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Les dernières notes et avis
Notes et avis 1 à 8 sur un total de 23
Les Diables
Avis posté le 2025-06-11
- guerre
- magie
- religion
- Dark Fantasy
- Joe Abercrombie
Un roman diablement génial
Avec "Les Diables", Joe Abercrombie nous offre une Fantasy délicieusement sombre et agrémentée d'une touche d'humour, qui teinte nos personnages pour le plus bel effet.
Bienvenue en Europe... ou plutôt dans une Europe alternative, où les elfes ne sont que d'horribles créatures anthropophages, une Europe qui se déchire à travers de nombreux conflits, et qui fait face à la Peste (pour ne citer que cela) suite au schisme de l’Église... Bref l'Apocalypse est proche ! C'est une catastrophe.
C'est dans ce contexte que le pauvre Frère Diaz est missionné par l’Église d'Occident, au côté de la mystérieuse Chapelle des Saints Expédients, de rétablir l'ordre. Comment ? En installant Alex, une voleuse pas très dégourdie, peu sûre d'elle, sur le trône de Troie, dont elle est, semblerait-il, l'héritière légitime. Et avec l'aide de qui ? Rien de moins que la pire bande de criminelle imaginable par Frère Diaz. Mais quand on s'aventure en Enfer, mieux vaut avoir les Diables à ses côtés !
Une sorte de "Suicide Squad" à la sauce Fantasy, bourrée d'humour noir, épique, avec pour personnages une bande de monstres hauts en couleur, cyniques, et attachants (Eh oui !).
UNE PÉPITE !
Avec "Les Diables", Joe Abercrombie nous offre une Fantasy délicieusement sombre et agrémentée d'une touche d'humour, qui teinte nos personnages pour le plus bel effet.
Bienvenue en Europe... ou plutôt dans une Europe alternative, où les elfes ne sont que d'horribles créatures anthropophages, une Europe qui se déchire à travers de nombreux conflits, et qui fait face à la Peste (pour ne citer que cela) suite au schisme de l’Église... Bref l'Apocalypse est proche ! C'est une catastrophe.
C'est dans ce contexte que le pauvre Frère Diaz est missionné par l’Église d'Occident, au côté de la mystérieuse Chapelle des Saints Expédients, de rétablir l'ordre. Comment ? En installant Alex, une voleuse pas très dégourdie, peu sûre d'elle, sur le trône de Troie, dont elle est, semblerait-il, l'héritière légitime. Et avec l'aide de qui ? Rien de moins que la pire bande de criminelle imaginable par Frère Diaz. Mais quand on s'aventure en Enfer, mieux vaut avoir les Diables à ses côtés !
Une sorte de "Suicide Squad" à la sauce Fantasy, bourrée d'humour noir, épique, avec pour personnages une bande de monstres hauts en couleur, cyniques, et attachants (Eh oui !).
UNE PÉPITE !

Les sabres sacrés Tome 1
Le sabre de neige
Le sabre de neige
Avis posté le 2025-04-05
- Japon
- Fantasy
- romance
Un roman qui n'est pas à la hauteur des espérances
Une histoire de sabres magiques dans un Japon qui jamais ne fut, avec des duels épiques, où les Yokai et autres créatures du folklore japonais sont présent... C'est vrai que tout cela vend du rêve et plante le décor de ce roman d'une très belle manière.
Mais selon moi, la force du roman s'arrête là, écrasée par LE défaut de son histoire : les deux personnages centraux et leur relation ambiguë. Isao vit seul avec son maître Shiro, le Héron Blanc, porteur du Sabre de Neige. On raconte que les Porteurs de Sabres Sacrés servent la volonté des kami. Ils ne sont pas immortels, mais vieillissent différemment, s’éloignant peu à peu de l’humanité... Et le jeune Isao aime éperdument son maître, âgé de 5 siècles ! De plus, celui-ci semble jouer avec les sentiments de son apprenti... Une relation que l'on pourrait qualifier de toxique, ou, en tout cas, qui a de quoi mettre mal à l'aise. De plus, notre personnage principal, Isao, a une forte tendance à se mettre dans le pétrin au début et a espéré que son "beau et parfait Héron Blanc" vienne le sauver... Bref, un personnage très mièvre qui m'a fait soupirer un nombre incalculable de fois (insupportable), au point où je souhaitais pouvoir entrer dans le roman pour le secouer un peu, ou que son maître ne meurt dès le début pour lui faire un électrochoc et le faire avancer.
