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Valérie D. - 24

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 8
Toques
Avis posté le 2023-02-19
  • Passionnant
Un roman délicieusement original, mais pas toqué!
Pour commencer, merci à Géraldine Favard pour cet envoi de service presse. Que voici un roman original pas tant par l’histoire, mais plus par sa construction ! Marie 40 ans divorcée, 2 enfants Juliette et Félix vit paisiblement au Havre, passe quelques week-ends chez son amie Mélanie à Paris et lors d’une sortie nocturne rencontre le magnifique et mystérieux Alex indissociable de ÇA. Voici l’histoire que nous conte la narratrice sous les traits de Marie, une introspection construite en chapitres tel un journal intime. Toqués ! Pourquoi me direz-vous ? Nulle référence à la cuisine et la toque du chef, ni au bruit d’un coup sur la porte, peut-être une pointe de déstabilisation lorsque nous lecteurs cherchons la ponctuation abandonnée sciemment par l’auteur lors des échanges entre les personnages qui peut nous rendre toqués ! A vous de découvrir la signification de ce titre, en parcourant ce livre délicieusement écrit, construit de courts chapitres donnant un rythme rapide, comme lors d’une course. Vous voyagerez de Nancy à Bordeaux, de l’intérieur des terres aux abords de l’océan, vous respirerez les effluves portés par le vent à la cime de la Dune du Pilat, ou au sommet des falaises du Havre. Vous serez bercés par un amour inconditionnel capable de gravir les obstacles pour vivre librement. Une belle histoire, en soi, portée par une plume fluide, gracieuse, originale, sans concession et attractive. En bref, un très bon moment de lecture. Vous qui aimez les romans qui sortent des sentiers battus, n’hésitez pas à toquer à la porte de ce livre passionnant !
Pour commencer, merci à Géraldine Favard pour cet envoi de service presse. Que voici un roman original pas tant par l’histoire, mais plus par sa construction ! Marie 40 ans divorcée, 2 enfants Juliette et Félix vit paisiblement au Havre, passe quelques week-ends chez son amie Mélanie à Paris et lors d’une sortie nocturne rencontre le magnifique et mystérieux Alex indissociable de ÇA. Voici l’histoire que nous conte la narratrice sous les traits de Marie, une introspection construite en chapitres tel un journal intime. Toqués ! Pourquoi me direz-vous ? Nulle référence à la cuisine et la toque du chef, ni au bruit d’un coup sur la porte, peut-être une pointe de déstabilisation lorsque nous lecteurs cherchons la ponctuation abandonnée sciemment par l’auteur lors des échanges entre les personnages qui peut nous rendre toqués ! A vous de découvrir la signification de ce titre, en parcourant ce livre délicieusement écrit, construit de courts chapitres donnant un rythme rapide, comme lors d’une course. Vous voyagerez de Nancy à Bordeaux, de l’intérieur des terres aux abords de l’océan, vous respirerez les effluves portés par le vent à la cime de la Dune du Pilat, ou au sommet des falaises du Havre. Vous serez bercés par un amour inconditionnel capable de gravir les obstacles pour vivre librement. Une belle histoire, en soi, portée par une plume fluide, gracieuse, originale, sans concession et attractive. En bref, un très bon moment de lecture. Vous qui aimez les romans qui sortent des sentiers battus, n’hésitez pas à toquer à la porte de ce livre passionnant !
