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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 13
Rien ne s'oppose à la nuit
Avis posté le 2013-05-14
Mes 3 bonnes raisons de lire ce livre
Alors si je devais convaincre les derniers résistants à ouvrir ces pages, voilà au moins 3 bonnes raisons :
le côté saga familiale : j'ai aimé moi, cette première partie du livre ou De Vigan présente sa famille, à la 3ème personne comme une grande histoire familiale avec ses joies et ses difficultés. Ses grand parents : sa grand mère, belle, solaire pleine d'optimisme ; son grand père, sur de lui, beau parleur, avec déjà, distillé ça et là, quelques passages montrant ses potentielles défaillances. Et puis, les moments que l'on partage de la jeunesse de sa mère avec ses frères et sœurs, grandissant dans une ambiance bobo avant l'heure. J'aurai voulu que ça continue, de la même manière , plus longtemps…Je me suis attachée à certains personnages : le grand frère Barthélémy, protecteur, Justine, la jeune sœur rebelle….La suite du livre s'attachera à nous entraîner dans la foulée de Lucille. Lucille si belle (Non, mais la photo de la couverture, quoi ! Elle était magnifique)
La réflexion sur l'écriture. C'est quoi écrire ? Pour un auteur comme De Vigan, déjà connue, reconnue ? pour sa mère, jamais publiée ? Dans quels processus entre-t-on quand on écrit ? Et quand c'est son histoire qu'on écrit, à quel prix le fait-on ? Et quand au delà de soi, c'est de sa famille, dont on se rend compte qu'il y a tellement de parts d'ombre. Quelle légitimité ? Ces questions sont présentes tout au long du récit, et on comprend, au vue du sujet, des nuits blanches qu'elle a du traversées pendant l'écriture (et après sans doute)
le volet ethnographique, de plongée dans la folie de Lucile, de tragédie familiale. de réflexion sur la mémoire familiale. Je dis volontairement ethnographique parce que c'est parfois écrit avec pas mal de recul, bien qu'elle s'en défende page après page. Elle est en particulier assez peu démonstratives sur ses sentiments vis à vis des moments de rejet qu'a pu avoir sa mère envers elle (par exemple), sur la relation différente que sa sœur a pu nouer…Mais moi, ça ne m'a pas dérangé. Je dirais même au contraire ; l'inverse m'aurait gênée, c'est pour ça que je ne voulais pas le lire au départ. Pas de pathos, j'ai à peine eu les larmes aux yeux, ce qui est chez moi représentative, je suis une vraie fontaine ambulante, je démarre au quart de tour. Qu'est-ce que c'est d'avoir une mère qui plonge quand on est adolescente ? Et comment on doit se construire malgré tout. Avancer. Ou pas. Qu'hérite-t-on de ça, parce qu'on en hérite forcément, un peu. Parce que le résilience, ce n'est pas tout effacer.
Alors si je devais convaincre les derniers résistants à ouvrir ces pages, voilà au moins 3 bonnes raisons :
le côté saga familiale : j'ai aimé moi, cette première partie du livre ou De Vigan présente sa famille, à la 3ème personne comme une grande histoire familiale avec ses joies et ses difficultés. Ses grand parents : sa grand mère, belle, solaire pleine d'optimisme ; son grand père, sur de lui, beau parleur, avec déjà, distillé ça et là, quelques passages montrant ses potentielles défaillances. Et puis, les moments que l'on partage de la jeunesse de sa mère avec ses frères et sœurs, grandissant dans une ambiance bobo avant l'heure. J'aurai voulu que ça continue, de la même manière , plus longtemps…Je me suis attachée à certains personnages : le grand frère Barthélémy, protecteur, Justine, la jeune sœur rebelle….La suite du livre s'attachera à nous entraîner dans la foulée de Lucille. Lucille si belle (Non, mais la photo de la couverture, quoi ! Elle était magnifique)
La réflexion sur l'écriture. C'est quoi écrire ? Pour un auteur comme De Vigan, déjà connue, reconnue ? pour sa mère, jamais publiée ? Dans quels processus entre-t-on quand on écrit ? Et quand c'est son histoire qu'on écrit, à quel prix le fait-on ? Et quand au delà de soi, c'est de sa famille, dont on se rend compte qu'il y a tellement de parts d'ombre. Quelle légitimité ? Ces questions sont présentes tout au long du récit, et on comprend, au vue du sujet, des nuits blanches qu'elle a du traversées pendant l'écriture (et après sans doute)