En conclusion, ce livre est une déception. Il avait de quoi être une réussite : une bonne intrigue, un monde inspiré du Japon qui n'est pas si exploité en Fantasy, l'idée des sabres magiques qui n'est pas inintéressante, et le folklore bien présent ! Mais cela est entaché par une relation Maître/élève trop présente et mal tourné.
Je n'ai pas aimé... Mais le roman peut peut-être plaire aux novices de fantasy, et surtout de Romantasy, fans de l'imagerie japonaise...
Une histoire de sabres magiques dans un Japon qui jamais ne fut, avec des duels épiques, où les Yokai et autres créatures du folklore japonais sont présent... C'est vrai que tout cela vend du rêve et plante le décor de ce roman d'une très belle manière.
Mais selon moi, la force du roman s'arrête là, écrasée par LE défaut de son histoire : les deux personnages centraux et leur relation ambiguë. Isao vit seul avec son maître Shiro, le Héron Blanc, porteur du Sabre de Neige. On raconte que les Porteurs de Sabres Sacrés servent la volonté des kami. Ils ne sont pas immortels, mais vieillissent différemment, s’éloignant peu à peu de l’humanité... Et le jeune Isao aime éperdument son maître, âgé de 5 siècles ! De plus, celui-ci semble jouer avec les sentiments de son apprenti... Une relation que l'on pourrait qualifier de toxique, ou, en tout cas, qui a de quoi mettre mal à l'aise. De plus, notre personnage principal, Isao, a une forte tendance à se mettre dans le pétrin au début et a espéré que son "beau et parfait Héron Blanc" vienne le sauver... Bref, un personnage très mièvre qui m'a fait soupirer un nombre incalculable de fois (insupportable), au point où je souhaitais pouvoir entrer dans le roman pour le secouer un peu, ou que son maître ne meurt dès le début pour lui faire un électrochoc et le faire avancer.
En conclusion, ce livre est une déception. Il avait de quoi être une réussite : une bonne intrigue, un monde inspiré du Japon qui n'est pas si exploité en Fantasy, l'idée des sabres magiques qui n'est pas inintéressante, et le folklore bien présent ! Mais cela est entaché par une relation Maître/élève trop présente et mal tourné.
Je n'ai pas aimé... Mais le roman peut peut-être plaire aux novices de fantasy, et surtout de Romantasy, fans de l'imagerie japonaise...

Moi ?
Avis posté le 2025-04-05
- identite
- première guerre mondiale
- littérature allemande
Un livre sur la question de l'identité et les traumatismes de guerre
À la fin de la guerre, en 1918, un soldat allemand récupère le passeport d'un autre, tombé au combat... Ainsi que l'identité de ce dernier ! Et tout son entourage semble le reconnaître. Il parvient même avec brio à camper son nouveau rôle de médecin, lui qui n'était qu'un artisan boulanger.
Mais il est hanté par son ancienne vie, et par ses doutes sur sa propre identité, se mêlant peu à peu à celle volée. Il s'interroge tout au long de cette "plaidoirie" qu'est ce roman sur ce qu'il est... : Qui est-il ? Qu'est-il ? Que représente désormais ce "moi" ?...Il ne sait plus...
Peter Flamm (1891-1963), médecin allemand (il connaît donc son sujet), nous livre avec "Moi ?" son premier roman, écrit en 1926, un ouvrage poignant, puissant. Tantôt lyrique, tantôt pathétique, c'est un texte terriblement efficace sur les traumatismes de la Première guerre mondiale, qui mérite qu'on s'y intéresse.
