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Je m'appelle Thomas Alderson, et le 14 novembre 1965, dans une verte plaine du Vietnam, je suis mort. J'avais tout juste vingt-quatre ans. Puisque vous êtes là, puisque nous sommes seuls, installez-vous confortablement et offrez-moi quelques heures arrachées à la folie de votre quotidien. Permettez-moi de vous raconter comment l'Univers s'est joué de moi. Laissez-moi vous chuchoter mon histoire avant que les limbes de l'oubli ne l'emportent.
C'est si fragile au fond, la mémoire... Vous tenez entre vos mains les précieux souvenirs que le temps qui passe n'a pas encore pillés, le récit de l'Amour de ma vie. Un grand amour... Quoi de plus ordinaire en somme ? A ceci près que l'homme extraordinaire qui a bouleversé ma destinée s'appelle Adrian, et qu'il est né en 1989. Il a été tour à tour mon Paradis, mon Enfer, mon Purgatoire. Ma folle espérance d'être aimé.
Ma deuxième chance d'y croire. Alors laissez-moi vous confier la sensation de sa peau, l'émoi de son regard, l'ivresse de son corps, ces frémissements à portée d'âme, et cette certitude absolue : la mort n'était pas ma fin.
Une pépite à saisir
Je ne pouvais pas ne pas donner mon ressenti, ni déroger à l'exercice si laborieux pour moi de donner mon avis, après avoir lu les derniers mots de "En toi" qui m'ont fait verser quelques larmes, non pas de tristesse, mais d'un trop plein d'émotion. Que dire de Thomas, que du bien en vérité, une sensibilité à fleur de "peau", un romantisme infini, une "âme" pure, auquel, comme beaucoup de lecteur j'imagine, j'ai pu m'identifier bien que je sois une femme, il est la représentation même du mot Amour. Amour éternel d'Adrian son "âme" soeur.
Je ne développerais pas plus pour ne pas lever le voile de l'histoire, simplement encore une fois préciser que j'ai laissé de côté mes heures de sommeil (c'est surfait dormir quand on a une oeuvre de Gabriel entre les mains) pour lire cette pépite, pour me sustenter de ses mots, me régaler de sa prose poétique.
Une belle histoire que je laisse difficilement partir, mais vous invite à lire absolument, impérativement, vous ferez partie des chanceux qui l'auront dégustée.
Je ne peux malgré tout pas me résigner à ne pas citer l'auteur " Alors vivez à la folie, Aimez..." bel adage que j'ai adopté depuis longtemps et que je concrétise encore, encore et encore.
Pour finir, merci Gabriel pour nous offrir tes cadeaux littéraires, j'ai trouvé dans ce roman le plus doux des messages...
Si vous deviez ajouter à votre liste de Noël, n'hésitez pas à choisir "En Toi", ce livre se savoure comme une friandise qu'on ne veut pas faire fondre trop rapidement.