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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 22
Le règne du vivant
Avis posté le 2014-09-12
Ecolo
Une très belle écriture, pour ce roman écologique où on suit l’engagement de Magnus Wallace à travers la voix de Gérald, journaliste photographe.
Ce qui m’a dérangé c’est le narrateur qui n’est pas le militant écologique mais le journaliste qui filme. Il est là pour montrer à tout le monde ce qui se passe, mais il n’est pas vraiment engagé comme l’est Magnus Wallace, pour le narrateur il y a de la curiosité et de l’admiration face à l’équipage et au militant.
Je n’étais pas vraiment attirée par le sujet et pourtant il me touche beaucoup, mais dans un livre j’avais peur d’être déçue que ce ne soit pas vraiment un roman, mais plus un récit écologique, un plaidoyer. Et j’ai eu raison, ce n’est pas vraiment un roman, mais l’écriture est belle, les descriptions sont poétiques, crues, parfois violentes mais toujours avec une écriture sensible et pleine d’élégance.
Qu’on soit sensible à la cause écolo ou pas, ce livre est très touchant, comment rester insensible devant ses hommes qui n’ont aucune limite quand ils ont leurs proies devant eux ? Alors que cette pêche est illégale ? Rien n’est épargné au lecteur, un livre avec des cadavres dépecés rejetés à la mer, des animaux torturés, la corruption, le trafic… tout y passe dans le récit.
Pour moi il y a trop de dialogue et de longs discours théoriques dans ce récit ce qui rend la lecture un peu trop ennuyante, il n’y a pas de suspense on sait ce qui va arriver quand on lit ce livre. Heureusement que l’auteur a une belle écriture et que ce livre est court.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/12/le-regne-du-vivant-alice-ferney-rentreelitteraire-lecture/
Une très belle écriture, pour ce roman écologique où on suit l’engagement de Magnus Wallace à travers la voix de Gérald, journaliste photographe.
Ce qui m’a dérangé c’est le narrateur qui n’est pas le militant écologique mais le journaliste qui filme. Il est là pour montrer à tout le monde ce qui se passe, mais il n’est pas vraiment engagé comme l’est Magnus Wallace, pour le narrateur il y a de la curiosité et de l’admiration face à l’équipage et au militant.
Je n’étais pas vraiment attirée par le sujet et pourtant il me touche beaucoup, mais dans un livre j’avais peur d’être déçue que ce ne soit pas vraiment un roman, mais plus un récit écologique, un plaidoyer. Et j’ai eu raison, ce n’est pas vraiment un roman, mais l’écriture est belle, les descriptions sont poétiques, crues, parfois violentes mais toujours avec une écriture sensible et pleine d’élégance.
Qu’on soit sensible à la cause écolo ou pas, ce livre est très touchant, comment rester insensible devant ses hommes qui n’ont aucune limite quand ils ont leurs proies devant eux ? Alors que cette pêche est illégale ? Rien n’est épargné au lecteur, un livre avec des cadavres dépecés rejetés à la mer, des animaux torturés, la corruption, le trafic… tout y passe dans le récit.
Pour moi il y a trop de dialogue et de longs discours théoriques dans ce récit ce qui rend la lecture un peu trop ennuyante, il n’y a pas de suspense on sait ce qui va arriver quand on lit ce livre. Heureusement que l’auteur a une belle écriture et que ce livre est court.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/12/le-regne-du-vivant-alice-ferney-rentreelitteraire-lecture/

Orphelins de Dieu
Avis posté le 2014-09-11
- noir
- violent
Vengeance
Orphelins de Dieu c’est une rencontre entre Vénérande, jeune paysanne qui vit dans un coin reculé de la garrigue corse avec son frère à qui on a coupé la langue. Et « l’Infernu » un vieil homme, tueur à gage.
C’est aussi l’histoire d’une vengeance, Vénérande va trouver le tueur à gages pour venger son frère qu’une bande de hors-la-loi a laissé pour mort après lui avoir coupé la langue.
La vengeance ça coute cher, Vénérande va le comprendre. Tout au long de cette histoire de « l’Infernu » va revenir sur ses souvenirs de jeunesse, ses illusions perdues, son combat, et sa vie qui aurait pu être différente s’il n’avait pas choisi de devenir comme ses compagnons, un voleur et un tueur, pour lutter contre l’occupation française.