À la fin de la guerre, en 1918, un soldat allemand récupère le passeport d'un autre, tombé au combat... Ainsi que l'identité de ce dernier ! Et tout son entourage semble le reconnaître. Il parvient même avec brio à camper son nouveau rôle de médecin, lui qui n'était qu'un artisan boulanger.
Mais il est hanté par son ancienne vie, et par ses doutes sur sa propre identité, se mêlant peu à peu à celle volée. Il s'interroge tout au long de cette "plaidoirie" qu'est ce roman sur ce qu'il est... : Qui est-il ? Qu'est-il ? Que représente désormais ce "moi" ?...Il ne sait plus...
Peter Flamm (1891-1963), médecin allemand (il connaît donc son sujet), nous livre avec "Moi ?" son premier roman, écrit en 1926, un ouvrage poignant, puissant. Tantôt lyrique, tantôt pathétique, c'est un texte terriblement efficace sur les traumatismes de la Première guerre mondiale, qui mérite qu'on s'y intéresse.

Moi ?
Avis posté le 2025-04-05
- identite
- première guerre mondiale
- littérature allemande
Un livre sur la question de l'identité et les traumatismes de guerre
À la fin de la guerre, en 1918, un soldat allemand récupère le passeport d'un autre, tombé au combat... Ainsi que l'identité de ce dernier ! Et tout son entourage semble le reconnaître. Il parvient même avec brio à camper son nouveau rôle de médecin, lui qui n'était qu'un artisan boulanger.
Mais il est hanté par son ancienne vie, et par ses doutes sur sa propre identité, se mêlant peu à peu à celle volée. Il s'interroge tout au long de cette "plaidoirie" qu'est ce roman sur ce qu'il est... : Qui est-il ? Qu'est-il ? Que représente désormais ce "moi" ?...Il ne sait plus...
Peter Flamm (1891-1963), médecin allemand (il connaît donc son sujet), nous livre avec "Moi ?" son premier roman, écrit en 1926, un ouvrage poignant, puissant. Tantôt lyrique, tantôt pathétique, c'est un texte terriblement efficace sur les traumatismes de la Première guerre mondiale, qui mérite qu'on s'y intéresse.
À la fin de la guerre, en 1918, un soldat allemand récupère le passeport d'un autre, tombé au combat... Ainsi que l'identité de ce dernier ! Et tout son entourage semble le reconnaître. Il parvient même avec brio à camper son nouveau rôle de médecin, lui qui n'était qu'un artisan boulanger.
Mais il est hanté par son ancienne vie, et par ses doutes sur sa propre identité, se mêlant peu à peu à celle volée. Il s'interroge tout au long de cette "plaidoirie" qu'est ce roman sur ce qu'il est... : Qui est-il ? Qu'est-il ? Que représente désormais ce "moi" ?...Il ne sait plus...
Peter Flamm (1891-1963), médecin allemand (il connaît donc son sujet), nous livre avec "Moi ?" son premier roman, écrit en 1926, un ouvrage poignant, puissant. Tantôt lyrique, tantôt pathétique, c'est un texte terriblement efficace sur les traumatismes de la Première guerre mondiale, qui mérite qu'on s'y intéresse.

Un clown dans un champ de maïs
Avis posté le 2024-12-11
- Clown
- Terreur
- Tueur
- slasher
- Adam Cesare
Un livre digne de Ça et de Scream
Adam Cesare, l'auteur, a étudié la littérature et le cinéma à l'Université de Boston, et ça se voit !
Dans ce roman, il nous offre une histoire digne des films Slasher des années 80-90, servie par une écriture fluide, nous faisant vivre l'action de manière cinématographique, comme si on y était (et chapeau à Justine Richard pour la traduction qui respecte l'ambiance pesante du livre).