Intrigue à Uçhisar
Avis posté le 2022-05-01
    Voyage introspectif en Cappadoce
    Pour commencer, merci aux Éditions Ex Aequo pour l’envoi de ce service presse, et merci à eux pour le dépaysement proposé. Plus qu’un roman à suspense, « Intrigue à Uchisar » est un voyage vers des contrées lointaines en Cappadoce. Un voyage culturel et introspectif, celui de Thibault ingénieur dans l’aérospatiale qui part en Turquie négocier un contrat de fourniture et de mise en service de satellite d'observation avec La Défense nationale Turque. D'Ankara en Cappadoce dans le village aux pigeons d'Uchisar pour travailler à la traduction dudit contrat avec une Traductrice nommée Semra, l'auteur nous entraine à travers des paysages riches en couleur « Sous la blancheur lumineuse du ciel surgit une large palette d’ocres et de jaunes posés sur le relief chaotique, sur une matière douce que l’on caresserait volontiers tellement elle paraît avenante. » et en histoire. Des descriptions à couper le souffle portées par une plume fine, précise et envolée. Une balade, véritable page-Turner tellement envoûtante que nous sommes avec le personnage en train de profiter de l'ambiance, des odeurs, du tableau qui se déroule devant nos yeux. Tous nos sens sont en éveil tout au long de ce roman. Et au milieu de ce décor, Thibault s'évade dans un voyage introspectif dans lequel il nous relate ses écueils familiaux, un divorce, une fille aînée qui s'est éloignée de lui, une autre qui s'installe avec lui. Tout ça sans perdre de vue, le travail de traduction en collaboration avec Semra dans une suite d'hôtel. C'est le moment où chacun s'épanche, se raconte et nous révèle un peu plus du parcours de vie de la traductrice. Entre deux pauses, elle lui sert de guide dans cet environnement enchanteur et lors d'une promenade ils sont l'objet d'une agression blessante pour Thibault. S'ensuit une enquête et le début du suspense qui trouvera sa conclusion quelques mois plus tard. Je ne vous en révélerai pas d'avantage pour vous inciter à découvrir cette jolie histoire, qui est aussi en toile de fond la rencontre de deux âmes blessées qui partagent leurs blessures et qui apprennent à se reconstruire. Pour finir, Alain Arnaud est un spécialiste incontestable de la description (à l'image des maîtres du genre Balzac, Zola, Flaubert ou Maupassant pour ne citer qu'eux), portée par une richesse du vocabulaire, et l'aisance du phrasé. Il a su me captiver et m'éblouir. Que diriez-vous de prendre un ticket pour embarquez vous aussi? C'est le moment, franchissez le pas et aller à la découverte d'autres horizons avec " Intrigue à Uchisar"
    Pour commencer, merci aux Éditions Ex Aequo pour l’envoi de ce service presse, et merci à eux pour le dépaysement proposé. Plus qu’un roman à suspense, « Intrigue à Uchisar » est un voyage vers des contrées lointaines en Cappadoce. Un voyage culturel et introspectif, celui de Thibault ingénieur dans l’aérospatiale qui part en Turquie négocier un contrat de fourniture et de mise en service de satellite d'observation avec La Défense nationale Turque. D'Ankara en Cappadoce dans le village aux pigeons d'Uchisar pour travailler à la traduction dudit contrat avec une Traductrice nommée Semra, l'auteur nous entraine à travers des paysages riches en couleur « Sous la blancheur lumineuse du ciel surgit une large palette d’ocres et de jaunes posés sur le relief chaotique, sur une matière douce que l’on caresserait volontiers tellement elle paraît avenante. » et en histoire. Des descriptions à couper le souffle portées par une plume fine, précise et envolée. Une balade, véritable page-Turner tellement envoûtante que nous sommes avec le personnage en train de profiter de l'ambiance, des odeurs, du tableau qui se déroule devant nos yeux. Tous nos sens sont en éveil tout au long de ce roman. Et au milieu de ce décor, Thibault s'évade dans un voyage introspectif dans lequel il nous relate ses écueils familiaux, un divorce, une fille aînée qui s'est éloignée de lui, une autre qui s'installe avec lui. Tout ça sans perdre de vue, le travail de traduction en collaboration avec Semra dans une suite d'hôtel. C'est le moment où chacun s'épanche, se raconte et nous révèle un peu plus du parcours de vie de la traductrice. Entre deux pauses, elle lui sert de guide dans cet environnement enchanteur et lors d'une promenade