le volet ethnographique, de plongée dans la folie de Lucile, de tragédie familiale. de réflexion sur la mémoire familiale. Je dis volontairement ethnographique parce que c'est parfois écrit avec pas mal de recul, bien qu'elle s'en défende page après page. Elle est en particulier assez peu démonstratives sur ses sentiments vis à vis des moments de rejet qu'a pu avoir sa mère envers elle (par exemple), sur la relation différente que sa sœur a pu nouer…Mais moi, ça ne m'a pas dérangé. Je dirais même au contraire ; l'inverse m'aurait gênée, c'est pour ça que je ne voulais pas le lire au départ. Pas de pathos, j'ai à peine eu les larmes aux yeux, ce qui est chez moi représentative, je suis une vraie fontaine ambulante, je démarre au quart de tour. Qu'est-ce que c'est d'avoir une mère qui plonge quand on est adolescente ? Et comment on doit se construire malgré tout. Avancer. Ou pas. Qu'hérite-t-on de ça, parce qu'on en hérite forcément, un peu. Parce que le résilience, ce n'est pas tout effacer.

Les Enquêtes du Département V Tome 1
Miséricorde
Miséricorde
Avis posté le 2013-03-28
si vous aimez les polars efficaces, avec un brin d'humour et des prénoms nordiques
J’aime les polars avec des intrigues bien ficelées, genre qui tiennent en haleine de bout en bout. Les Chattam, les Coben, certains Grangé (miserere en particulier), Thuilliez (la forêt de ombres arggg!).
Ces livres ont l’avantage d’être faciles, rapides à lire…On est accroché dès le début. Ce n’est pas forcément de la grande littérature, on sent bien parfois les bonnes vieilles ficelles mais en tout cas, ça marche.
Il y a malgré tout deux choses que je leur reproche (d’une manière générale, hein), ce sont :le finale, souvent abracadabrant, irréaliste. Alors qu’on est accroché par un bon suspense, bien entretenu tout au long de l’histoire, la fin tombe parfois à plat. Et le manque de second degré. Les personnages qui se prennent très au sérieux.
Et bien, je dirais que Miséricorde, à mon sens, ne tombe pas dans ces 2 travers.
La construction de l’intrigue est maligne : Olsen découpe l’histoire entre ce qui arrive à une jeune parlementaire : Merete Lynggaard (entre 2002 et 2007) et l’enquête du département de l’inspecteur Mork sur cette affaire (en 2007). Relégué au sous sol pour travailler sur des « cold case », Carl Mork et son assistant, un syrien au passé mystérieux apprennent à se connaître en remettant sur le devant de la scène cette mystérieuse disparition très médiatisée ayant eu lieu 5 ans auparavant.
J’ai vraiment accroché aux personnages, très attachants et surtout doté d’un bon vieux second degré, souvent drôles. Outre les 2 « héros » de l’histoire, les personnages secondaires sont aussi bien « croqués » : l’ex femme, le colocataire, le chef de la police, l’ex coéquipier….
Et j’ai bien aimé la fin. Je l’avais plus ou moins deviné, il n’y a pas de 10 rebondissements de dernière minute….On est pressé de vérifier l’hypothèse qu’on a élaboré en somme. Mais elle est bien menée et même plutôt émouvante sur la toute fin. Je n’en dirais pas plus….
A noter que ce titre a reçu le Grand Prix 2012 des lectrices ELLE Policier
Efficace et très malin !!
J’aime les polars avec des intrigues bien ficelées, genre qui tiennent en haleine de bout en bout. Les Chattam, les Coben, certains Grangé (miserere en particulier), Thuilliez (la forêt de ombres arggg!).
Ces livres ont l’avantage d’être faciles, rapides à lire…On est accroché dès le début. Ce n’est pas forcément de la grande littérature, on sent bien parfois les bonnes vieilles ficelles mais en tout cas, ça marche.
Il y a malgré tout deux choses que je leur reproche (d’une manière générale, hein), ce sont :le finale, souvent abracadabrant, irréaliste. Alors qu’on est accroché par un bon suspense, bien entretenu tout au long de l’histoire, la fin tombe parfois à plat. Et le manque de second degré. Les personnages qui se prennent très au sérieux.
