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Sébastien P. - 4

Profil

Sébastien P. - 4 n'a pas fini de compléter son profil.
La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire, comme écrivait Philip K. Dick dans Siva
La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire, comme écrivait Philip K. Dick dans Siva

Mes lectures favorites

Philip K. Dick, John Fante, Richard Brautigan, Lionel Shriver, Albert Cossery, Iceberg Slim, Craig Thompson, Marc-Antoine Mathieu...
Philip K. Dick, John Fante, Richard Brautigan, Lionel Shriver, Albert Cossery, Iceberg Slim, Craig Thompson, Marc-Antoine Mathieu...

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

L'homme dé de Luke Rhinehart
L'homme dé de Luke Rhinehart

Si je devais sauver un livre, ce serait...

Collection, d'Howard Greenberg, qui recense un siècle d'histoire de la photographie à travers la collection privée de ce galeriste américain
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Un livre qui m'a fait (sou)rire

Eureka Street de Robert McLiam Wilson
Eureka Street de Robert McLiam Wilson

Un livre qui m'a remué

Tout est là : amitié, amour, alcool, débrouille, embrouille, humour et violence aveugle dans le Belfast des 80's (Eureka Street de McLiam Wilson)
Tout est là : amitié, amour, alcool, débrouille, embrouille, humour et violence aveugle dans le Belfast des 80's (Eureka Street de McLiam Wilson)

Mes passions

En vrac : série TV, bières, sports, photo, charcuterie, films, terrasses, rhum, siestes, livres, écriture, discussions, mauvaise foi, concerts, chocolat
En vrac : série TV, bières, sports, photo, charcuterie, films, terrasses, rhum, siestes, livres, écriture, discussions, mauvaise foi, concerts, chocolat

La musique qui me motive

Les musiques avec des grosses basses et les chansons avec des ouh ouh, des oh oh et des yeaaah
Les musiques avec des grosses basses et les chansons avec des ouh ouh, des oh oh et des yeaaah

Les derniers avis

Junky. Le texte définitif de "Junk"
Avis posté le 2021-06-01
    Étude du consommateur de drogues en milieu naturel dans les années 40 et ensuite
    De William Burroughs, Le festin nu est le roman le plus connu, mais il est loin d’être le plus simple à lire, en raison de cette technique de cut-up, qui aboutit à un récit ultra fragmenté. Son premier roman, Junky, se lit en revanche très bien et c’est un plaisir de se replonger dans cette quasi étude sociologique, vingt ans après l’avoir lu. William Lee (toute ressemblance avec l’auteur ne serait pas fortuite) y navigue entre New-York, New-Orleans et Mexico City, alternant périodes de consommation (héroïne, cocaïne, benzedrine, codéine, opium, peyotl, marijuana, vodka...) et de désintoxication. Loin de faire l’apologie des drogues, il relate de façon clinique sa vie de camé et les effets de ce qu’il s’injecte et s’envoie dans le corps. On y lit par exemple : « La came prend tout et n’apporte rien, sinon une assurance contre les douleurs du manque. »
    De William Burroughs, Le festin nu est le roman le plus connu, mais il est loin d’être le plus simple à lire, en raison de cette technique de cut-up, qui aboutit à un récit ultra fragmenté. Son premier roman, Junky, se lit en revanche très bien et c’est un plaisir de se replonger dans cette quasi étude sociologique, vingt ans après l’avoir lu. William Lee (toute ressemblance avec l’auteur ne serait pas fortuite) y navigue entre New-York, New-Orleans et Mexico City, alternant périodes de consommation (héroïne, cocaïne, benzedrine, codéine, opium, peyotl, marijuana, vodka...) et de désintoxication. Loin de faire l’apologie des drogues, il relate de façon clinique sa vie de camé et les effets de ce qu’il s’injecte et s’envoie dans le corps. On y lit par exemple : « La came prend tout et n’apporte rien, sinon une assurance contre les douleurs du manque. »
    Annick Tamaire Tome 1
    Avis posté le 2021-05-26
    • Humour adulte
    Mortelle Adèle version adulte
    Le Vantablack est un matériau en nanotubes de carbone, qui ne reflète pratiquement pas du tout la lumière. Ce noir est considéré comme le pigment le plus foncé du monde (et pour info, c'est Anish Kapoor qui en a obtenu les droits exclusifs). Et c'est certainement dans ce noir profond que Jonathan Munoz est allé tremper sa plume pour ce premier tome d'Annick Tammaire. Nous sommes donc en plein humour noir avec ce qui pourrait être une demi-sœur de Mortelle Adèle, qui aurait frayé avec les héros de South Park, et qui manie de façon allègre et autoritaire l'insulte et la violence physique sur ses petits camarades de classe. Il faut dire que sa vie n'est pas simple avec un père chômeur dépressif et une mère qui n'attend que de le quitter. Bref tout est très (très) sombre et très drôle.
    Le Vantablack est un matériau en nanotubes de carbone, qui ne reflète pratiquement pas du tout la lumière. Ce noir est considéré comme le pigment le plus foncé du monde (et pour info, c'est Anish Kapoor qui en a obtenu les droits exclusifs). Et c'est certainement dans ce noir profond que Jonathan Munoz est allé tremper sa plume pour ce premier tome d'Annick Tammaire. Nous sommes donc en plein humour noir avec ce qui pourrait être une demi-sœur de Mortelle Adèle, qui aurait frayé avec les héros de South Park, et qui manie de façon allègre et autoritaire l'insulte et la violence physique sur ses petits camarades de classe. Il faut dire que sa vie n'est pas simple avec un père chômeur dépressif et une mère qui n'attend que de le quitter. Bref tout est très (très) sombre et très drôle.
    Sur un air de fado
    Avis posté le 2021-05-25
      Dictature en fond sonore
      Le Portugal a connu plus de quarante ans de régime autoritaire et la force de cette bd est finalement de ne raconter qu’un court moment de cette période et surtout à travers des individus lambdas pour qui cet état de fait n’est quasiment plus qu’une musique de fond du quotidien. Le dessin est agréable, les choix chromatiques sont intéressants notamment pour voyager sans se perdre entre le présent de narration (1968) et la vie universitaire des protagonistes dix ans plus tôt. Les personnages sont attachants et souvent loin de la figure du héros révolutionnaire, et au final très humains.
      Le Portugal a connu plus de quarante ans de régime autoritaire et la force de cette bd est finalement de ne raconter qu’un court moment de cette période et surtout à travers des individus lambdas pour qui cet état de fait n’est quasiment plus qu’une musique de fond du quotidien. Le dessin est agréable, les choix chromatiques sont intéressants notamment pour voyager sans se perdre entre le présent de narration (1968) et la vie universitaire des protagonistes dix ans plus tôt. Les personnages sont attachants et souvent loin de la figure du héros révolutionnaire, et au final très humains.
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