Errances, avec un coffre bleu et deux oiseaux

Par : Joël Roussiez, Philippe Ruault

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  • Nombre de pages180
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-64516-4
  • EAN9782402645164
  • Date de parution01/01/1995
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille35 Mo
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Le t...

Résumé

Voici le récit d'une expérience singulière, celle d'un vagabondage perpétuel, qui n'est ni d'exil, ni de fuite, mais tout entier voué, semble-t-il, à ce pur plaisir, aussi difficile à définir que précieux à éprouver : celui de ne pas peser sur le monde. Plaisir fragile, plaisir discret de cette longue flânerie d'allure désinvolte, mais qui requiert aussi toute l'habileté du funambule. Car, pour accéder à cet état, sans doute faut-il se défaire, non pas une fois mais chaque jour, à chaque instant, à chaque regard, du poids de la peur, de toutes ces peurs insidieuses, insistantes, secrètes ou ostensibles qui alourdissent le corps et voilent la sensibilité...
Ainsi les mille facettes de la mort dans la vie rôdent, piègent, ombrent la marche, ainsi tout ce qui enclot, immobilise, menace et détruit la vie est, encore et toujours, là. Nous ne sommes pas dans une idylle mais c'est dans l'attention singulière, précise et insouciante à la fois, à l'éviter que se préserve, discontinue, rythmique, l'expérience même dont ce récit déploie sa force - si faible à tant d'égards -, celle peut-être que nous envions aux oiseaux.
Voici le récit d'une expérience singulière, celle d'un vagabondage perpétuel, qui n'est ni d'exil, ni de fuite, mais tout entier voué, semble-t-il, à ce pur plaisir, aussi difficile à définir que précieux à éprouver : celui de ne pas peser sur le monde. Plaisir fragile, plaisir discret de cette longue flânerie d'allure désinvolte, mais qui requiert aussi toute l'habileté du funambule. Car, pour accéder à cet état, sans doute faut-il se défaire, non pas une fois mais chaque jour, à chaque instant, à chaque regard, du poids de la peur, de toutes ces peurs insidieuses, insistantes, secrètes ou ostensibles qui alourdissent le corps et voilent la sensibilité...
Ainsi les mille facettes de la mort dans la vie rôdent, piègent, ombrent la marche, ainsi tout ce qui enclot, immobilise, menace et détruit la vie est, encore et toujours, là. Nous ne sommes pas dans une idylle mais c'est dans l'attention singulière, précise et insouciante à la fois, à l'éviter que se préserve, discontinue, rythmique, l'expérience même dont ce récit déploie sa force - si faible à tant d'égards -, celle peut-être que nous envions aux oiseaux.