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Neruda
Qui a eu la chance d'arpenter et de déambuler dans les petites rues en haut des collines de Valparaiso a pu constater la beauté de cette ville chilienne en bord d'océan. Pablo Neruda y avait une de ses résidences et c'est lui qui a signé la préface de cet ouvrage signé du photographe chilien Sergio Larrain. On y retrouve les photos des chiens errants, ceux à qui les habitants laissent à manger dans les recoins des trottoirs, ceux qui vous suivent la nuit l'air de rien, en quête de gîte et de croquettes, qui s'arrêtent quand vous vous arrêtez et regardent ailleurs quand vous les regardez.
On retrouve aussi les dancings des années 50 et les prostituées, les pêcheurs et les poissons, les chats, les mouettes, les enfants et les rues pavées. Le tout en noir et blanc, dans la pure tradition des photographes de l'époque de l'agence Magnum, qu'il a rejointe après avoir présenté son travail à Henri Cartier-Bresson, co-fondateur de cette structure. Et surtout, cette édition, revue, est agrémentée par le photographe lui-même, avec Agnès Sire, directrice artistique chez Magnum Photos et à l'origine du premier tirage de Valparaiso, désormais épuisé. L'occasion pour Sergio de revenir, via des croquis et des dessins, sur la grande place qu'occupait le yoga dans sa vie et ce que fut sa quête spirituelle constante, et pour Agnès de rappeler comment il a finalement quitté le photojournalisme pour revenir à un rythme plus lent et moins contraignant.
Un livre de photos original dans sa forme et un ouvrage, désormais classique, d'un photographe atypique.
Déambulation à Valparaiso
Qui a eu la chance d'arpenter et de déambuler dans les petites rues en haut des collines de Valparaiso a pu constater la beauté de cette ville chilienne en bord d'océan. Pablo Neruda y avait une de ses résidences et c'est lui qui a signé la préface de cet ouvrage signé du photographe chilien Sergio Larrain. On y retrouve les photos des chiens errants, ceux à qui les habitants laissent à manger dans les recoins des trottoirs, ceux qui vous suivent la nuit l'air de rien, en quête de gîte et de croquettes, qui s'arrêtent quand vous vous arrêtez et regardent ailleurs quand vous les regardez. On retrouve aussi les dancings des années 50 et les prostituées, les pêcheurs et les poissons, les chats, les mouettes, les enfants et les rues pavées. Le tout en noir et blanc, dans la pure tradition des photographes de l'époque de l'agence Magnum, qu'il a rejointe après avoir présenté son travail à Henri Cartier-Bresson, co-fondateur de cette structure. Et surtout, cette édition, revue, est agrémentée par le photographe lui-même, avec Agnès Sire, directrice artistique chez Magnum Photos et à l'origine du premier tirage de Valparaiso, désormais épuisé. L'occasion pour Sergio de revenir, via des croquis et des dessins, sur la grande place qu'occupait le yoga dans sa vie et ce que fut sa quête spirituelle constante, et pour Agnès de rappeler comment il a finalement quitté le photojournalisme pour revenir à un rythme plus lent et moins contraignant.
Un livre de photos original dans sa forme et un ouvrage, désormais classique, d'un photographe atypique.