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Gérard C. - 25

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Les derniers avis

    Une démystification salutaire
    Enfin, pour la première fois, il m'a été donné de lire ce que tous les historiens savent, mais que parmi les profanes, personne ne suspecte, sur un régime littéralement escamoté: la sordide IVe République et son recyclage des collabos en résistants. De la prévarication ordinaire aux ballets roses de Le Troquer et des trafics avec la maffia américaine à la répression brutale des Algériens par Mitterrand (autorisation de la torture et des exécutions sommaires, quarante-cinq "prisonniers politiques" guillotinés à la chaîne...), la IVe République fut un marécage nauséabond où grenouillaient toutes les crapules vendues aux nazis sous des étiquettes flambant neuves, socialistes ou MRP. Eric Branca a ouvert la voie. Espérons que d'autres ne tarderont pas à la suivre: il était temps!
    Enfin, pour la première fois, il m'a été donné de lire ce que tous les historiens savent, mais que parmi les profanes, personne ne suspecte, sur un régime littéralement escamoté: la sordide IVe République et son recyclage des collabos en résistants. De la prévarication ordinaire aux ballets roses de Le Troquer et des trafics avec la maffia américaine à la répression brutale des Algériens par Mitterrand (autorisation de la torture et des exécutions sommaires, quarante-cinq "prisonniers politiques" guillotinés à la chaîne...), la IVe République fut un marécage nauséabond où grenouillaient toutes les crapules vendues aux nazis sous des étiquettes flambant neuves, socialistes ou MRP. Eric Branca a ouvert la voie. Espérons que d'autres ne tarderont pas à la suivre: il était temps!
      Remarquable!
      Après avoir lu de nombreuses "histoires du Berry" qui laissaient à désirer sur tous les plans, et d'abord sur le plan de la rigueur scientifique, la seule qui tranche sur le reste de la production est celle d'Emmanuel Legeard, qui remet les pendules à l'heure sur tous les sujets à propos desquels on se berce ordinairement de fables folkoriques ou à visée touristique (Jacques Coeur en tête). Mais cette Histoire du Berry apporte aussi une contribution majeure concernant des figures comme celle d'Arnaud de Cervole ou du duc Jean de Berry qui a fait rayonner le gothique international à travers toute l'Europe - et qui est pourtant si mal connu. J'ai par ailleurs découvert l'importance de l'Université de Bourges à la Renaissance dans les études du droit à l'échelle de l'Europe - j'étais loin de soupçonner une telle influence (Alciat, Calvin, Allemands, Ecossais...) Un certain nombre de commentateurs ont eu comme réflexion qu'il s'agissait d'un "grand livre coincé dans un petit volume" (dixit un journaliste) ou qu'on avait l'impression d'avoir lu 2000 pages au lieu de 200 (il n'y en a, en réalité, que 130: c'est le format "Que sais-je?") Je ne peux que peux que me rallier à cette opinion. Le paradoxe, c'est que malgré la densité inouïe du volume, cela se lit très agréablement. Un tour de force: merci à l'auteur!
      Après avoir lu de nombreuses "histoires du Berry" qui laissaient à désirer sur tous les plans, et d'abord sur le plan de la rigueur scientifique, la seule qui tranche sur le reste de la production est celle d'Emmanuel Legeard, qui remet les pendules à l'heure sur tous les sujets à propos desquels on se berce ordinairement de fables folkoriques ou à visée touristique (Jacques Coeur en tête). Mais cette Histoire du Berry apporte aussi une contribution majeure concernant des figures comme celle d'Arnaud de Cervole ou du duc Jean de Berry qui a fait rayonner le gothique international à travers toute l'Europe - et qui est pourtant si mal connu. J'ai par ailleurs découvert l'importance de l'Université de Bourges à la Renaissance dans les études du droit à l'échelle de l'Europe - j'étais loin de soupçonner une telle influence (Alciat, Calvin, Allemands, Ecossais...) Un certain nombre de commentateurs ont eu comme réflexion qu'il s'agissait d'un "grand livre coincé dans un petit volume" (dixit un journaliste) ou qu'on avait l'impression d'avoir lu 2000 pages au lieu de 200 (il n'y en a, en réalité, que 130: c'est le format "Que sais-je?") Je ne peux que peux que me rallier à cette opinion. Le paradoxe, c'est que malgré la densité inouïe du volume, cela se lit très agréablement. Un tour de force: merci à l'auteur!
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