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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 77
Nous sommes faits d'orage
Avis posté le 2025-08-20
Captivant
À travers la quête de Sarah, qui part à la recherche d'Elora dans les montagnes albanaises, l’autrice nous plonge dans l'Albanie des années 70 sous le régime d'Enver Hoxha. Le récit oscille entre plusieurs temporalités et met en lumière des femmes indomptables, porteuses de liberté et de résistance.
La nature joue ici un rôle central, omniprésente et symbolique, entre beauté sauvage et menace constante. Charrel tisse un texte sensoriel et poignant, où les mots, la poésie et les légendes deviennent des actes de résistance.
À travers la quête de Sarah, qui part à la recherche d'Elora dans les montagnes albanaises, l’autrice nous plonge dans l'Albanie des années 70 sous le régime d'Enver Hoxha. Le récit oscille entre plusieurs temporalités et met en lumière des femmes indomptables, porteuses de liberté et de résistance.
La nature joue ici un rôle central, omniprésente et symbolique, entre beauté sauvage et menace constante. Charrel tisse un texte sensoriel et poignant, où les mots, la poésie et les légendes deviennent des actes de résistance.

Toutes les vies
Avis posté le 2025-08-20
Bouleversant
Dans ce premier roman bouleversant, Rebeka Warrior livre un témoignage brut sur la perte de sa compagne Pauline, morte d'un cancer du sein à 36 ans.
Avec un style direct et oral, elle raconte l'avancée de la maladie, le rôle d'aidante, l'épuisement du deuil. L'écriture véhicule une puissance émotionnelle saisissante qui plonge le lecteur dans une expérience viscérale. Le récit n'épargne ni la souffrance, ni la culpabilité mais offre aussi des lueurs de résilience.
Dans ce premier roman bouleversant, Rebeka Warrior livre un témoignage brut sur la perte de sa compagne Pauline, morte d'un cancer du sein à 36 ans.
Avec un style direct et oral, elle raconte l'avancée de la maladie, le rôle d'aidante, l'épuisement du deuil. L'écriture véhicule une puissance émotionnelle saisissante qui plonge le lecteur dans une expérience viscérale. Le récit n'épargne ni la souffrance, ni la culpabilité mais offre aussi des lueurs de résilience.

Mettre au monde
Avis posté le 2025-08-20
Sur les femmes, pour les femmes
Cloé Korman livre un récit puissant et profondément actuel, qui met en lumière les enjeux de l’autonomie féminine dans un monde où chaque avancée est sans cesse remise en question.
Ce roman suit les parcours croisés de deux femmes : Jill, sage-femme, et Marguerite, chercheuse spécialisée dans les avortements illégaux. À travers une écriture soignée, l'autrice plonge dans l’histoire de l’avortement et de la lutte féministe, tout en illustrant parfaitement les défis contemporains, sociaux et politiques, auxquels doivent faire face les femmes aujourd'hui.
Cloé Korman livre un récit puissant et profondément actuel, qui met en lumière les enjeux de l’autonomie féminine dans un monde où chaque avancée est sans cesse remise en question.
Ce roman suit les parcours croisés de deux femmes : Jill, sage-femme, et Marguerite, chercheuse spécialisée dans les avortements illégaux. À travers une écriture soignée, l'autrice plonge dans l’histoire de l’avortement et de la lutte féministe, tout en illustrant parfaitement les défis contemporains, sociaux et politiques, auxquels doivent faire face les femmes aujourd'hui.

Les étoiles errantes
Avis posté le 2025-08-20
Coup de coeur
Dans ce roman, Tommy Orange explore l’identité autochtone aux Etats-Unis à travers une saga familiale qui s'étend sur plusieurs générations.
À partir du massacre de Sand Creek en 1864, il nous plonge dans les épreuves impossibles de cette famille dépossédée de ses racines, de ses terres, de sa langue, contrainte de s’adapter à un monde qui cherche à effacer sa culture et son identité.
A travers des personnages marqués par l'addiction, une quête identitaire et des luttes pour leur survie, l'auteur dépeint avec justesse et poésie la violence de l’acculturation forcée et les cicatrices laissées par des siècles de discrimination.
Une lecture obligatoire.
Dans ce roman, Tommy Orange explore l’identité autochtone aux Etats-Unis à travers une saga familiale qui s'étend sur plusieurs générations.
À partir du massacre de Sand Creek en 1864, il nous plonge dans les épreuves impossibles de cette famille dépossédée de ses racines, de ses terres, de sa langue, contrainte de s’adapter à un monde qui cherche à effacer sa culture et son identité.
A travers des personnages marqués par l'addiction, une quête identitaire et des luttes pour leur survie, l'auteur dépeint avec justesse et poésie la violence de l’acculturation forcée et les cicatrices laissées par des siècles de discrimination.
Une lecture obligatoire.

