Comprendre N° 6, 2005
La sexualité
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- Nombre de pages327
- PrésentationBroché
- Poids0.455 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
- ISBN2-13-055401-6
- EAN9782130554011
- Date de parution24/10/2005
- ÉditeurPUF
Résumé
Le rapport à la sexualité est supposé se libéraliser et se démocratiser dans nos sociétés : le paternalisme et le moralisme, traditionnels en ces matières, seraient de moins en moins acceptés socialement. La revendication de " droits sexuels ", c'est-à-dire de droits à une vie érotique satisfaisante, soutenue par des institutions (comme un " droit au logement " ou un " droit au travail ", avec les mêmes limites), serait même à l'ordre du jour.
Pourtant, parallèlement à cette mutation sociale et politique dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation, la répression d'Etat en matière sexuelle s'est renforcée en France au point de constituer un régime d'exception. Pour les infractions dites " sexuelles ", les délais de prescription sont étendus, l'enfermement est massif, la surveillance policière et probatoire accrue, les injonctions ou obligations de soins particulièrement pesantes.
Par ailleurs, les transformations du rapport à la sexualité dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation sont, en ce début de XXIe siècle, contestées par des critiques d'inspiration religieuse et morale (au nom de la " dignité humaine ", ou de " valeurs transcendantes ") et au moyen de diverses constructions théoriques (l'ordre symbolique, les nécessités naturelles de l'évolution et de l'adaptation).
Ces attaques ont suscité des réponses de la part de philosophes libéraux (au sens " progressiste " que peut avoir ce terme) et d'autres, inspirées de l'œuvre de Michel Foucault. Les désaccords sur les prémisses intellectuelles n'ont pas empêché un accord pratique en faveur du mariage gay et lesbien, de l'homoparentalité, du respect des projets transsexuels, ou de la neutralité de l'Etat en ce qui concerne les styles de vie sexuels.
Comprendre la sexualité veut donner la mesure des transformations de notre rapport à la sexualité, des critiques qu'elles suscitent et des réponses possibles à ces critiques, en mobilisant notamment dans ce numéro le droit, la biologie, la sociologie, la psychanalyse et la philosophie par la voix de quelques-uns des meilleurs spécialistes contemporains.
Pourtant, parallèlement à cette mutation sociale et politique dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation, la répression d'Etat en matière sexuelle s'est renforcée en France au point de constituer un régime d'exception. Pour les infractions dites " sexuelles ", les délais de prescription sont étendus, l'enfermement est massif, la surveillance policière et probatoire accrue, les injonctions ou obligations de soins particulièrement pesantes.
Par ailleurs, les transformations du rapport à la sexualité dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation sont, en ce début de XXIe siècle, contestées par des critiques d'inspiration religieuse et morale (au nom de la " dignité humaine ", ou de " valeurs transcendantes ") et au moyen de diverses constructions théoriques (l'ordre symbolique, les nécessités naturelles de l'évolution et de l'adaptation).
Ces attaques ont suscité des réponses de la part de philosophes libéraux (au sens " progressiste " que peut avoir ce terme) et d'autres, inspirées de l'œuvre de Michel Foucault. Les désaccords sur les prémisses intellectuelles n'ont pas empêché un accord pratique en faveur du mariage gay et lesbien, de l'homoparentalité, du respect des projets transsexuels, ou de la neutralité de l'Etat en ce qui concerne les styles de vie sexuels.
Comprendre la sexualité veut donner la mesure des transformations de notre rapport à la sexualité, des critiques qu'elles suscitent et des réponses possibles à ces critiques, en mobilisant notamment dans ce numéro le droit, la biologie, la sociologie, la psychanalyse et la philosophie par la voix de quelques-uns des meilleurs spécialistes contemporains.
Le rapport à la sexualité est supposé se libéraliser et se démocratiser dans nos sociétés : le paternalisme et le moralisme, traditionnels en ces matières, seraient de moins en moins acceptés socialement. La revendication de " droits sexuels ", c'est-à-dire de droits à une vie érotique satisfaisante, soutenue par des institutions (comme un " droit au logement " ou un " droit au travail ", avec les mêmes limites), serait même à l'ordre du jour.
Pourtant, parallèlement à cette mutation sociale et politique dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation, la répression d'Etat en matière sexuelle s'est renforcée en France au point de constituer un régime d'exception. Pour les infractions dites " sexuelles ", les délais de prescription sont étendus, l'enfermement est massif, la surveillance policière et probatoire accrue, les injonctions ou obligations de soins particulièrement pesantes.
Par ailleurs, les transformations du rapport à la sexualité dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation sont, en ce début de XXIe siècle, contestées par des critiques d'inspiration religieuse et morale (au nom de la " dignité humaine ", ou de " valeurs transcendantes ") et au moyen de diverses constructions théoriques (l'ordre symbolique, les nécessités naturelles de l'évolution et de l'adaptation).
Ces attaques ont suscité des réponses de la part de philosophes libéraux (au sens " progressiste " que peut avoir ce terme) et d'autres, inspirées de l'œuvre de Michel Foucault. Les désaccords sur les prémisses intellectuelles n'ont pas empêché un accord pratique en faveur du mariage gay et lesbien, de l'homoparentalité, du respect des projets transsexuels, ou de la neutralité de l'Etat en ce qui concerne les styles de vie sexuels.
Comprendre la sexualité veut donner la mesure des transformations de notre rapport à la sexualité, des critiques qu'elles suscitent et des réponses possibles à ces critiques, en mobilisant notamment dans ce numéro le droit, la biologie, la sociologie, la psychanalyse et la philosophie par la voix de quelques-uns des meilleurs spécialistes contemporains.
Pourtant, parallèlement à cette mutation sociale et politique dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation, la répression d'Etat en matière sexuelle s'est renforcée en France au point de constituer un régime d'exception. Pour les infractions dites " sexuelles ", les délais de prescription sont étendus, l'enfermement est massif, la surveillance policière et probatoire accrue, les injonctions ou obligations de soins particulièrement pesantes.
Par ailleurs, les transformations du rapport à la sexualité dans le sens de la libéralisation et de la démocratisation sont, en ce début de XXIe siècle, contestées par des critiques d'inspiration religieuse et morale (au nom de la " dignité humaine ", ou de " valeurs transcendantes ") et au moyen de diverses constructions théoriques (l'ordre symbolique, les nécessités naturelles de l'évolution et de l'adaptation).
Ces attaques ont suscité des réponses de la part de philosophes libéraux (au sens " progressiste " que peut avoir ce terme) et d'autres, inspirées de l'œuvre de Michel Foucault. Les désaccords sur les prémisses intellectuelles n'ont pas empêché un accord pratique en faveur du mariage gay et lesbien, de l'homoparentalité, du respect des projets transsexuels, ou de la neutralité de l'Etat en ce qui concerne les styles de vie sexuels.
Comprendre la sexualité veut donner la mesure des transformations de notre rapport à la sexualité, des critiques qu'elles suscitent et des réponses possibles à ces critiques, en mobilisant notamment dans ce numéro le droit, la biologie, la sociologie, la psychanalyse et la philosophie par la voix de quelques-uns des meilleurs spécialistes contemporains.