Ce livre, nous livre une réflexion profonde sur les conséquences de ses choix, avec en plus, la Corse, merveilleuse, décrite avec soin par l’auteur.
Ce livre, c’est comme un western, des justiciers épris de vengeance qui se considèrent comme abandonné par Dieu. Une écriture noire, violente et brutale, où la mort est très présente dans ce livre qui oblige à prendre son temps pour suivre le cheminement de l’auteur sur le chemin de la vengeance.
La narration à plusieurs voix permet d’apprécier le point de vue de chacun tout au long de l’histoire, même si souvent ça change de narrateur sans prévenir le lecteur.
C’est un récit intéressant malgré une histoire très sombre.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/11/orphelins-de-dieu-marc-biancarrelli-rentreelitteraire-lecture/
Orphelins de Dieu c’est une rencontre entre Vénérande, jeune paysanne qui vit dans un coin reculé de la garrigue corse avec son frère à qui on a coupé la langue. Et « l’Infernu » un vieil homme, tueur à gage.
C’est aussi l’histoire d’une vengeance, Vénérande va trouver le tueur à gages pour venger son frère qu’une bande de hors-la-loi a laissé pour mort après lui avoir coupé la langue.
La vengeance ça coute cher, Vénérande va le comprendre. Tout au long de cette histoire de « l’Infernu » va revenir sur ses souvenirs de jeunesse, ses illusions perdues, son combat, et sa vie qui aurait pu être différente s’il n’avait pas choisi de devenir comme ses compagnons, un voleur et un tueur, pour lutter contre l’occupation française.
Ce livre, nous livre une réflexion profonde sur les conséquences de ses choix, avec en plus, la Corse, merveilleuse, décrite avec soin par l’auteur.
Ce livre, c’est comme un western, des justiciers épris de vengeance qui se considèrent comme abandonné par Dieu. Une écriture noire, violente et brutale, où la mort est très présente dans ce livre qui oblige à prendre son temps pour suivre le cheminement de l’auteur sur le chemin de la vengeance.
La narration à plusieurs voix permet d’apprécier le point de vue de chacun tout au long de l’histoire, même si souvent ça change de narrateur sans prévenir le lecteur.
C’est un récit intéressant malgré une histoire très sombre.
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Photos volées
Avis posté le 2014-09-10
- XXIe siècle
- Paris
- Ennuyant
Dur à lire
Roman très dur à lire pour moi, une écriture sèche, trop proche de l’oral, avec des paragraphes pas très clair, des discussions sans ponctualités, balancées comme ça dans le paragraphe sans savoir où fini la phrase du narrateur et où commence celle de son interlocuteur. Sans comprendre qui dit quoi ?
C’est brouillon pour moi, comme une cacophonie persistante et qui fini par donner la migraine.
Je ne dis pas que le livre n’a aucun intérêt, on retrouve les états d’âme d’un gars de 58 ans, se retrouvant au chômage, n’ayant pas assez cotisé, ne pouvant pas accéder à la préretraite. Anciennement photographe et qui se décide à remettre de l’ordre dans ses photos, dans sa vie. On est dans sa tête, dans ses errements, et parfois (et même souvent) on s’y perd.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas lire ce livre, mais moi je n’ai pas aimé cette lecture, car je ne me suis pas retrouvé dans cette écriture.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/10/photos-volees-dominique-fabre-lecture-rentree-litteraire/
Roman très dur à lire pour moi, une écriture sèche, trop proche de l’oral, avec des paragraphes pas très clair, des discussions sans ponctualités, balancées comme ça dans le paragraphe sans savoir où fini la phrase du narrateur et où commence celle de son interlocuteur. Sans comprendre qui dit quoi ?
C’est brouillon pour moi, comme une cacophonie persistante et qui fini par donner la migraine.
