Les derniers avis

Nos femmes sous la mer
Avis posté le 2025-11-28
Hypnotique
À la frontière du roman fantastique et du roman intime, Nos femmes sous la mer est une plongée hypnotique dans l’amour, la perte et des zones d’ombre qui peuvent transformer ceux que nous aimons.
Julia Armfield y raconte l’histoire de Miri et Leah, couple soudé que sépare un accident sous-marin mystérieux. Le retour de Leah, changée, ouvre le récit, lent et magnétique, où des souvenirs tendres essayent d'éclairer la terreur sourde du présent.
L’écriture est somptueuse, fluide, habitée d’images marines qui donnent au roman une profondeur presque mystique. Armfield utilise l'océan comme métaphore du deuil et de l’intime, tout en offrant un portrait profondément touchant d’un couple queer, bouleversé par l’indicible. Tout est dans les non-dits, dans le suggéré. Le roman a une atmosphère dense, une tension intérieure sourde et une émotion brute qui ne cessent de monter.
Un livre rare, poétique et troublant, qui reste longtemps en mémoire. Un véritable coup de cœur.
À la frontière du roman fantastique et du roman intime, Nos femmes sous la mer est une plongée hypnotique dans l’amour, la perte et des zones d’ombre qui peuvent transformer ceux que nous aimons.
Julia Armfield y raconte l’histoire de Miri et Leah, couple soudé que sépare un accident sous-marin mystérieux. Le retour de Leah, changée, ouvre le récit, lent et magnétique, où des souvenirs tendres essayent d'éclairer la terreur sourde du présent.
L’écriture est somptueuse, fluide, habitée d’images marines qui donnent au roman une profondeur presque mystique. Armfield utilise l'océan comme métaphore du deuil et de l’intime, tout en offrant un portrait profondément touchant d’un couple queer, bouleversé par l’indicible. Tout est dans les non-dits, dans le suggéré. Le roman a une atmosphère dense, une tension intérieure sourde et une émotion brute qui ne cessent de monter.
Un livre rare, poétique et troublant, qui reste longtemps en mémoire. Un véritable coup de cœur.

Odyssée de la Vénus Noire. Et autres poèmes
Avis posté le 2025-11-24
Enfin traduit
Un recueil de poésie qui explore la manière dont les femmes noires ont été représentées depuis la préhistoire.
Robin Coste Lewis y compose un poème singulier nourri d’archives représentant le corps féminin noir vibrant, insoumis et souverain.
L’ouvrage devient une méditation sur les mécanismes de la représentation, portée par un geste poétique radical : métamorphoser des titres d’œuvres et des légendes de musées en une matière littéraire nouvelle.
Par ce montage précis, l’autrice dévoile comment le regard occidental a déformé et fétichisé ces corps.
Un recueil de poésie qui explore la manière dont les femmes noires ont été représentées depuis la préhistoire.
Robin Coste Lewis y compose un poème singulier nourri d’archives représentant le corps féminin noir vibrant, insoumis et souverain.
L’ouvrage devient une méditation sur les mécanismes de la représentation, portée par un geste poétique radical : métamorphoser des titres d’œuvres et des légendes de musées en une matière littéraire nouvelle.
Par ce montage précis, l’autrice dévoile comment le regard occidental a déformé et fétichisé ces corps.

Souviens - toi des abeilles
Avis posté le 2025-11-24
Bouleversant
Dans un langage à la fois limpide et profondément poétique, Zineb Mekouar signe un roman d’une grande délicatesse, vibrant d’humanité.
À Inzerki, village aride du Haut-Atlas, la relation tendre entre Anir, dix ans, et son grand-père se déploie sur un fond de drame silencieux : une mère figée dans le chagrin, un père absent, un secret qui ronge et un rucher ancestral dont les abeilles meurent, emportant avec elles le monde en péril.
Porté par une écriture sensorielle et lumineuse, le texte mêle tragédie intime et désastre écologique, interroge la mémoire, la transmission et la fragilité du vivant. Un roman court mais bouleversant, qui laisse une empreinte durable : un véritable coup de cœur.
Dans un langage à la fois limpide et profondément poétique, Zineb Mekouar signe un roman d’une grande délicatesse, vibrant d’humanité.
À Inzerki, village aride du Haut-Atlas, la relation tendre entre Anir, dix ans, et son grand-père se déploie sur un fond de drame silencieux : une mère figée dans le chagrin, un père absent, un secret qui ronge et un rucher ancestral dont les abeilles meurent, emportant avec elles le monde en péril.
Porté par une écriture sensorielle et lumineuse, le texte mêle tragédie intime et désastre écologique, interroge la mémoire, la transmission et la fragilité du vivant. Un roman court mais bouleversant, qui laisse une empreinte durable : un véritable coup de cœur.