Et bien, je dirais que Miséricorde, à mon sens, ne tombe pas dans ces 2 travers.
La construction de l’intrigue est maligne : Olsen découpe l’histoire entre ce qui arrive à une jeune parlementaire : Merete Lynggaard (entre 2002 et 2007) et l’enquête du département de l’inspecteur Mork sur cette affaire (en 2007). Relégué au sous sol pour travailler sur des « cold case », Carl Mork et son assistant, un syrien au passé mystérieux apprennent à se connaître en remettant sur le devant de la scène cette mystérieuse disparition très médiatisée ayant eu lieu 5 ans auparavant.
J’ai vraiment accroché aux personnages, très attachants et surtout doté d’un bon vieux second degré, souvent drôles. Outre les 2 « héros » de l’histoire, les personnages secondaires sont aussi bien « croqués » : l’ex femme, le colocataire, le chef de la police, l’ex coéquipier….
Et j’ai bien aimé la fin. Je l’avais plus ou moins deviné, il n’y a pas de 10 rebondissements de dernière minute….On est pressé de vérifier l’hypothèse qu’on a élaboré en somme. Mais elle est bien menée et même plutôt émouvante sur la toute fin. Je n’en dirais pas plus….
A noter que ce titre a reçu le Grand Prix 2012 des lectrices ELLE Policier
Efficace et très malin !!

L'enfance d'Alan
Avis posté le 2013-03-20
- Attendrissant
- Ennuyant
jolies planches mais un peu ennuyeux
Initialement, je ne suis pas une grande lectrice de BD. Et je suis plutôt adepte du genre «classique» on va dire.
C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait choisir ce livre : je ne connaissais pas mais j’avais l’impression d’une histoire plutôt linéaire sur des souvenirs d’enfance.
C’est effectivement l’objet principale de cette BD. L’enfance d’Alan en Californie, les souvenirs de ses parents, de ses grands parents, de ses cousins, et de quelques personnages, croisés au hasard de sa vie d’enfant nomade. L’histoire se situe dans les années 30, pendant a Grande dépression. Les parents d’Alan déménageaient beaucoup.
Cette BD fait suite à un autre intitulée « La Guerre d’Alan », et qui est une biographie de l’ami de l’auteur : Alan Ingram Cope, soldat américain qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale.
J’ai aimé le début de l’histoire : sa petite enfance avec des dessins dont on peut imaginer qu’ils représentent les touches de souvenirs que l’on peut garder de nos 4 ou 5 ans : des flashs, des images…J’ai aimé aussi le côté quelque peu ethnographique avec la description de ce que pouvait être la (dure) vie dans les années 30 aux USA.
Les critiques littéraires que l’on peut trouver de-ci delà sont particulièrement élogieuses pour ce titre. Il faut noter aussi que cet album a obtenu le Grand Prix de l’Association des journalistes critiques de BD, en 2013.
Pourtant, arrivée à la moitié du livre, j’ai commencé à m’ennuyer. J’ai trouvé l’histoire répétitive et je dois avouer que je me suis poussée à finir. Je n’ai pas trouvé d’intérêt aux anecdotes racontées et j’ai trouvé la manière de les raconter très enfantine. Ce qui est sans doute voulu, mais comme il est clair que l’on se situe dans des souvenirs assez lointains, le ton m’a paru un peu décalé. J’en suis déçue moi-même, mais je n’ai pas accroché !
Pour terminer tout de même sur une note positive, j’ai trouvé les dessins plutôt émouvants plein de sensibilité. Certaines planches sont vraiment très belles.
Initialement, je ne suis pas une grande lectrice de BD. Et je suis plutôt adepte du genre «classique» on va dire.
C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait choisir ce livre : je ne connaissais pas mais j’avais l’impression d’une histoire plutôt linéaire sur des souvenirs d’enfance.
C’est effectivement l’objet principale de cette BD. L’enfance d’Alan en Californie, les souvenirs de ses parents, de ses grands parents, de ses cousins, et de quelques personnages, croisés au hasard de sa vie d’enfant nomade. L’histoire se situe dans les années 30, pendant a Grande dépression. Les parents d’Alan déménageaient beaucoup.