On y suit Quinn et son père Glenn, qui cherchent à prendre un nouveau départ en s'installant dans la ville de Kettle Springs, une ville qui, sous ses airs tranquilles, est en proie à un conflit de génération (nostalgiques d'une époque révolue et jeunes passant leur temps à faire des idioties, manquant de respect à ce passé) et dont la gloire passée se concentre autour d'une entreprise et de sa mascotte : le clown Frendo.
Quelle n'est donc pas la surprise des jeunes de la ville lorsqu'ils voient ce symbole du passé s'inviter à une de leurs petites fêtes et bien armé !
On peut reprocher au roman quelques clichés, mais il n'en reste pas moins efficace ! Il peut mettre mal à l'aise par moment (n'est-ce pas, après tout, le but du genre ?), mais il est vraiment addictif. On se fait prendre au piège à plusieurs reprises, et on se surprend à être plongé dans l'action : on craint pour nos personnages auxquels on s'attache et qu'on se met à apprécier, on crie de joie, de tristesse ou d'indignation.
Bref, on vit à fond ce roman déjà culte !
Osez ouvrir ce livre à vos risques et périls ! Il se peut que vous aussi, vous soyez surpris !
Adam Cesare, l'auteur, a étudié la littérature et le cinéma à l'Université de Boston, et ça se voit !
Dans ce roman, il nous offre une histoire digne des films Slasher des années 80-90, servie par une écriture fluide, nous faisant vivre l'action de manière cinématographique, comme si on y était (et chapeau à Justine Richard pour la traduction qui respecte l'ambiance pesante du livre).
On y suit Quinn et son père Glenn, qui cherchent à prendre un nouveau départ en s'installant dans la ville de Kettle Springs, une ville qui, sous ses airs tranquilles, est en proie à un conflit de génération (nostalgiques d'une époque révolue et jeunes passant leur temps à faire des idioties, manquant de respect à ce passé) et dont la gloire passée se concentre autour d'une entreprise et de sa mascotte : le clown Frendo.
Quelle n'est donc pas la surprise des jeunes de la ville lorsqu'ils voient ce symbole du passé s'inviter à une de leurs petites fêtes et bien armé !
On peut reprocher au roman quelques clichés, mais il n'en reste pas moins efficace ! Il peut mettre mal à l'aise par moment (n'est-ce pas, après tout, le but du genre ?), mais il est vraiment addictif. On se fait prendre au piège à plusieurs reprises, et on se surprend à être plongé dans l'action : on craint pour nos personnages auxquels on s'attache et qu'on se met à apprécier, on crie de joie, de tristesse ou d'indignation.
Bref, on vit à fond ce roman déjà culte !
Osez ouvrir ce livre à vos risques et périls ! Il se peut que vous aussi, vous soyez surpris !

Un clown dans un champ de maïs
Avis posté le 2024-12-11
- Clown
- Terreur
- Tueur
- slasher
- Adam Cesare
Un livre digne de Ça et de Scream
Adam Cesare, l'auteur, a étudié la littérature et le cinéma à l'Université de Boston, et ça se voit !
Dans ce roman, il nous offre une histoire digne des films Slasher des années 80-90, servie par une écriture fluide, nous faisant vivre l'action de manière cinématographique, comme si on y était (et chapeau à Justine Richard pour la traduction qui respecte l'ambiance pesante du livre).
On y suit Quinn et son père Glenn, qui cherchent à prendre un nouveau départ en s'installant dans la ville de Kettle Springs, une ville qui, sous ses airs tranquilles, est en proie à un conflit de générations (nostalgiques d'une époque révolue et jeunes passant leur temps à faire des idioties, manquant de respect à ce passé) et dont la gloire passée se concentre autour d'une entreprise et de sa mascotte : le clown Frendo.
Qu'elle n'est donc pas la surprise des jeunes de la ville lorsqu'ils voient ce symbole du passé s'inviter à une de leurs petites fêtes et bien armé !
