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Yannick Butel

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Incertains regards
Mimèsis, le retour ?
A la vague insurrectionnelle de la modernité s'ajoute une "? nouvelle vague ? " faisant de l'oeuvre documentaire un "? point de tension ? " l'exposant à la légifération de notre époque. Du concept de "? mimèsis ? " reste, peut-être, ce que Philippe Lacoue-Labarthe réfléchit dans l'Imitation des modernes (Galilée, 1986) et qui peut s'apparenter à un distinguo entre "? mimèsis itérative ? " et "? mimèsis intensive ? ".
De la première (l'itératif), le modèle dérivé regardé serait pour ainsi dire l'objet d'une redondance où la technique s'emploierait à restituer ce que tout le monde perçoit. De la seconde, "? l'intensif ? ", la mimèsis donnerait à saisir ce qui "? est rendu présent ? ". La technique ne concernerait plus le senti que le perçu. On pourrait voir à l'endroit de cette distinction remettant en cause la "? taciturnité de l'oeuvre ? " évoquée par Derrida, la différence que Georges Bataille commentait dans Documents entre "? la représentation visuelle ? " (proche de son modèle) et "? la représentation intellectuelle ? " (se désaliénant du modèle).
Or voilà qu'après la "? vague insurrectionnelle ? " de la modernité, de la "? postmodernité? ", une "? nouvelle vague ? " propre au XXIe ? siècle, fondée sur la récurrence accrue de l'archive, du biographique, de l'actualité... et donc d'une présence augmentée du réel, innerve les réalisations artistiques. Soit un retour de l'itératif qui fait de l'oeuvre un point névralgique, voire un "? point de tension ? " puisque l'écart prêté à l'art (lieu du fictif, de l'imaginaire émancipée...) allant se réduisant inscrit ces oeuvres dans une proximité avec le quotidien.
Ce qui les expose davantage à la critique et parfois à la légifération que développe notre époque.
De la première (l'itératif), le modèle dérivé regardé serait pour ainsi dire l'objet d'une redondance où la technique s'emploierait à restituer ce que tout le monde perçoit. De la seconde, "? l'intensif ? ", la mimèsis donnerait à saisir ce qui "? est rendu présent ? ". La technique ne concernerait plus le senti que le perçu. On pourrait voir à l'endroit de cette distinction remettant en cause la "? taciturnité de l'oeuvre ? " évoquée par Derrida, la différence que Georges Bataille commentait dans Documents entre "? la représentation visuelle ? " (proche de son modèle) et "? la représentation intellectuelle ? " (se désaliénant du modèle).
Or voilà qu'après la "? vague insurrectionnelle ? " de la modernité, de la "? postmodernité? ", une "? nouvelle vague ? " propre au XXIe ? siècle, fondée sur la récurrence accrue de l'archive, du biographique, de l'actualité... et donc d'une présence augmentée du réel, innerve les réalisations artistiques. Soit un retour de l'itératif qui fait de l'oeuvre un point névralgique, voire un "? point de tension ? " puisque l'écart prêté à l'art (lieu du fictif, de l'imaginaire émancipée...) allant se réduisant inscrit ces oeuvres dans une proximité avec le quotidien.
Ce qui les expose davantage à la critique et parfois à la légifération que développe notre époque.
A la vague insurrectionnelle de la modernité s'ajoute une "? nouvelle vague ? " faisant de l'oeuvre documentaire un "? point de tension ? " l'exposant à la légifération de notre époque. Du concept de "? mimèsis ? " reste, peut-être, ce que Philippe Lacoue-Labarthe réfléchit dans l'Imitation des modernes (Galilée, 1986) et qui peut s'apparenter à un distinguo entre "? mimèsis itérative ? " et "? mimèsis intensive ? ".
De la première (l'itératif), le modèle dérivé regardé serait pour ainsi dire l'objet d'une redondance où la technique s'emploierait à restituer ce que tout le monde perçoit. De la seconde, "? l'intensif ? ", la mimèsis donnerait à saisir ce qui "? est rendu présent ? ". La technique ne concernerait plus le senti que le perçu. On pourrait voir à l'endroit de cette distinction remettant en cause la "? taciturnité de l'oeuvre ? " évoquée par Derrida, la différence que Georges Bataille commentait dans Documents entre "? la représentation visuelle ? " (proche de son modèle) et "? la représentation intellectuelle ? " (se désaliénant du modèle).
Or voilà qu'après la "? vague insurrectionnelle ? " de la modernité, de la "? postmodernité? ", une "? nouvelle vague ? " propre au XXIe ? siècle, fondée sur la récurrence accrue de l'archive, du biographique, de l'actualité... et donc d'une présence augmentée du réel, innerve les réalisations artistiques. Soit un retour de l'itératif qui fait de l'oeuvre un point névralgique, voire un "? point de tension ? " puisque l'écart prêté à l'art (lieu du fictif, de l'imaginaire émancipée...) allant se réduisant inscrit ces oeuvres dans une proximité avec le quotidien.
Ce qui les expose davantage à la critique et parfois à la légifération que développe notre époque.
De la première (l'itératif), le modèle dérivé regardé serait pour ainsi dire l'objet d'une redondance où la technique s'emploierait à restituer ce que tout le monde perçoit. De la seconde, "? l'intensif ? ", la mimèsis donnerait à saisir ce qui "? est rendu présent ? ". La technique ne concernerait plus le senti que le perçu. On pourrait voir à l'endroit de cette distinction remettant en cause la "? taciturnité de l'oeuvre ? " évoquée par Derrida, la différence que Georges Bataille commentait dans Documents entre "? la représentation visuelle ? " (proche de son modèle) et "? la représentation intellectuelle ? " (se désaliénant du modèle).
Or voilà qu'après la "? vague insurrectionnelle ? " de la modernité, de la "? postmodernité? ", une "? nouvelle vague ? " propre au XXIe ? siècle, fondée sur la récurrence accrue de l'archive, du biographique, de l'actualité... et donc d'une présence augmentée du réel, innerve les réalisations artistiques. Soit un retour de l'itératif qui fait de l'oeuvre un point névralgique, voire un "? point de tension ? " puisque l'écart prêté à l'art (lieu du fictif, de l'imaginaire émancipée...) allant se réduisant inscrit ces oeuvres dans une proximité avec le quotidien.
Ce qui les expose davantage à la critique et parfois à la légifération que développe notre époque.
Les livres de Yannick Butel

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L'Adaptation Theatrale, Entre Obsolescence Et Resistance
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Incertains regards N° 12
L'imagination au point mort, et après ?. Le virus de l'interprétation
Yannick Butel
Grand Format
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Incertains regards Hors - série N° 4
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Esthétique de la médiation. Approche historique, théorique et critique d'une pratique et d’une notion
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Incertains regards Hors - série 3
Combats pour la culture, culture du combat. Scènes artistiques et sociétés en mouvement dans le monde arabo - méditerranéen
Catherine Miller, Gilles Suzanne, Yannick Butel
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15,00 €

Les pratiques transcéniques brésiliennes
Yannick Butel, Marta Isaacsson, Walter Lima Torres Neto
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Incertains regards N° 9
Arts et perspectives révolutionnaires - avec 1 CD audio
Yannick Butel
Grand Format
15,00 €

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