Cette BD fait suite à un autre intitulée « La Guerre d’Alan », et qui est une biographie de l’ami de l’auteur : Alan Ingram Cope, soldat américain qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale.
J’ai aimé le début de l’histoire : sa petite enfance avec des dessins dont on peut imaginer qu’ils représentent les touches de souvenirs que l’on peut garder de nos 4 ou 5 ans : des flashs, des images…J’ai aimé aussi le côté quelque peu ethnographique avec la description de ce que pouvait être la (dure) vie dans les années 30 aux USA.
Les critiques littéraires que l’on peut trouver de-ci delà sont particulièrement élogieuses pour ce titre. Il faut noter aussi que cet album a obtenu le Grand Prix de l’Association des journalistes critiques de BD, en 2013.
Pourtant, arrivée à la moitié du livre, j’ai commencé à m’ennuyer. J’ai trouvé l’histoire répétitive et je dois avouer que je me suis poussée à finir. Je n’ai pas trouvé d’intérêt aux anecdotes racontées et j’ai trouvé la manière de les raconter très enfantine. Ce qui est sans doute voulu, mais comme il est clair que l’on se situe dans des souvenirs assez lointains, le ton m’a paru un peu décalé. J’en suis déçue moi-même, mais je n’ai pas accroché !
Pour terminer tout de même sur une note positive, j’ai trouvé les dessins plutôt émouvants plein de sensibilité. Certaines planches sont vraiment très belles.

Nos étoiles contraires
Avis posté le 2013-03-12
émouvant et tendre
Les chroniques sur ce livre fleurissent sur les blogs depuis quelques temps déjà. J’ai plutôt bien réussi à ne pas les lire…Mais bon, j’avais compris qu’il recueillait la quasi totalité des suffrages. Ça me met toujours la pression, ces bouquins (ou films d’ailleurs) que tout le monde adore.
Et bien je l’ai adoré. Comme tout le monde…
Il parle cancer, il parle d’ados et d’amour. Il parle d’amitié aussi. Et de littérature. Comment les livres parviennent à parler aux ados ? Qu’est-ce qui fait qu’un livre, écrit par un vieux monsieur aigri, touche au cœur des adolescents ? Quand on est touché par un livre, une chanson ou tout œuvre artistique, doit-on connaître leur auteur ?
Et puis la maladie. Qui se cache (ou pas), qui rejaillit à tout moment. La maladie est un vrai personnage du roman. Le cancer habite les personnages. Il les entrave, les détruit, souvent, il les rassemble aussi parfois. Alors oui, il y a des moments très émouvants et j’ai versé quelques petites larmes (en même temps la petite maison dans la prairie doit encore me faire pleurer), mais ce n’est pas un livre sombre et déprimant. Pas du tout. Il y a aussi plein de passages drôles, ironiques mais drôles. Hazel est une vraie héroïne : elle est intelligente ; elle a une répartie d’enfer ! Et du culot…On l’aime et on s’attache à ce personnage de bout en bout.
J’ai aimé son histoire d’amour avec Augustus. Augustus l’irrésistible, le beau gosse. Qui veut laisser une trace dans l’histoire. J’ai aussi beaucoup aimé les moments d’amitié entre Isaac, Augustus et Hazel. Et puis, je crois que ce qui m’a le plus touché, ce sont les rapports entre Hazel et ses parents. Cet amour si fort entre un père (qui pleure beaucoup), une mère (solide et parfois trop présente) et cette jeune fille de 16 ans. Qui est malade oui, mais qui est une ado. Qui aimerait claquer les portes plus souvent, qui voudrait qu’on lui lâche les basques et qu’on la laisse un peu s’envoler…
Je n’ai pas envie de trop raconter les détails de l’histoire mais je recommande chaudement ce livre, qui se lit d’une traite.
Les chroniques sur ce livre fleurissent sur les blogs depuis quelques temps déjà. J’ai plutôt bien réussi à ne pas les lire…Mais bon, j’avais compris qu’il recueillait la quasi totalité des suffrages. Ça me met toujours la pression, ces bouquins (ou films d’ailleurs) que tout le monde adore.