Je ne dis pas que le livre n’a aucun intérêt, on retrouve les états d’âme d’un gars de 58 ans, se retrouvant au chômage, n’ayant pas assez cotisé, ne pouvant pas accéder à la préretraite. Anciennement photographe et qui se décide à remettre de l’ordre dans ses photos, dans sa vie. On est dans sa tête, dans ses errements, et parfois (et même souvent) on s’y perd.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas lire ce livre, mais moi je n’ai pas aimé cette lecture, car je ne me suis pas retrouvé dans cette écriture.
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Constellation
Avis posté le 2014-09-08
- Inattendu
- Passionnant
- roman
- rentree litteraire
Bon roman
Une très belle découverte, je connais Marcel Cerdan, de nom, comme boxeur et comme amant d’Edith Piaf, mais avant de lire ce roman ça s’arrêtait là, question de génération. Je ne crois même pas avoir été au courant qu’il était mort dans le crash du constellation lors du vol Paris – New York du 27 octobre 1949.
Aujourd’hui je pourrais en dire beaucoup plus sur lui et sur les passagers qui étaient dans cet avion, certes il y a une part de romance sur les scènes dans l’avion, mais pour le reste j’apprécie le travail de l’auteur d’avoir chercher à en savoir plus sur chacun des passagers de l’avion.
J’ai aimé lire des chapitres relatant les faits réels de ce crash, tel que ça a été retranscrit dans les médias et vécu à cette époque là, mais aussi les chapitres présentant les passagers, les petites anecdotes dans l’avion … L’alternance entre les faits réels, la présentation des passagers et la romance donne une autre dimension au roman. Ce n’est pas QUE l’histoire du crash du constellation. Je me suis intéressée aux personnages, j’avais envie d’en apprendre plus sur eux.
L’auteur s’est très bien documenté pour nous livrer ici un roman / enquête sur le crash du constellation reliant Paris à New York le 27 octobre 1949. Il a su donner vie aux différents passagers et membres de l’équipage de ce vol, ce qui m’a beaucoup plu et fait apprécier cette lecture.
Ce livre n’est pas un énième livre relatant le crash aérien du vol Paris – New-York du 27 octobre 1949, mais bien un roman agréable à lire.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/08/constellation-adrien-bosc-lecture-rentree-litteraire/
Une très belle découverte, je connais Marcel Cerdan, de nom, comme boxeur et comme amant d’Edith Piaf, mais avant de lire ce roman ça s’arrêtait là, question de génération. Je ne crois même pas avoir été au courant qu’il était mort dans le crash du constellation lors du vol Paris – New York du 27 octobre 1949.
Aujourd’hui je pourrais en dire beaucoup plus sur lui et sur les passagers qui étaient dans cet avion, certes il y a une part de romance sur les scènes dans l’avion, mais pour le reste j’apprécie le travail de l’auteur d’avoir chercher à en savoir plus sur chacun des passagers de l’avion.
J’ai aimé lire des chapitres relatant les faits réels de ce crash, tel que ça a été retranscrit dans les médias et vécu à cette époque là, mais aussi les chapitres présentant les passagers, les petites anecdotes dans l’avion … L’alternance entre les faits réels, la présentation des passagers et la romance donne une autre dimension au roman. Ce n’est pas QUE l’histoire du crash du constellation. Je me suis intéressée aux personnages, j’avais envie d’en apprendre plus sur eux.
L’auteur s’est très bien documenté pour nous livrer ici un roman / enquête sur le crash du constellation reliant Paris à New York le 27 octobre 1949. Il a su donner vie aux différents passagers et membres de l’équipage de ce vol, ce qui m’a beaucoup plu et fait apprécier cette lecture.
Ce livre n’est pas un énième livre relatant le crash aérien du vol Paris – New-York du 27 octobre 1949, mais bien un roman agréable à lire.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/08/constellation-adrien-bosc-lecture-rentree-litteraire/

Un monde flamboyant
Avis posté le 2014-09-08
- Ennuyant
une grosse déception
Dès l’avant-propos, le ton est donné, le lecteur se trouve étouffé par des phrases trop longues et bien trop lourdes. A croire que l’auteur veut nous donner une indigestion. Tout au long de la lecture, les descriptions sont telles que ça en devient pesant et très indigeste.