ils sont l'objet d'une agression blessante pour Thibault. S'ensuit une enquête et le début du suspense qui trouvera sa conclusion quelques mois plus tard. Je ne vous en révélerai pas d'avantage pour vous inciter à découvrir cette jolie histoire, qui est aussi en toile de fond la rencontre de deux âmes blessées qui partagent leurs blessures et qui apprennent à se reconstruire. Pour finir, Alain Arnaud est un spécialiste incontestable de la description (à l'image des maîtres du genre Balzac, Zola, Flaubert ou Maupassant pour ne citer qu'eux), portée par une richesse du vocabulaire, et l'aisance du phrasé. Il a su me captiver et m'éblouir. Que diriez-vous de prendre un ticket pour embarquez vous aussi? C'est le moment, franchissez le pas et aller à la découverte d'autres horizons avec " Intrigue à Uchisar"
    Le garçon from LA
    Avis posté le 2022-05-01
      Un auteur à découvrir absolument
      Pour commencer, je souhaitais remercier les éditions Ex Æquo pour l'envoi de ce service presse. Maison d'éditions qui sait dénicher des auteurs "Extraordinaires" qui nous sortent de notre confort, de nos habitudes livresques. Des "Ovnis", un mot galvaudé pour les décrire, mais tellement différents du commun des mortels... Bienvenue dans un autre monde, celui de Tadzio Alicante. Nous débutons l'histoire en alternant des deux côtés de l'océan. C'est le "Schisme". Nous avons Christian, beau blond lumineux aux yeux bleus, en Californie et Jonathan, le narrateur, se disant insignifiant, de taille moyenne, « des yeux bleus vert huître » en région Parisienne. C'est l'apocalypse, une pandémie ravage le globe. Travelling. Tout est décrit au travers de l'œil du narrateur, qui se fait réalisateur derrière sa caméra. On suit les personnages dans leur vie, leurs pensées, leurs émotions, les rencontres, leurs amis, leurs amants... et la mort qui les entoure. Une pincée de Kubrick, de Godard, et de World War Z (excusez-moi pour mes pauvres références cinématographiques, celles de Tadzio sont plus étoffées, je pense) Mais, la littérature reste bien présente, et souvent servant de modèle; une maison qui fait penser à Bret Easton Ellis, un amant qui lit de La Bruyère et de La Fontaine, un livre de Thomas Mann posé sur une table de nuit (référence importante à la construction de l'intrigue), et bien d'autres encore. Et Christian veut revenir à ses premières amours de jeunesse qu'est la France, pour l'instant peu impactée par le virus, et décide de prendre un poste d'assistant d'anglais au Lycée. Alors, viennent la rencontre, la confrontation, l'apparition et "l'épiphanie"; C'est une évidence entre ces deux personnages, ils sont compatibles jusque dans la rime Jonath.an et Christi.an. Le narrateur va se focaliser sur leurs échanges, sur le Je et le lui. Leurs corps fusionnent dès la première rencontre, la caméra filme en champ, contre-champ, Jonathan vit la scène et hors champ il visionne la scène. Jonathan devient accro à Christian le solaire, le fataliste, son étoile, apprend de lui des premières fois, au cannabis, à la construction de flocons de neige en papier... Il ne peut plus s'en détacher. Des allers-retours, une escapade, et toujours des références littéraires; des adorées, Phèdre, Eluard, Sagan, et d'autres détestées, Vautier qui dégouline de bonheur, mais le narrateur, lui, veut se réclamer du malheur. Des attentions de Christian à son good boy, qui lui offre entre autre un Dostoïevski. Tout cette partie est consacrée à ces deux êtres interstellaires. Et c'est la fin du monde, "Eschatologie". La mort de Venise de Thomas Mann prendra tout son sens... Chez Tadzio Alicante, aucun sentiment frileux, tout est décrit sans fioriture, c'est cru, naturel, lyrique souvent, à la lisière de la philosophie, poétique et introspectif. Pas de demi-mesure, on adore ou on abhorre, et bien moi j'ai adoré, même si parfois, il a remis en question certaines de mes certitudes, sans toutefois me les faire renier, j'ai adhéré à l'histoire, à sa plume, à son originalité, à sa personnalité et à l'extra-terrestre littéraire qu'il est. Pour une première fois, ce livre est une réussite, et l'auteur a, pour ce qui me concerne, un avenir plus que certain. À découvrir absolument
