Le garçon from LA

Par : Tadzio Alicante
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.17 kg
  • ISBN979-10-388-0314-5
  • EAN9791038803145
  • Date de parution01/03/2022
  • CollectionVIBRATO
  • ÉditeurEx Aequo éditions

Résumé

L'amour sous fond de fin du monde. Christian est californien. Christian est blond et beau comme le soleil, vit sans filtre et rêve de la France. Il traverse l'océan Atlantique qui le sépare de l'Europe pour être assistant d'anglais dans un lycée français. Jonathan est français ; il accumule les plans d'un soir, les amours éphémères et traîne sa vie. Un soir gris et pluvieux d'octobre, les deux garçons se croisent sur une place désertée.
Quelque chose arrive, quelque chose de grave, sublime et qui prend la forme d'une obsession de la part du Français pour l'Américain. Jusqu'où ira cette dépendance ? Qu'adviendra-t-il de lui si son Christian, né sur un continent si éloigné du sien, décide de repartir ? Quelle sera l'issue pour eux alors que les hommes se meurent ? Le garçon from L.A, empreint d'une forte influence américaine, révèle une construction narrative éclatée qui fait écho aux sentiments du narrateur.
Divisé en trois parties, la première et la dernière possèdent des caractéristiques scénaristiques alors que la partie centrale, fragmentée en 65 moments, mêle prose poétique et lyrisme.
L'amour sous fond de fin du monde. Christian est californien. Christian est blond et beau comme le soleil, vit sans filtre et rêve de la France. Il traverse l'océan Atlantique qui le sépare de l'Europe pour être assistant d'anglais dans un lycée français. Jonathan est français ; il accumule les plans d'un soir, les amours éphémères et traîne sa vie. Un soir gris et pluvieux d'octobre, les deux garçons se croisent sur une place désertée.
Quelque chose arrive, quelque chose de grave, sublime et qui prend la forme d'une obsession de la part du Français pour l'Américain. Jusqu'où ira cette dépendance ? Qu'adviendra-t-il de lui si son Christian, né sur un continent si éloigné du sien, décide de repartir ? Quelle sera l'issue pour eux alors que les hommes se meurent ? Le garçon from L.A, empreint d'une forte influence américaine, révèle une construction narrative éclatée qui fait écho aux sentiments du narrateur.
Divisé en trois parties, la première et la dernière possèdent des caractéristiques scénaristiques alors que la partie centrale, fragmentée en 65 moments, mêle prose poétique et lyrisme.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un auteur à découvrir absolument
Pour commencer, je souhaitais remercier les éditions Ex Æquo pour l'envoi de ce service presse. Maison d'éditions qui sait dénicher des auteurs "Extraordinaires" qui nous sortent de notre confort, de nos habitudes livresques. Des "Ovnis", un mot galvaudé pour les décrire, mais tellement différents du commun des mortels... Bienvenue dans un autre monde, celui de Tadzio Alicante. Nous débutons l'histoire en alternant des deux côtés de l'océan. C'est le "Schisme". Nous avons Christian, beau blond lumineux aux yeux bleus, en Californie et Jonathan, le narrateur, se disant insignifiant, de taille moyenne, « des yeux bleus vert huître » en région Parisienne. C'est l'apocalypse, une pandémie ravage le globe. Travelling. Tout est décrit au travers de l'œil du narrateur, qui se fait réalisateur derrière sa caméra. On suit les personnages dans leur vie, leurs pensées, leurs émotions, les rencontres, leurs amis, leurs amants... et la mort qui les entoure. Une pincée de Kubrick, de Godard, et de World War Z (excusez-moi pour mes pauvres références cinématographiques, celles de Tadzio sont plus étoffées, je pense) Mais, la littérature reste bien présente, et souvent servant de modèle; une maison qui fait penser à Bret Easton Ellis, un amant qui lit de La Bruyère et de La Fontaine, un livre de Thomas Mann posé sur une table de nuit (référence importante à la construction de l'intrigue), et bien d'autres encore. Et Christian veut revenir à ses premières amours de jeunesse qu'est la France, pour l'instant peu impactée par le virus, et décide de prendre un poste d'assistant d'anglais au Lycée. Alors, viennent la rencontre, la confrontation, l'apparition et "l'épiphanie"; C'est une évidence entre ces deux personnages, ils sont compatibles jusque dans la rime Jonath.an et Christi.an. Le narrateur va se focaliser sur leurs échanges, sur le Je et le lui. Leurs corps fusionnent dès la première rencontre, la caméra filme en champ, contre-champ, Jonathan vit la scène et hors champ il visionne la scène. Jonathan devient accro à Christian le