Marcher dans tes pas
Avis posté le 2025-08-20
Ôde à l'identité
Un sublime roman sur l'identité, la mémoire, sur l'exil, sur la famille. À travers une sorte de journal très personnel, Leonor de Recondo revient sur l'exil de sa famille en 1936. Devenus apatrides, elle retrace leurs pas, essaye de mettre des mots sur tout ce qu'ils ont vécu, sur leur traumatismes, leur peurs, leur pensées.
La narration est coupée par plusieurs chapitres prenant la forme de poèmes en vers libres qui, à mon sens, ajoutent une force unique au récit.
C'est une lecture très engagée, très personnelle également ; l'autrice nous donne pleinement accès à tout son travail de mémoire et d'interrogations familiales. Elle tisse un fil rouge avec cette grand-mère qu'elle n'a pas très bien connue, conte les crimes de guerre, la perte d'une langue maternelle - sans non plus inventer à outrance et rendre le récit irréaliste.
L'une des questions les plus importantes qu'elle nous fait se poser est la question de langue maternelle et d'identité. Est-ce que la langue fait identité ? Est-ce que “avoir” une langue (comme “avoir le basque”) c'est être ? Comment exister en tant qu'apatride, le langage éclaté entre plusieurs langues différentes ?
À travers son récit et ces réflexions, Leonor de Recondo tente de réparer en partie, et à sa manière, les 89 ans de traumatismes et d'exil que sa famille entière a subi et dont les conséquences se ressentent toujours aujourd'hui.
Un sublime roman sur l'identité, la mémoire, sur l'exil, sur la famille. À travers une sorte de journal très personnel, Leonor de Recondo revient sur l'exil de sa famille en 1936. Devenus apatrides, elle retrace leurs pas, essaye de mettre des mots sur tout ce qu'ils ont vécu, sur leur traumatismes, leur peurs, leur pensées.
La narration est coupée par plusieurs chapitres prenant la forme de poèmes en vers libres qui, à mon sens, ajoutent une force unique au récit.
C'est une lecture très engagée, très personnelle également ; l'autrice nous donne pleinement accès à tout son travail de mémoire et d'interrogations familiales. Elle tisse un fil rouge avec cette grand-mère qu'elle n'a pas très bien connue, conte les crimes de guerre, la perte d'une langue maternelle - sans non plus inventer à outrance et rendre le récit irréaliste.
L'une des questions les plus importantes qu'elle nous fait se poser est la question de langue maternelle et d'identité. Est-ce que la langue fait identité ? Est-ce que “avoir” une langue (comme “avoir le basque”) c'est être ? Comment exister en tant qu'apatride, le langage éclaté entre plusieurs langues différentes ?
À travers son récit et ces réflexions, Leonor de Recondo tente de réparer en partie, et à sa manière, les 89 ans de traumatismes et d'exil que sa famille entière a subi et dont les conséquences se ressentent toujours aujourd'hui.

Celle qui fugue
Avis posté le 2025-08-20
Besoin de liberté
Alice, dévastée par la décision de son mari de se séparer, fuit pour tenter de se reconstruire. Son chemin croise celui de Siham, une jeune femme déterminée à s'émanciper des contraintes imposées par sa famille.
C'est un roman court mais intense, qui aborde des thèmes universels comme la rupture, l’amour disparu ou encore la quête de soi. L'autrice y explore les subtilités de la souffrance et de la fuite après une rupture amoureuse.
Alice, dévastée par la décision de son mari de se séparer, fuit pour tenter de se reconstruire. Son chemin croise celui de Siham, une jeune femme déterminée à s'émanciper des contraintes imposées par sa famille.
C'est un roman court mais intense, qui aborde des thèmes universels comme la rupture, l’amour disparu ou encore la quête de soi. L'autrice y explore les subtilités de la souffrance et de la fuite après une rupture amoureuse.

Et toute la vie devant nous
Avis posté le 2025-08-20
Nostalgique
Olivier Adam nous plonge dans l’amitié complexe de Paul, Sarah et Alex, à travers une alternance de voix qui retracent leurs vies sur 40 ans. Le roman explore la nostalgie de l’adolescence, les rêves brisés et un lourd secret partagé. Le style de l’auteur est sensible et nous entraîne dans une réflexion poignante sur la mémoire, les non-dits et les blessures du passé.
Olivier Adam nous plonge dans l’amitié complexe de Paul, Sarah et Alex, à travers une alternance de voix qui retracent leurs vies sur 40 ans. Le roman explore la nostalgie de l’adolescence, les rêves brisés et un lourd secret partagé. Le style de l’auteur est sensible et nous entraîne dans une réflexion poignante sur la mémoire, les non-dits et les blessures du passé.

Les fleuves du ciel
Avis posté le 2025-08-20
Si beau
Dans Les Fleuves du ciel, Elif Shafak tisse un récit riche et complexe qui entrecroise les vies de trois personnages à des époques et lieux différent.
L’eau, élément central, devient le fil conducteur invisible qui relie ces destinées tout en explorant des thèmes puissants tels que la mémoire, la guerre ou les traumatismes intergénérationnels.
Shafak mêle fiction et faits historiques, évoque des civilisations perdues et les souffrances endurées par ces peuples oubliés.
Un roman qui, malgré sa densité, ne manque pas de beauté et d’émotion et qui laisse une impression durable.
Dans Les Fleuves du ciel, Elif Shafak tisse un récit riche et complexe qui entrecroise les vies de trois personnages à des époques et lieux différent.
L’eau, élément central, devient le fil conducteur invisible qui relie ces destinées tout en explorant des thèmes puissants tels que la mémoire, la guerre ou les traumatismes intergénérationnels.
Shafak mêle fiction et faits historiques, évoque des civilisations perdues et les souffrances endurées par ces peuples oubliés.
Un roman qui, malgré sa densité, ne manque pas de beauté et d’émotion et qui laisse une impression durable.