      Pour commencer, je souhaitais remercier les éditions Ex Æquo pour l'envoi de ce service presse. Maison d'éditions qui sait dénicher des auteurs "Extraordinaires" qui nous sortent de notre confort, de nos habitudes livresques. Des "Ovnis", un mot galvaudé pour les décrire, mais tellement différents du commun des mortels... Bienvenue dans un autre monde, celui de Tadzio Alicante. Nous débutons l'histoire en alternant des deux côtés de l'océan. C'est le "Schisme". Nous avons Christian, beau blond lumineux aux yeux bleus, en Californie et Jonathan, le narrateur, se disant insignifiant, de taille moyenne, « des yeux bleus vert huître » en région Parisienne. C'est l'apocalypse, une pandémie ravage le globe. Travelling. Tout est décrit au travers de l'œil du narrateur, qui se fait réalisateur derrière sa caméra. On suit les personnages dans leur vie, leurs pensées, leurs émotions, les rencontres, leurs amis, leurs amants... et la mort qui les entoure. Une pincée de Kubrick, de Godard, et de World War Z (excusez-moi pour mes pauvres références cinématographiques, celles de Tadzio sont plus étoffées, je pense) Mais, la littérature reste bien présente, et souvent servant de modèle; une maison qui fait penser à Bret Easton Ellis, un amant qui lit de La Bruyère et de La Fontaine, un livre de Thomas Mann posé sur une table de nuit (référence importante à la construction de l'intrigue), et bien d'autres encore. Et Christian veut revenir à ses premières amours de jeunesse qu'est la France, pour l'instant peu impactée par le virus, et décide de prendre un poste d'assistant d'anglais au Lycée. Alors, viennent la rencontre, la confrontation, l'apparition et "l'épiphanie"; C'est une évidence entre ces deux personnages, ils sont compatibles jusque dans la rime Jonath.an et Christi.an. Le narrateur va se focaliser sur leurs échanges, sur le Je et le lui. Leurs corps fusionnent dès la première rencontre, la caméra filme en champ, contre-champ, Jonathan vit la scène et hors champ il visionne la scène. Jonathan devient accro à Christian le solaire, le fataliste, son étoile, apprend de lui des premières fois, au cannabis, à la construction de flocons de neige en papier... Il ne peut plus s'en détacher. Des allers-retours, une escapade, et toujours des références littéraires; des adorées, Phèdre, Eluard, Sagan, et d'autres détestées, Vautier qui dégouline de bonheur, mais le narrateur, lui, veut se réclamer du malheur. Des attentions de Christian à son good boy, qui lui offre entre autre un Dostoïevski. Tout cette partie est consacrée à ces deux êtres interstellaires. Et c'est la fin du monde, "Eschatologie". La mort de Venise de Thomas Mann prendra tout son sens... Chez Tadzio Alicante, aucun sentiment frileux, tout est décrit sans fioriture, c'est cru, naturel, lyrique souvent, à la lisière de la philosophie, poétique et introspectif. Pas de demi-mesure, on adore ou on abhorre, et bien moi j'ai adoré, même si parfois, il a remis en question certaines de mes certitudes, sans toutefois me les faire renier, j'ai adhéré à l'histoire, à sa plume, à son originalité, à sa personnalité et à l'extra-terrestre littéraire qu'il est. Pour une première fois, ce livre est une réussite, et l'auteur a, pour ce qui me concerne, un avenir plus que certain. À découvrir absolument
        Prendre un ascenseur pour un voyage sensoriel
        Tout d'abord, je souhaitais remercier les éditions Ex Aequo pour l'envoi de ce service presse et ce joli voyage pour zanzibar. Sous la direction du narrateur, nous voici invités à suivre 27 échanges épistolaires bordés d'un prologue et d'un épilogue, entre François, et des correspondantes féminines, Jeanne, Emilie, Myriam, Hélène et Astrid. Chacune d'entre elles partageant avec François des mails classés par ordre alphabétique, à la fois érotiques, très érotiques et pornographiques. Telles les montées et les descentes d'un ascenseur, titre entre autre d'une nouvelle, nous évoluons dans la sensualité, le cru, la beauté des corps à corps, le hard, la luxure, l'érotisme des peaux contre peaux, dans des décors parfois communs et parfois paradisiaques. Un voyage à Matala en Crète, à l'île D'Yeu, à Ispahan, à Venise la rouge, dans une yourte sous le ciel du Siam, pour finir à Zanzibar, bercés par des musiques de tout horizon, avec une préférence pour Gainsbourg... Tout au long de ces balades sensorielles, des affinités et des complicités se tissent jusqu'à atteindre l'ultime. La plume riche d'Eric Deciror foisonne de références cinématographiques, artistiques et littéraires, et apporte de la rondeur à des moments intenses en volupté. Le confinement source de ces nouvelles aura accouché des délices extatiques, pour notre plus grand plaisir. Comme Jeanne Malysa (le nez affuté de la collection Alcove & Vibrato) nous le suggère dans sa préface, je vous incite à monter comme j'ai pu le faire dans cet ascenseur, et vous laisser élever vers des contrées lascives
