Une éducation libertine - Poche

Bilan en quelques mots

Les mots pour : style, sujets abordés
Les mots contre : quelques répétitions

Au final

Un texte déroutant, une plume épatante, mais.... mais beaucoup de tergiversations, et une intrigue bien pauvre, noyée sous les digressions. Quelques références à Süskind, et un grand attachement au style, que l'on retrouve tout aussi noir, tout aussi coloré d'un point de vu olfactif.

Il y a peu de héros pour cumuler autants de tares : Gaspard est ambitieux, mais sans avoir la hauteur de ses ambitions ; il est prompt à s'apitoyer sur son sort et à rejeter la faute sur ceux qui ont l'infortune de croiser son chemin ; il est opportuniste, arriviste, sans scrupule, dévoré par le mépris de soi et incapable d'oublier la fange dont il est issu.

C'est tout le talent de Jean-Baptiste Del Amo que d'arriver à nous fasciner avec un homme parfaitement antipathique. Il recrée le Paris du XVIIIe siècle dans ce qu'il a de plus pauvre et de plus ignoble, jusqu'aux salons mondains où l'ennui et la superficialité règnent. Il ressuscite pour nous le roman de libertinage dans un premier roman que Laclos n'aurait pas désavoué.

"Il n'y a pas de livre moral ou amoral ; il n'y a de livre que mal écrit ou bien écrit." Une éducation libertine, assurément, est de ces derniers.

Il y a peu de héros pour cumuler autant de tares : Gaspard est ambitieux, mais sans avoir la hauteur de ses ambitions ; il est prompt à s'apitoyer sur son sort et à rejeter la faute sur ceux qui ont l'infortune de croiser son chemin ; il est opportuniste, arriviste, sans scrupule, dévoré par le mépris de soi et incapable d'oublier la fange dont il est issu.

C'est tout le talent de Jean-Baptiste del Amo que d'arriver à nous fasciner avec un homme parfaitement antipathique. Il recrée le Paris du XVIIIe siècle dans ce qu'il a de plus pauvre et de plus ignoble, jusqu'aux salons mondains où l'ennui et la superficialité règnent. Il ressuscite pour nous le roman de libertinage dans un premier roman que Laclos n'aurait pas désavoué.

• Irritant
• Paris
• Crispant

Quand j'ai commencé, je me suis dit qu'il n'allait pas oser ce truc jusqu'au bout...mais si ! Insupportable, vague soupe mixée de Süskind et de Sade, rien d'intéressant, pas grand chose de neuf à raconter, des mots employés à tort et à travers, sans même que ce soit beau.
J'ai détesté et je considère ce livre comme une imposture

• Inattendu
• Passionnant
• Eblouissant
• XVIIIe siècle
• Paris
• France

L'ambition de Gaspard le pousse à quitter sa Bretagne natale pour tenter sa chance à Paris. Là, il rencontre le comte de V., qui le fascine, l’encourage, le manipule.

Gaspard est un anti-héros, franchement antipathique, dont l'un des traits les plus agaçants est sa tendance à rejeter la faute sur les autres, à se retourner contre ceux qui l’ont aidé en les accusant de l’avoir freiné dans son élan. La plupart de ses actes sont influencés par le souvenir de son père, un paysan rude exaspéré par son fils qu’il trouve trop efféminé.

Le Comte Étienne de V. est un aristocrate oisif et libertin qui joue avec ses victimes tel un chat avec une souris. Pensez à Valmont, quinze ans avant Les Liaisons dangereuses.

On trouve aussi déjà dans Une éducation libertine le style très esthétisant de Del Amo, qui dépeint le Paris du XVIIIe siècle de manière réaliste, basé sur les sens, notamment l'odorat.

Pas pour tous les publics, mais définitivement excellent.