Education et identité. De Piaget à Spinoza
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages94
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-46023-2
- EAN9782296460232
- Date de parution01/04/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La plupart des pédagogies sont fondées sur des théories du développement cognitif. Nombre d'entre elles tentent de répondre à la question : comment l'enfant apprend ? et relativement peu pourquoi ? L'auteur tentera, pour sa part, d'apporter quelques éléments de réponse à cette dernière question. Elle nous renvoie en amont du cognitif, à ce que l'on appelle le conatif, c'est-à-dire ce qui mobilise le cognitif.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
La plupart des pédagogies sont fondées sur des théories du développement cognitif. Nombre d'entre elles tentent de répondre à la question : comment l'enfant apprend ? et relativement peu pourquoi ? L'auteur tentera, pour sa part, d'apporter quelques éléments de réponse à cette dernière question. Elle nous renvoie en amont du cognitif, à ce que l'on appelle le conatif, c'est-à-dire ce qui mobilise le cognitif.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.
L'homme n'est pas (d'abord) un être de connaissance, mais de désir dit Spinoza. A quelle condition la libido (c'est-à-dire le désir) peut-elle être canalisée en libido sciendi, voilà la question qui paraît fondamentale. Or ce désir est d'abord, chez l'enfant et plus tard chez l'adulte, un désir identitaire. Lorsque l'enfant apprend, ce n'est pas pour le plaisir d'apprendre mais parce qu'il souhaite recevoir de la part de ses modèles identificatoires, en retour de son acte d'apprentissage, une gratification narcissique qui le conforte dans sa construction identitaire.
C'est sur ce mécanisme qu'il faut bâtir nos pédagogies.