solaire, le fataliste, son étoile, apprend de lui des premières fois, au cannabis, à la construction de flocons de neige en papier... Il ne peut plus s'en détacher. Des allers-retours, une escapade, et toujours des références littéraires; des adorées, Phèdre, Eluard, Sagan, et d'autres détestées, Vautier qui dégouline de bonheur, mais le narrateur, lui, veut se réclamer du malheur. Des attentions de Christian à son good boy, qui lui offre entre autre un Dostoïevski. Tout cette partie est consacrée à ces deux êtres interstellaires. Et c'est la fin du monde, "Eschatologie". La mort de Venise de Thomas Mann prendra tout son sens... Chez Tadzio Alicante, aucun sentiment frileux, tout est décrit sans fioriture, c'est cru, naturel, lyrique souvent, à la lisière de la philosophie, poétique et introspectif. Pas de demi-mesure, on adore ou on abhorre, et bien moi j'ai adoré, même si parfois, il a remis en question certaines de mes certitudes, sans toutefois me les faire renier, j'ai adhéré à l'histoire, à sa plume, à son originalité, à sa personnalité et à l'extra-terrestre littéraire qu'il est. Pour une première fois, ce livre est une réussite, et l'auteur a, pour ce qui me concerne, un avenir plus que certain. À découvrir absolument
Pour commencer, je souhaitais remercier les éditions Ex Æquo pour l'envoi de ce service presse. Maison d'éditions qui sait dénicher des auteurs "Extraordinaires" qui nous sortent de notre confort, de nos habitudes livresques. Des "Ovnis", un mot galvaudé pour les décrire, mais tellement différents du commun des mortels... Bienvenue dans un autre monde, celui de Tadzio Alicante. Nous débutons l'histoire en alternant des deux côtés de l'océan. C'est le "Schisme". Nous avons Christian, beau blond lumineux aux yeux bleus, en Californie et Jonathan, le narrateur, se disant insignifiant, de taille moyenne, « des yeux bleus vert huître » en région Parisienne. C'est l'apocalypse, une pandémie ravage le globe. Travelling. Tout est décrit au travers de l'œil du narrateur, qui se fait réalisateur derrière sa caméra. On suit les personnages dans leur vie, leurs pensées, leurs émotions, les rencontres, leurs amis, leurs amants... et la mort qui les entoure. Une pincée de Kubrick, de Godard, et de World War Z (excusez-moi pour mes pauvres références cinématographiques, celles de Tadzio sont plus étoffées, je pense) Mais, la littérature reste bien présente, et souvent servant de modèle; une maison qui fait penser à Bret Easton Ellis, un amant qui lit de La Bruyère et de La Fontaine, un livre de Thomas Mann posé sur une table de nuit (référence importante à la construction de l'intrigue), et bien d'autres encore. Et Christian veut revenir à ses premières amours de jeunesse qu'est la France, pour l'instant peu impactée par le virus, et décide de prendre un poste d'assistant d'anglais au Lycée. Alors, viennent la rencontre, la confrontation, l'apparition et "l'épiphanie"; C'est une évidence entre ces deux personnages, ils sont compatibles jusque dans la rime Jonath.an et Christi.an. Le narrateur va se focaliser sur leurs échanges, sur le Je et le lui. Leurs corps fusionnent dès la première rencontre, la caméra filme en champ, contre-champ, Jonathan vit la scène et hors champ il visionne la scène. Jonathan devient accro à Christian le solaire, le fataliste, son étoile, apprend de lui des premières fois, au cannabis, à la construction de flocons de neige en papier... Il ne peut plus s'en détacher. Des allers-retours, une escapade, et toujours des références littéraires; des adorées, Phèdre, Eluard, Sagan, et d'autres détestées, Vautier qui dégouline de bonheur, mais le narrateur, lui, veut se réclamer du malheur. Des attentions de Christian à son good boy, qui lui offre entre autre un Dostoïevski. Tout cette partie est consacrée à ces deux êtres interstellaires. Et c'est la fin du monde, "Eschatologie". La mort de Venise de Thomas Mann prendra tout son sens... Chez Tadzio Alicante, aucun sentiment frileux, tout est décrit sans fioriture, c'est cru, naturel, lyrique souvent, à la lisière de la philosophie, poétique et introspectif. Pas de demi-mesure, on adore ou on abhorre, et bien moi j'ai adoré, même si parfois, il a remis en question certaines de mes certitudes, sans toutefois me les faire renier, j'ai adhéré à l'histoire, à sa plume, à son originalité, à sa personnalité et à l'extra-terrestre littéraire qu'il est. Pour une première fois, ce livre est une réussite, et l'auteur a, pour ce qui me concerne, un avenir plus que certain. À découvrir absolument
Le garçon from LA
5/5
Tadzio Alicante
E-book
3,99 €