        Tout d'abord, je souhaitais remercier les éditions Ex Aequo pour l'envoi de ce service presse et ce joli voyage pour zanzibar. Sous la direction du narrateur, nous voici invités à suivre 27 échanges épistolaires bordés d'un prologue et d'un épilogue, entre François, et des correspondantes féminines, Jeanne, Emilie, Myriam, Hélène et Astrid. Chacune d'entre elles partageant avec François des mails classés par ordre alphabétique, à la fois érotiques, très érotiques et pornographiques. Telles les montées et les descentes d'un ascenseur, titre entre autre d'une nouvelle, nous évoluons dans la sensualité, le cru, la beauté des corps à corps, le hard, la luxure, l'érotisme des peaux contre peaux, dans des décors parfois communs et parfois paradisiaques. Un voyage à Matala en Crète, à l'île D'Yeu, à Ispahan, à Venise la rouge, dans une yourte sous le ciel du Siam, pour finir à Zanzibar, bercés par des musiques de tout horizon, avec une préférence pour Gainsbourg... Tout au long de ces balades sensorielles, des affinités et des complicités se tissent jusqu'à atteindre l'ultime. La plume riche d'Eric Deciror foisonne de références cinématographiques, artistiques et littéraires, et apporte de la rondeur à des moments intenses en volupté. Le confinement source de ces nouvelles aura accouché des délices extatiques, pour notre plus grand plaisir. Comme Jeanne Malysa (le nez affuté de la collection Alcove & Vibrato) nous le suggère dans sa préface, je vous incite à monter comme j'ai pu le faire dans cet ascenseur, et vous laisser élever vers des contrées lascives
        • intéressant
        Un moment de lecture très intéressant
        J'ai abordé ce livre comme la lecture d'un journal de mémoires, celles de Dylan devenu « escort ». Chaque chapitre pourrait correspondre à une date, une période. Son histoire commence à l'âge de 6 ans, un père absent, une jeune mère insensible, ayant préféré le placer en famille d'accueil la semaine. Et puis, elle vient l'arracher à cette famille pour l'emmener avec elle. Psychorigide, elle l'éduque à l'ordre, l'autonomie, et la froideur, ce qui construira la base de sa future vie d'adulte. A 11 ans, la fille de la famille d'accueil, Danièle, l'initie aux premières caresses et à la sexualité. A 19 ans, il devient père, mais la mère part avec son fils. Première pension alimentaire. Et puis, c'est au tour de Caro, nouvelle rencontre, nouveaux enfants, des jumelles et nouvelle séparation. Deux autres pensions alimentaires Ce qui nous amène à sa rencontre en boite de nuit avec Margot masseuse toutes prestations. Elle est belle, ils se sont trouvés, ils décident de s'associer. Lui a besoin de plus d'argent qu'un boulot classique pourrait lui apporter pour couvrir ses frais de pensions, son loyer... Même si la petite voix appelée Soleil Bleu tel Jiminy Cricket sur son épaule lui dit qu'il se trompe, petite voix qui se fait entendre à plusieurs reprises dans le livre, arrivent les premiers rendez-vous, premiers clients, Dylan devient escort. Il rencontre toutes sortes d'âmes désespérées qui n'ont d'autres solutions que de faire appel à des services sexuels rémunérés. Il en devient à se considérer comme un assistant social. Et puis l'envers du décor, la descente aux enfers, sa peur de perdre Margot, sa peur de la panne définitive, lui ouvrent les portes de la dépression, de la Schizophrénie. Il est sauvé par Margot, qui ne l'a pas abandonné, et c'est la reconversion pour une autre forme de massage... Sans complaisance aucune, j'ai aimé cette histoire inspirée d'une histoire vraie. Je ne pense pas être la seule à découvrir cette forme de prostitution qu'est la prostitution masculine. Vera Mar nous dévoile toutes les fêlures de la société en nous livrant les états d'âmes des escorts et des clients de sa plume efficace et précise. Merci à l'auteur pour ce portrait sans concession. Ce fut un agréable moment de lecture. A conseiller.