Le fait d’avoir écrit ce roman, comme une fausse enquête d’un critique d’art, ou étude universitaire, avec des chapitres relatant des parties d’un pseudo journal intime de l’artiste, et des chapitres donnant voix à ces proches ne m’attirent pas du tout. ça peut intéresser ceux qui aime ce genre d'enquête de critique d'art mais pour les autres ça en fera un roman ennuyeux.
Tout ceci donne un contexte trop intellectuel au roman, il n’y a pas d’émotion qui passe tout au long de la lecture. J’ai vraiment eu l’impression de lire une vraie critique d’art et je n’ai pas du tout aimé. Je ne m’attends pas à ça quand j’ouvre un roman. Il manque le romanesque et envoûtement qui font que la lecture d’un roman reste un agréable moment. Ici j’ai eu vraiment beaucoup de mal à lire ce livre.
J'ai vraiment eu beaucoup de mal à finir ce roman, que si ce n'était pas dans le cadre des lecteurs VIP pour la rentrée littéraire, je n'aurais jamais dépassé l'avant-propos !
Aucun point positif à souligner dans ce roman pour ma part.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/08/un-monde-flamboyant-siri-hustvedt-lecture-rentree-litteraire/
Dès l’avant-propos, le ton est donné, le lecteur se trouve étouffé par des phrases trop longues et bien trop lourdes. A croire que l’auteur veut nous donner une indigestion. Tout au long de la lecture, les descriptions sont telles que ça en devient pesant et très indigeste.
Le fait d’avoir écrit ce roman, comme une fausse enquête d’un critique d’art, ou étude universitaire, avec des chapitres relatant des parties d’un pseudo journal intime de l’artiste, et des chapitres donnant voix à ces proches ne m’attirent pas du tout. ça peut intéresser ceux qui aime ce genre d'enquête de critique d'art mais pour les autres ça en fera un roman ennuyeux.
Tout ceci donne un contexte trop intellectuel au roman, il n’y a pas d’émotion qui passe tout au long de la lecture. J’ai vraiment eu l’impression de lire une vraie critique d’art et je n’ai pas du tout aimé. Je ne m’attends pas à ça quand j’ouvre un roman. Il manque le romanesque et envoûtement qui font que la lecture d’un roman reste un agréable moment. Ici j’ai eu vraiment beaucoup de mal à lire ce livre.
J'ai vraiment eu beaucoup de mal à finir ce roman, que si ce n'était pas dans le cadre des lecteurs VIP pour la rentrée littéraire, je n'aurais jamais dépassé l'avant-propos !
Aucun point positif à souligner dans ce roman pour ma part.
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La belle de l'étoile
Avis posté le 2014-08-27
Je suis restée sur ma faim !
Ce livre retrace la vie d’une fille deuil qui par culpabilité cherche à payer pour ce qui est arrivé à l’homme de sa vie. Pour ça elle va partir loin, sur l’île de Saint Pierre dans l’Atlantique nord. Une histoire sans suspense, mais bien ficelée. Un roman qui aurait pu être très sympathique à lire si on n’était pas étouffé par une description bien trop lourde et des mots et expressions venus de cette île ce qui ne facilite pas la compréhension des descriptions par le lecteur.
Le déroulement de l’histoire fut sans suspense pour ma part, j’avais deviné, mais la fin m’a laissé sur ma « faim ». Beaucoup de question reste sans réponse.
Retrouvez ma chronique complète ici : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/08/27/la-belle-de-letoile-nadia-galy-lecture-rentree-litteraire/
Ce livre retrace la vie d’une fille deuil qui par culpabilité cherche à payer pour ce qui est arrivé à l’homme de sa vie. Pour ça elle va partir loin, sur l’île de Saint Pierre dans l’Atlantique nord. Une histoire sans suspense, mais bien ficelée. Un roman qui aurait pu être très sympathique à lire si on n’était pas étouffé par une description bien trop lourde et des mots et expressions venus de cette île ce qui ne facilite pas la compréhension des descriptions par le lecteur.
Le déroulement de l’histoire fut sans suspense pour ma part, j’avais deviné, mais la fin m’a laissé sur ma « faim ». Beaucoup de question reste sans réponse.
Retrouvez ma chronique complète ici : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/08/27/la-belle-de-letoile-nadia-galy-lecture-rentree-litteraire/