La République des imposteurs. Chronique indiscrète de la France d'après-guerre 1944-1954

Par : Eric Branca

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-262-09760-8
  • EAN9782262097608
  • Date de parution21/03/2024
  • ÉditeurPerrin

Résumé

La république des mythomanes. Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n'est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l'avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s'édifier d'immenses fortunes sur le crime et la corruption.
Des carrières fulgurantes se bâtir sur l'imposture avant de s'effondrer dans la honte. Et même d'anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire... Grâce aux procès de l'épuration ! A tous les étages de la société, le travestissement est alors l'artifice le plus usité pour s'adapter aux temps nouveaux. De l'escroquerie consistant à s'inventer un passé de résistant jusqu'au cas - unique dans l'histoire parlementaire - d'un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l'invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d'authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace...
Et pour tout dire, pareille impunité ! C'est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d'archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace La République des imposteurs . A l'heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l'accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des " princes qui [les] gouvernent " (Michel Debré), ressusciter cette période s'imposait.
Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion.
La république des mythomanes. Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n'est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l'avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s'édifier d'immenses fortunes sur le crime et la corruption.
Des carrières fulgurantes se bâtir sur l'imposture avant de s'effondrer dans la honte. Et même d'anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire... Grâce aux procès de l'épuration ! A tous les étages de la société, le travestissement est alors l'artifice le plus usité pour s'adapter aux temps nouveaux. De l'escroquerie consistant à s'inventer un passé de résistant jusqu'au cas - unique dans l'histoire parlementaire - d'un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l'invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d'authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace...
Et pour tout dire, pareille impunité ! C'est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d'archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace La République des imposteurs . A l'heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l'accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des " princes qui [les] gouvernent " (Michel Debré), ressusciter cette période s'imposait.
Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une démystification salutaire
Enfin, pour la première fois, il m'a été donné de lire ce que tous les historiens savent, mais que parmi les profanes, personne ne suspecte, sur un régime littéralement escamoté: la sordide IVe République et son recyclage des collabos en résistants. De la prévarication ordinaire aux ballets roses de Le Troquer et des trafics avec la maffia américaine à la répression brutale des Algériens par Mitterrand (autorisation de la torture et des exécutions sommaires, quarante-cinq "prisonniers politiques" guillotinés à la chaîne...), la IVe République fut un marécage nauséabond où grenouillaient toutes les crapules vendues aux nazis sous des étiquettes flambant neuves, socialistes ou MRP. Eric Branca a ouvert la voie. Espérons que d'autres ne tarderont pas à la suivre: il était temps!
Enfin, pour la première fois, il m'a été donné de lire ce que tous les historiens savent, mais que parmi les profanes, personne ne suspecte, sur un régime littéralement escamoté: la sordide IVe République et son recyclage des collabos en résistants. De la prévarication ordinaire aux ballets roses de Le Troquer et des trafics avec la maffia américaine à la répression brutale des Algériens par Mitterrand (autorisation de la torture et des exécutions sommaires, quarante-cinq "prisonniers politiques" guillotinés à la chaîne...), la IVe République fut un marécage nauséabond où grenouillaient toutes les crapules vendues aux nazis sous des étiquettes flambant neuves, socialistes ou MRP. Eric Branca a ouvert la voie. Espérons que d'autres ne tarderont pas à la suivre: il était temps!