S'intéresser aux provenances (de livres comme d'autres objets), c'est rappeler que ceux-ci voyagent, que c'est peut-être là leur vocation et que c'est de ces voyages que naissent et se consolident les savoirs ; c'est aussi reconstituer des milieux intellectuels ou remettre au jour des connexions supra-nationales, ainsi que le destin d'artéfacts jadis célèbres et aujourd'hui retombés dans l'oubli. Dans un monde hyper-connecté où les actions et les pensées des uns ont si souvent des conséquences immédiates sur la vie des autres et où les idées voyagent plus que jamais, il s'agit plus largement de connaître d'où vient notre patrimoine, de quels voyages sont issus les livres que l'on lit, les oeuvres que l'on admire, qui souvent ne témoignent de rien d'autre, au-delà des polémiques sur les restitutions, que des pérégrinations du savoir.
S'intéresser aux provenances (de livres comme d'autres objets), c'est rappeler que ceux-ci voyagent, que c'est peut-être là leur vocation et que c'est de ces voyages que naissent et se consolident les savoirs ; c'est aussi reconstituer des milieux intellectuels ou remettre au jour des connexions supra-nationales, ainsi que le destin d'artéfacts jadis célèbres et aujourd'hui retombés dans l'oubli. Dans un monde hyper-connecté où les actions et les pensées des uns ont si souvent des conséquences immédiates sur la vie des autres et où les idées voyagent plus que jamais, il s'agit plus largement de connaître d'où vient notre patrimoine, de quels voyages sont issus les livres que l'on lit, les oeuvres que l'on admire, qui souvent ne témoignent de rien d'autre, au-delà des polémiques sur les restitutions, que des pérégrinations du savoir.