Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière" N° 10, Novembre 2010
Paroles libres,, paroles captives

Par : Mathias Gardet

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  • Nombre de pages229
  • PrésentationBroché
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions20,0 cm × 23,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7535-0927-6
  • EAN9782753509276
  • Date de parution14/01/2010
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

La plupart des chercheurs sur le secteur de la protection de l'enfance et de l'adolescence se confrontent à un moment donné à la tentation de savoir ce qu'il en est des principaux intéressés. Qui sont ces mineurs pris en charge ? Ont-ils laissé des traces de leur vécu dans les différentes institutions d'accueil ? Que racontent-ils d'eux-mêmes ? Qu'a-t-on fait et que peut-on faire de ces récits, quand ils existent ? La confrontation des expériences menées par des historiens sur différents corpus d'archives nous amène tout d'abord à plusieurs constatations : la présence et la prise en compte d'une parole de ces milliers de jeunes pris en charge depuis la fin du XIXe siècle est très inégale non seulement selon les époques, mais aussi selon les établissements ou organismes ; par ailleurs, l'usage qui en est fait est souvent détourné et vise rarement à constituer ou à donner valeur de témoignage.
[..] Ce dossier voudrait être une amorce de réflexion sur la place (le peu de place ?) de la parole des jeunes placés dans leurs dossiers, mais aussi une invitation pour tous les historiens et non pas seulement ceux spécialisés dans le secteur de la protection de l'enfance et de l'adolescence, a aller renouveler le regard porté sur les jeunes générations selon les périodes en les confrontant aux vécus, aux pratiques de sociabilités et aux visions portées par ces dernières sur la société adulte.
La plupart des chercheurs sur le secteur de la protection de l'enfance et de l'adolescence se confrontent à un moment donné à la tentation de savoir ce qu'il en est des principaux intéressés. Qui sont ces mineurs pris en charge ? Ont-ils laissé des traces de leur vécu dans les différentes institutions d'accueil ? Que racontent-ils d'eux-mêmes ? Qu'a-t-on fait et que peut-on faire de ces récits, quand ils existent ? La confrontation des expériences menées par des historiens sur différents corpus d'archives nous amène tout d'abord à plusieurs constatations : la présence et la prise en compte d'une parole de ces milliers de jeunes pris en charge depuis la fin du XIXe siècle est très inégale non seulement selon les époques, mais aussi selon les établissements ou organismes ; par ailleurs, l'usage qui en est fait est souvent détourné et vise rarement à constituer ou à donner valeur de témoignage.
[..] Ce dossier voudrait être une amorce de réflexion sur la place (le peu de place ?) de la parole des jeunes placés dans leurs dossiers, mais aussi une invitation pour tous les historiens et non pas seulement ceux spécialisés dans le secteur de la protection de l'enfance et de l'adolescence, a aller renouveler le regard porté sur les jeunes générations selon les périodes en les confrontant aux vécus, aux pratiques de sociabilités et aux visions portées par ces dernières sur la société adulte.