Et bien je l’ai adoré. Comme tout le monde…
Il parle cancer, il parle d’ados et d’amour. Il parle d’amitié aussi. Et de littérature. Comment les livres parviennent à parler aux ados ? Qu’est-ce qui fait qu’un livre, écrit par un vieux monsieur aigri, touche au cœur des adolescents ? Quand on est touché par un livre, une chanson ou tout œuvre artistique, doit-on connaître leur auteur ?
Et puis la maladie. Qui se cache (ou pas), qui rejaillit à tout moment. La maladie est un vrai personnage du roman. Le cancer habite les personnages. Il les entrave, les détruit, souvent, il les rassemble aussi parfois. Alors oui, il y a des moments très émouvants et j’ai versé quelques petites larmes (en même temps la petite maison dans la prairie doit encore me faire pleurer), mais ce n’est pas un livre sombre et déprimant. Pas du tout. Il y a aussi plein de passages drôles, ironiques mais drôles. Hazel est une vraie héroïne : elle est intelligente ; elle a une répartie d’enfer ! Et du culot…On l’aime et on s’attache à ce personnage de bout en bout.
J’ai aimé son histoire d’amour avec Augustus. Augustus l’irrésistible, le beau gosse. Qui veut laisser une trace dans l’histoire. J’ai aussi beaucoup aimé les moments d’amitié entre Isaac, Augustus et Hazel. Et puis, je crois que ce qui m’a le plus touché, ce sont les rapports entre Hazel et ses parents. Cet amour si fort entre un père (qui pleure beaucoup), une mère (solide et parfois trop présente) et cette jeune fille de 16 ans. Qui est malade oui, mais qui est une ado. Qui aimerait claquer les portes plus souvent, qui voudrait qu’on lui lâche les basques et qu’on la laisse un peu s’envoler…
Je n’ai pas envie de trop raconter les détails de l’histoire mais je recommande chaudement ce livre, qui se lit d’une traite.

Fortune de France Tome 1
Avis posté le 2013-02-24
l'Histoire pour les grands
L’histoire démarre à la mort de François 1er et traite principalement des rapports entre catholiques et protestants, à travers l’histoire d’une famille périgourdine. A part la saint Barthélémy, les souvenirs que je pouvais avoir sur cette guerre de religion en France étaient assez…comment dire…lointains !
Il faut bien dire que les temps n’étaient pas des plus sereins, entre guerres, famines et peste. Mieux valait naître homme et de bonne famille. Le sort des femmes n’était pas franchement à envier. Elles étaient souvent réduites à être « une croupe, une crinière et des mamelles » (je cite hein!).
Et on s’attache au héros, jeune fils d’une famille huguenote et plutôt modérée (ou prudente en tout cas). On s’amuse de l’histoire de quelques rois, passés relativement inaperçus si ce n’est leur fin plutôt pittoresque : François III, pris d’un malaise après avoir bu un verre d’eau ( hum, surement pas claire cette eau), Henri II, mort d’une blessure à l’œil d’un coup de lance accidentel. Mais l’Histoire dans l’histoire n’est pas trop…scolaire je dirais.Et puis, cette affaire d’extrémistes religieux m’a semblé bien actuelle, malgré de vieux français dans le texte…
L’histoire démarre à la mort de François 1er et traite principalement des rapports entre catholiques et protestants, à travers l’histoire d’une famille périgourdine. A part la saint Barthélémy, les souvenirs que je pouvais avoir sur cette guerre de religion en France étaient assez…comment dire…lointains !
Il faut bien dire que les temps n’étaient pas des plus sereins, entre guerres, famines et peste. Mieux valait naître homme et de bonne famille. Le sort des femmes n’était pas franchement à envier. Elles étaient souvent réduites à être « une croupe, une crinière et des mamelles » (je cite hein!).
Et on s’attache au héros, jeune fils d’une famille huguenote et plutôt modérée (ou prudente en tout cas). On s’amuse de l’histoire de quelques rois, passés relativement inaperçus si ce n’est leur fin plutôt pittoresque : François III, pris d’un malaise après avoir bu un verre d’eau ( hum, surement pas claire cette eau), Henri II, mort d’une blessure à l’œil d’un coup de lance accidentel. Mais l’Histoire dans l’histoire n’est pas trop…scolaire je dirais.Et puis, cette affaire d’extrémistes religieux m’a semblé bien actuelle, malgré de vieux français dans le texte…