        J'ai abordé ce livre comme la lecture d'un journal de mémoires, celles de Dylan devenu « escort ». Chaque chapitre pourrait correspondre à une date, une période. Son histoire commence à l'âge de 6 ans, un père absent, une jeune mère insensible, ayant préféré le placer en famille d'accueil la semaine. Et puis, elle vient l'arracher à cette famille pour l'emmener avec elle. Psychorigide, elle l'éduque à l'ordre, l'autonomie, et la froideur, ce qui construira la base de sa future vie d'adulte. A 11 ans, la fille de la famille d'accueil, Danièle, l'initie aux premières caresses et à la sexualité. A 19 ans, il devient père, mais la mère part avec son fils. Première pension alimentaire. Et puis, c'est au tour de Caro, nouvelle rencontre, nouveaux enfants, des jumelles et nouvelle séparation. Deux autres pensions alimentaires Ce qui nous amène à sa rencontre en boite de nuit avec Margot masseuse toutes prestations. Elle est belle, ils se sont trouvés, ils décident de s'associer. Lui a besoin de plus d'argent qu'un boulot classique pourrait lui apporter pour couvrir ses frais de pensions, son loyer... Même si la petite voix appelée Soleil Bleu tel Jiminy Cricket sur son épaule lui dit qu'il se trompe, petite voix qui se fait entendre à plusieurs reprises dans le livre, arrivent les premiers rendez-vous, premiers clients, Dylan devient escort. Il rencontre toutes sortes d'âmes désespérées qui n'ont d'autres solutions que de faire appel à des services sexuels rémunérés. Il en devient à se considérer comme un assistant social. Et puis l'envers du décor, la descente aux enfers, sa peur de perdre Margot, sa peur de la panne définitive, lui ouvrent les portes de la dépression, de la Schizophrénie. Il est sauvé par Margot, qui ne l'a pas abandonné, et c'est la reconversion pour une autre forme de massage... Sans complaisance aucune, j'ai aimé cette histoire inspirée d'une histoire vraie. Je ne pense pas être la seule à découvrir cette forme de prostitution qu'est la prostitution masculine. Vera Mar nous dévoile toutes les fêlures de la société en nous livrant les états d'âmes des escorts et des clients de sa plume efficace et précise. Merci à l'auteur pour ce portrait sans concession. Ce fut un agréable moment de lecture. A conseiller.
        Frédéric. Instants de grâce
        Avis posté le 2021-12-23
          Très joli moment lecture
          Je vais sortir de ma réserve encore une fois (En partie grâce à Gabriel Kevlec et ses avis éclairés) , pour vous livrer mes impressions suite à la lecture de "Frédéric, instants de grâce" de Dominique Faure. J'ai abordé ce livre prudemment, la forme narrative m'a surprise, et peu habituelle dans le choix de mes lectures, mais François m'a transporté et je me suis laissée guider et emporter. J'ai suivi le cours d'eau tout en douceur, porté par l'écriture tout en finesse de Dominique, franchi les obstacles des moments intenses durs, douloureux vécus par Frédéric, mais toujours avec le juste dosage d'emphase livrés par l'auteur. Le maître mot de cette histoire c'est la douceur, la douceur des émotions, des corps à corps, de la peau contre la peau, d'une plume, de l'amour passionnel, fusionnel de François pour Frédéric et de Frédéric pour François. Moi aussi, "j'aimerais bien être ton Frédérico", pouvoir se transcender, comme François est prêt à le faire pour offrir la lune à son Frédéric. Merci Dominique pour cet instant de grâce plein de douceur que vous m'avez fait vivre au fil de vos pages, mais aussi pour toutes les émotions intenses.