On peut reprocher au roman quelques clichés, mais il n'en reste pas moins efficace ! Il peut mettre mal à l'aise par moment (n'est-ce pas, après tout, le but du genre ?), mais il est vraiment addictif. On se fait prendre au piège à plusieurs reprises, et on se surprend à être plongé dans l'action : on craint pour nos personnages auxquels on s'attache et qu'on se met à apprécier, on crie de joie, de tristesse ou d'indignation.
Bref, on vit à fond ce roman déjà culte !
Osez ouvrir ce livre à vos risques et périls ! Il se peut que vous aussi, vous soyez surpris !
Adam Cesare, l'auteur, a étudié la littérature et le cinéma à l'Université de Boston, et ça se voit !
Dans ce roman, il nous offre une histoire digne des films Slasher des années 80-90, servie par une écriture fluide, nous faisant vivre l'action de manière cinématographique, comme si on y était (et chapeau à Justine Richard pour la traduction qui respecte l'ambiance pesante du livre).
On y suit Quinn et son père Glenn, qui cherchent à prendre un nouveau départ en s'installant dans la ville de Kettle Springs, une ville qui, sous ses airs tranquilles, est en proie à un conflit de générations (nostalgiques d'une époque révolue et jeunes passant leur temps à faire des idioties, manquant de respect à ce passé) et dont la gloire passée se concentre autour d'une entreprise et de sa mascotte : le clown Frendo.
Qu'elle n'est donc pas la surprise des jeunes de la ville lorsqu'ils voient ce symbole du passé s'inviter à une de leurs petites fêtes et bien armé !
On peut reprocher au roman quelques clichés, mais il n'en reste pas moins efficace ! Il peut mettre mal à l'aise par moment (n'est-ce pas, après tout, le but du genre ?), mais il est vraiment addictif. On se fait prendre au piège à plusieurs reprises, et on se surprend à être plongé dans l'action : on craint pour nos personnages auxquels on s'attache et qu'on se met à apprécier, on crie de joie, de tristesse ou d'indignation.
Bref, on vit à fond ce roman déjà culte !
Osez ouvrir ce livre à vos risques et périls ! Il se peut que vous aussi, vous soyez surpris !

Julia
Avis posté le 2024-11-28
- Big Brother
- 1984
- dystopie
- Julia
- george orwell
Julia, plus qu'une simple réécriture de 1984
L’une des œuvres les plus connues de George Orwell est 1984, dystopie qui, sortie après la 2de guerre mondiale, résonne encore de nos jours .
Dans ce Julia, Sandra Newman est loin de nous en faire une banale réécriture. L’autrice complète l’original, en exploite les zones d’ombres, pour faire vivre cet univers dystopique de Big Brother, sortant du carcan fermé de Winston Smith, pour prendre le point de vue de Julia, seul vrai personnage féminin chez Orwell.
Récit plus féministe, plus cynique, il permet de développer des aspects absents dans 1984 : l’avant Big Brother, les relations sociales entre les diverses classes, la place de la femme, etc.
Sans égaler le chef-d’œuvre d’origine, Julia permet de réactualiser les débats de l’œuvre, toujours très actuels, et n’en reste pas moins un très bon roman d’anticipation. A lire !
L’une des œuvres les plus connues de George Orwell est 1984, dystopie qui, sortie après la 2de guerre mondiale, résonne encore de nos jours .
Dans ce Julia, Sandra Newman est loin de nous en faire une banale réécriture. L’autrice complète l’original, en exploite les zones d’ombres, pour faire vivre cet univers dystopique de Big Brother, sortant du carcan fermé de Winston Smith, pour prendre le point de vue de Julia, seul vrai personnage féminin chez Orwell.
Récit plus féministe, plus cynique, il permet de développer des aspects absents dans 1984 : l’avant Big Brother, les relations sociales entre les diverses classes, la place de la femme, etc.
Sans égaler le chef-d’œuvre d’origine, Julia permet de réactualiser les débats de l’œuvre, toujours très actuels, et n’en reste pas moins un très bon roman d’anticipation. A lire !