, exactement comme mon père, que hors de la maison elle riait différemment, respirait différemment, orchestrait les mouvements de son corps de manière à laisser tout le monde éberlué.' Delia est depuis longtemps habituée aux frasques de sa mère fantasque. Mais le jour où celle-ci est retrouvée mystérieusement noyée, Delia s'interroge.
Qui était vraiment Amalia? La clé se trouve peut-être au cour de l'histoire familiale. Dans l'atmosphère du Naples d'antan, la quête de l'héroïne est parsemée de rencontres réanimant les violences du passé. Le regard qu'elle porte sur sa mère, à la fois tendre et douloureux, suit les inflexions d'une plume sensuelle et désespérée.
'À la maison elle vivait humble et fuyante. Mais je soupçonnais, exactement comme mon père, que hors de la maison elle riait différemment, respirait différemment, orchestrait les mouvements de son corps de manière à laisser tout le monde éberlué.' Delia est depuis longtemps habituée aux frasques de sa mère fantasque. Mais le jour où celle-ci est retrouvée mystérieusement noyée, Delia s'interroge.
Qui était vraiment Amalia? La clé se trouve peut-être au cour de l'histoire familiale. Dans l'atmosphère du Naples d'antan, la quête de l'héroïne est parsemée de rencontres réanimant les violences du passé. Le regard qu'elle porte sur sa mère, à la fois tendre et douloureux, suit les inflexions d'une plume sensuelle et désespérée.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Superbement construit mais d'un réalisme cru et dérangeant
A Naples, la narratrice Delia se rend aux obsèques de sa mère, retrouvée noyée dans la mer. Le père, séparé de sa femme depuis des décennies après une relation violente marquée par la jalousie, ne s’est pas déplacé. En revanche, resurgit un vieil ami de la morte, l’étrange Caserta, qui avait tant marqué Delia enfant et son père, convaincus qu’une relation coupable liait cet homme à la sensuelle Amalia. Alors que Delia se lance sur les traces de sa mère pour comprendre sa mort, les souvenirs affluent au point de mêler passé et présent en d’étonnantes superpositions : son retour sur les lieux de son enfance fait ainsi remonter à la surface des images profondément enfouies qui viennent lui faire revivre son enfance dans les années soixante, cette fois du point de vue de sa mère tel qu’elle parvient à l’imaginer, elle qui, désormais parvenue au même âge, lui ressemble tant. Le pivot de cette anamorphose entre deux époques et deux personnages est la ville de Naples, qui imprègne les pages d’une ambiance trouble et délétère, inquiétante au final, au travers de quartiers populaires toujours sous la pluie, où résonnent les accents du dialecte local, et où une femme semble ne pouvoir faire un pas sans se faire harceler. Une sensation de malaise m’a accompagnée tout au long de ma lecture, cette atmosphère méphitique enveloppant des personnages globalement assez minables et peu sympathiques, tous obsédés par la perversité supposée d’une femme, objet de tous les fantasmes et donc de tous les soupçons, et pourtant la seule à être restée finalement au-dessus de la mêlée des rivalités et des sentiments sordides. Si j’ai admiré l’habileté de construction du récit et la capacité de l’auteur à restituer avec véracité la trouble complexité des personnages, j’ai trouvé cette histoire d’amour-haine pesante et déprimante, voire profondément glauque et dérangeante tant tout y est malsain. On ne se remet pas si facilement de tant de réalisme cru, où tout n'est que violence à l’encontre des femmes.
A Naples, la narratrice Delia se rend aux obsèques de sa mère, retrouvée noyée dans la mer. Le père, séparé de sa femme depuis des décennies après une relation violente marquée par la jalousie, ne s’est pas déplacé. En revanche, resurgit un vieil ami de la morte, l’étrange Caserta, qui avait tant marqué Delia enfant et son père, convaincus qu’une relation coupable liait cet homme à la sensuelle Amalia. Alors que Delia se lance sur les traces de sa mère pour comprendre sa mort, les souvenirs affluent au point de mêler passé et présent en d’étonnantes superpositions : son retour sur les lieux de son enfance fait ainsi remonter à la surface des images profondément enfouies qui viennent lui faire revivre son enfance dans les années soixante, cette fois du point de vue de sa mère tel qu’elle parvient à l’imaginer, elle qui, désormais parvenue au même âge, lui ressemble tant. Le pivot de cette anamorphose entre deux époques et deux personnages est la ville de Naples, qui imprègne les pages d’une ambiance trouble et délétère, inquiétante au final, au travers de quartiers populaires toujours sous la pluie, où résonnent les accents du dialecte local, et où une femme semble ne pouvoir faire un pas sans se faire harceler. Une sensation de malaise m’a accompagnée tout au long de ma lecture, cette atmosphère méphitique enveloppant des personnages globalement assez minables et peu sympathiques, tous obsédés par la perversité supposée d’une femme, objet de tous les fantasmes et donc de tous les soupçons, et pourtant la seule à être restée finalement au-dessus de la mêlée des rivalités et des sentiments sordides. Si j’ai admiré l’habileté de construction du récit et la capacité de l’auteur à restituer avec véracité la trouble complexité des personnages, j’ai trouvé cette histoire d’amour-haine pesante et déprimante, voire profondément glauque et dérangeante tant tout y est malsain. On ne se remet pas si facilement de tant de réalisme cru, où tout n'est que violence à l’encontre des femmes.
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