Education, culture, développement : quelles relations ?. L'Exemple de la Guinée Conakry
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- Nombre de pages300
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-19834-0
- EAN9782296198340
- Date de parution01/09/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille10 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Bien que le champ d'observation et de démonstration se limite à la Guinée Conakry, où l'auteur a eu l'occasion d'effectuer plusieurs missions de longue durée, cet ouvrage a l'ambition de contribuer à une réflexion plus générale sur les rapports entre culture, éducation et développement. Il tente de confronter les éléments culturels de la société traditionnelle à ceux qui sous-tendent les modèles de développement véhiculés par le " milieu développementiste " et de déceler leurs influences respectives sur l'acquisition et l'usage des apprentissages.
L'auteur suggère que l'échec patent des politiques éducatives dans les pays en développement de l'Afrique de l'Ouest ne prend pas sa source dans le caractère exogène, c'est-à-dire occidental, des systèmes scolaires, mais au contraire dans les résistances que lui opposent tant la " mentalité primordiale " que le " milieu développementiste " au nom de la protection des cultures traditionnelles. Cette conception de la culture, plus patrimoniale qu'adaptative, provoque une confusion lourde de conséquences entre acculturation et aliénation où s'origine, en particulier, le faible rendement externe de l'école formelle.
L'auteur suggère que l'échec patent des politiques éducatives dans les pays en développement de l'Afrique de l'Ouest ne prend pas sa source dans le caractère exogène, c'est-à-dire occidental, des systèmes scolaires, mais au contraire dans les résistances que lui opposent tant la " mentalité primordiale " que le " milieu développementiste " au nom de la protection des cultures traditionnelles. Cette conception de la culture, plus patrimoniale qu'adaptative, provoque une confusion lourde de conséquences entre acculturation et aliénation où s'origine, en particulier, le faible rendement externe de l'école formelle.
Bien que le champ d'observation et de démonstration se limite à la Guinée Conakry, où l'auteur a eu l'occasion d'effectuer plusieurs missions de longue durée, cet ouvrage a l'ambition de contribuer à une réflexion plus générale sur les rapports entre culture, éducation et développement. Il tente de confronter les éléments culturels de la société traditionnelle à ceux qui sous-tendent les modèles de développement véhiculés par le " milieu développementiste " et de déceler leurs influences respectives sur l'acquisition et l'usage des apprentissages.
L'auteur suggère que l'échec patent des politiques éducatives dans les pays en développement de l'Afrique de l'Ouest ne prend pas sa source dans le caractère exogène, c'est-à-dire occidental, des systèmes scolaires, mais au contraire dans les résistances que lui opposent tant la " mentalité primordiale " que le " milieu développementiste " au nom de la protection des cultures traditionnelles. Cette conception de la culture, plus patrimoniale qu'adaptative, provoque une confusion lourde de conséquences entre acculturation et aliénation où s'origine, en particulier, le faible rendement externe de l'école formelle.
L'auteur suggère que l'échec patent des politiques éducatives dans les pays en développement de l'Afrique de l'Ouest ne prend pas sa source dans le caractère exogène, c'est-à-dire occidental, des systèmes scolaires, mais au contraire dans les résistances que lui opposent tant la " mentalité primordiale " que le " milieu développementiste " au nom de la protection des cultures traditionnelles. Cette conception de la culture, plus patrimoniale qu'adaptative, provoque une confusion lourde de conséquences entre acculturation et aliénation où s'origine, en particulier, le faible rendement externe de l'école formelle.
