Histoire du Berry. De la cité des Bituriges aux départements révolutionnaires

Par : Emmanuel Legeard
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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7558-1119-3
  • EAN9782755811193
  • Date de parution04/04/2024
  • CollectionGisserot Histoire
  • ÉditeurGisserot (Editions)

Résumé

En 600 av. J.-C., les Bituriges, " rois du monde ", dominent la Celtique sous l'autorité d'Ambigat. Leur territoire est uni par le contrôle des bassins versants de la Loire et l'occupation d'une grande clairière céréalière, la Champagne, cernée par les forêts. Le chef-lieu est Avaricum, que Vercingétorix choisira pour venir à bout des légions de César. L'issue est tragique. Malgré Gergovie, la Gaule devient romaine.
Commence alors l'histoire du Berry, qui sera pendant 1700 ans le théâtre d'événements majeurs. Parce que le Berry n'a jamais été une province, son destin se fond dans le roman national. Pourtant, c'est en Berry que s'effondre l'Empire romain. C'est en Berry qu'après la double trahison d'Aliénor se joue l'unité de la France. C'est en Berry que Charles VII assure la survie du royaume quand il est chassé de Paris.
De Bourges, le duc Jean fait rayonner le gothique international. Puis la seconde renaissance du droit illumine l'Europe des humanistes. C'est sur le Berry que Sully compte pour exalter sa gloire, en Berry que Condé organise la Fronde. Le Berry s'étiole ensuite, et la Révolution l'effacera des cartes. Mais en 1913, le Grand Meaulnes le fait entrer dans la littérature mondiale comme ce paradis perdu, bordé de bois et d'étangs, qui s'est à jamais retiré du temps.
En 600 av. J.-C., les Bituriges, " rois du monde ", dominent la Celtique sous l'autorité d'Ambigat. Leur territoire est uni par le contrôle des bassins versants de la Loire et l'occupation d'une grande clairière céréalière, la Champagne, cernée par les forêts. Le chef-lieu est Avaricum, que Vercingétorix choisira pour venir à bout des légions de César. L'issue est tragique. Malgré Gergovie, la Gaule devient romaine.
Commence alors l'histoire du Berry, qui sera pendant 1700 ans le théâtre d'événements majeurs. Parce que le Berry n'a jamais été une province, son destin se fond dans le roman national. Pourtant, c'est en Berry que s'effondre l'Empire romain. C'est en Berry qu'après la double trahison d'Aliénor se joue l'unité de la France. C'est en Berry que Charles VII assure la survie du royaume quand il est chassé de Paris.
De Bourges, le duc Jean fait rayonner le gothique international. Puis la seconde renaissance du droit illumine l'Europe des humanistes. C'est sur le Berry que Sully compte pour exalter sa gloire, en Berry que Condé organise la Fronde. Le Berry s'étiole ensuite, et la Révolution l'effacera des cartes. Mais en 1913, le Grand Meaulnes le fait entrer dans la littérature mondiale comme ce paradis perdu, bordé de bois et d'étangs, qui s'est à jamais retiré du temps.

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Remarquable!
Après avoir lu de nombreuses "histoires du Berry" qui laissaient à désirer sur tous les plans, et d'abord sur le plan de la rigueur scientifique, la seule qui tranche sur le reste de la production est celle d'Emmanuel Legeard, qui remet les pendules à l'heure sur tous les sujets à propos desquels on se berce ordinairement de fables folkoriques ou à visée touristique (Jacques Coeur en tête). Mais cette Histoire du Berry apporte aussi une contribution majeure concernant des figures comme celle d'Arnaud de Cervole ou du duc Jean de Berry qui a fait rayonner le gothique international à travers toute l'Europe - et qui est pourtant si mal connu. J'ai par ailleurs découvert l'importance de l'Université de Bourges à la Renaissance dans les études du droit à l'échelle de l'Europe - j'étais loin de soupçonner une telle influence (Alciat, Calvin, Allemands, Ecossais...) Un certain nombre de commentateurs ont eu comme réflexion qu'il s'agissait d'un "grand livre coincé dans un petit volume" (dixit un journaliste) ou qu'on avait l'impression d'avoir lu 2000 pages au lieu de 200 (il n'y en a, en réalité, que 130: c'est le format "Que sais-je?") Je ne peux que peux que me rallier à cette opinion. Le paradoxe, c'est que malgré la densité inouïe du volume, cela se lit très agréablement. Un tour de force: merci à l'auteur!
Après avoir lu de nombreuses "histoires du Berry" qui laissaient à désirer sur tous les plans, et d'abord sur le plan de la rigueur scientifique, la seule qui tranche sur le reste de la production est celle d'Emmanuel Legeard, qui remet les pendules à l'heure sur tous les sujets à propos desquels on se berce ordinairement de fables folkoriques ou à visée touristique (Jacques Coeur en tête). Mais cette Histoire du Berry apporte aussi une contribution majeure concernant des figures comme celle d'Arnaud de Cervole ou du duc Jean de Berry qui a fait rayonner le gothique international à travers toute l'Europe - et qui est pourtant si mal connu. J'ai par ailleurs découvert l'importance de l'Université de Bourges à la Renaissance dans les études du droit à l'échelle de l'Europe - j'étais loin de soupçonner une telle influence (Alciat, Calvin, Allemands, Ecossais...) Un certain nombre de commentateurs ont eu comme réflexion qu'il s'agissait d'un "grand livre coincé dans un petit volume" (dixit un journaliste) ou qu'on avait l'impression d'avoir lu 2000 pages au lieu de 200 (il n'y en a, en réalité, que 130: c'est le format "Que sais-je?") Je ne peux que peux que me rallier à cette opinion. Le paradoxe, c'est que malgré la densité inouïe du volume, cela se lit très agréablement. Un tour de force: merci à l'auteur!