          Je vais sortir de ma réserve encore une fois (En partie grâce à Gabriel Kevlec et ses avis éclairés) , pour vous livrer mes impressions suite à la lecture de "Frédéric, instants de grâce" de Dominique Faure. J'ai abordé ce livre prudemment, la forme narrative m'a surprise, et peu habituelle dans le choix de mes lectures, mais François m'a transporté et je me suis laissée guider et emporter. J'ai suivi le cours d'eau tout en douceur, porté par l'écriture tout en finesse de Dominique, franchi les obstacles des moments intenses durs, douloureux vécus par Frédéric, mais toujours avec le juste dosage d'emphase livrés par l'auteur. Le maître mot de cette histoire c'est la douceur, la douceur des émotions, des corps à corps, de la peau contre la peau, d'une plume, de l'amour passionnel, fusionnel de François pour Frédéric et de Frédéric pour François. Moi aussi, "j'aimerais bien être ton Frédérico", pouvoir se transcender, comme François est prêt à le faire pour offrir la lune à son Frédéric. Merci Dominique pour cet instant de grâce plein de douceur que vous m'avez fait vivre au fil de vos pages, mais aussi pour toutes les émotions intenses.
          En toi
          Avis posté le 2021-12-13
            Une pépite à saisir
            Je ne pouvais pas ne pas donner mon ressenti, ni déroger à l'exercice si laborieux pour moi de donner mon avis, après avoir lu les derniers mots de "En toi" qui m'ont fait verser quelques larmes, non pas de tristesse, mais d'un trop plein d'émotion. Que dire de Thomas, que du bien en vérité, une sensibilité à fleur de "peau", un romantisme infini, une "âme" pure, auquel, comme beaucoup de lecteur j'imagine, j'ai pu m'identifier bien que je sois une femme, il est la représentation même du mot Amour. Amour éternel d'Adrian son "âme" soeur. Je ne développerais pas plus pour ne pas lever le voile de l'histoire, simplement encore une fois préciser que j'ai laissé de côté mes heures de sommeil (c'est surfait dormir quand on a une oeuvre de Gabriel entre les mains) pour lire cette pépite, pour me sustenter de ses mots, me régaler de sa prose poétique. Une belle histoire que je laisse difficilement partir, mais vous invite à lire absolument, impérativement, vous ferez partie des chanceux qui l'auront dégustée. Je ne peux malgré tout pas me résigner à ne pas citer l'auteur " Alors vivez à la folie, Aimez..." bel adage que j'ai adopté depuis longtemps et que je concrétise encore, encore et encore. Pour finir, merci Gabriel pour nous offrir tes cadeaux littéraires, j'ai trouvé dans ce roman le plus doux des messages... Si vous deviez ajouter à votre liste de Noël, n'hésitez pas à choisir "En Toi", ce livre se savoure comme une friandise qu'on ne veut pas faire fondre trop rapidement.
            Je ne pouvais pas ne pas donner mon ressenti, ni déroger à l'exercice si laborieux pour moi de donner mon avis, après avoir lu les derniers mots de "En toi" qui m'ont fait verser quelques larmes, non pas de tristesse, mais d'un trop plein d'émotion. Que dire de Thomas, que du bien en vérité, une sensibilité à fleur de "peau", un romantisme infini, une "âme" pure, auquel, comme beaucoup de lecteur j'imagine, j'ai pu m'identifier bien que je sois une femme, il est la représentation même du mot Amour. Amour éternel d'Adrian son "âme" soeur. Je ne développerais pas plus pour ne pas lever le voile de l'histoire, simplement encore une fois préciser que j'ai laissé de côté mes heures de sommeil (c'est surfait dormir quand on a une oeuvre de Gabriel entre les mains) pour lire cette pépite, pour me sustenter de ses mots, me régaler de sa prose poétique. Une belle histoire que je laisse difficilement partir, mais vous invite à lire absolument, impérativement, vous ferez partie des chanceux qui l'auront dégustée. Je ne peux malgré tout pas me résigner à ne pas citer l'auteur " Alors vivez à la folie, Aimez..." bel adage que j'ai adopté depuis longtemps et que je concrétise encore, encore et encore. Pour finir, merci Gabriel pour nous offrir tes cadeaux littéraires, j'ai trouvé dans ce roman le plus doux des messages... Si vous deviez ajouter à votre liste de Noël, n'hésitez pas à choisir "En Toi", ce livre se savoure comme une friandise qu'on ne veut pas faire fondre trop rapidement.