Coup de coeur

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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,7 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-07-044530-1
  • EAN9782070445301
  • Date de parution12/01/2012
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Un grand dîner doit rassembler chez Louise, la veuve d’un pêcheur sétois, ses enfants dispersés et leurs familles. La perspective de ce dîner fait remonter en chacun d’eux des souvenirs, des rancunes, des attendrissements mélancoliques, des regrets et des drames intimes : Fanny, sa rivalité avec sa mère et la perte de sa propre fille Léa ; Jonas, sa rivalité avec Albin, son homosexualité et la perte de Fabrice, son premier compagnon, mort du sida ; Albin, enfin, sa ressemblance avec son tyran de père et la séparation qu’Emilie sa femme lui impose ce soir là.
Louise, elle aussi, se souvient : de la brutalité de son mari, de la dureté de sa vie, des occasions de rencontres amoureuses qu’elle n’a pas pu saisir, de son corps jadis radieux et exigeant, du fossé qui l’a toujours séparée de ses enfants. Jean-Baptiste Del Amo use de toutes les ressources d’une langue riche et vibrante pour décrire les mouvements de la sensualité qui tourmente et irradie les personnages.
Les scènes qui se succèdent ont chacune une force propre, et certaines sont inoubliables (l’exode en train de la famille italienne, la mort de Léa, la confrontation entre Fanny et sa mère, les dialogues entre les deux frères…). Il y a dans cette chronique, hantée par le caractère périssable de l’amour et par la toute-puissance de la mort, un souffle exalté, tremblant, qui évoque les films de Patrice Chéreau, les pièces de Koltès.
C’est un roman d’une grande force.
Un grand dîner doit rassembler chez Louise, la veuve d’un pêcheur sétois, ses enfants dispersés et leurs familles. La perspective de ce dîner fait remonter en chacun d’eux des souvenirs, des rancunes, des attendrissements mélancoliques, des regrets et des drames intimes : Fanny, sa rivalité avec sa mère et la perte de sa propre fille Léa ; Jonas, sa rivalité avec Albin, son homosexualité et la perte de Fabrice, son premier compagnon, mort du sida ; Albin, enfin, sa ressemblance avec son tyran de père et la séparation qu’Emilie sa femme lui impose ce soir là.
Louise, elle aussi, se souvient : de la brutalité de son mari, de la dureté de sa vie, des occasions de rencontres amoureuses qu’elle n’a pas pu saisir, de son corps jadis radieux et exigeant, du fossé qui l’a toujours séparée de ses enfants. Jean-Baptiste Del Amo use de toutes les ressources d’une langue riche et vibrante pour décrire les mouvements de la sensualité qui tourmente et irradie les personnages.
Les scènes qui se succèdent ont chacune une force propre, et certaines sont inoubliables (l’exode en train de la famille italienne, la mort de Léa, la confrontation entre Fanny et sa mère, les dialogues entre les deux frères…). Il y a dans cette chronique, hantée par le caractère périssable de l’amour et par la toute-puissance de la mort, un souffle exalté, tremblant, qui évoque les films de Patrice Chéreau, les pièces de Koltès.
C’est un roman d’une grande force.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 9 notes dont 4 avis lecteurs
A l'occasion d'un dîner, nous suivons la journée de cette famille sétoise où le passé ressurgit avec ces moments de bonheur comme de malheur. Rien n'est épargné : leurs haines, leurs amours, leurs rivalités, leurs complicités passées. Jean-Baptiste Del Amo passe la famille et ses rouages à la moulinette sans pitié mais en gardant une part de vérité qui donne à son roman une résonance en chacun de nous. Comme dans Une éducation libertine, la ville tient une part importante comme un personnage en plus. Jean-Baptiste Del Amo confirme son talent et même se bonifie.
A l'occasion d'un dîner, nous suivons la journée de cette famille sétoise où le passé ressurgit avec ces moments de bonheur comme de malheur. Rien n'est épargné : leurs haines, leurs amours, leurs rivalités, leurs complicités passées. Jean-Baptiste Del Amo passe la famille et ses rouages à la moulinette sans pitié mais en gardant une part de vérité qui donne à son roman une résonance en chacun de nous. Comme dans Une éducation libertine, la ville tient une part importante comme un personnage en plus. Jean-Baptiste Del Amo confirme son talent et même se bonifie.
Une belle écriture ensevelie sous les drames.
Cet ouvrage ne m'a vraiment pas laissé indifférente, on pourrait penser que cela est plutôt positif mais en fait j'ai failli m'étouffer sous le poids des drames familiaux. L'écriture de Del Amo est pourtant belle et fluide et c'est un jeune auteur très prometteur. Cependant, dans ce roman, il nous offre un catalogue de douleurs et secrets de famille. On manque d'air.
Cet ouvrage ne m'a vraiment pas laissé indifférente, on pourrait penser que cela est plutôt positif mais en fait j'ai failli m'étouffer sous le poids des drames familiaux. L'écriture de Del Amo est pourtant belle et fluide et c'est un jeune auteur très prometteur. Cependant, dans ce roman, il nous offre un catalogue de douleurs et secrets de famille. On manque d'air.
L'ennui estampillé
Au matin, Louise se lève et organise sa journée – choix du menu, courses au marché de Sète, préparation des plats et présentation de la table – en vue du dîner de famille : elle reçoit ses enfants et leur conjoint. La narration, relayée de l’un à l’autre, propose toute la panoplie du drame : croyant casser la banalité de leur vie, Jean-Baptiste Del Amo s’est acharné à accrocher à la cheville de ses personnages un boulet (un enfant mort, une homosexualité mal vécue par l’entourage, un père et un époux tyrannique et homosexuel), qui enchaîne chacun d’eux aux vicissitudes du passé. Aucun détail n’est épargné : on saura où Louise a acheté ses légumes, quand et comment elle a épluché les carottes et broyé l’ail du plat principal. On connaîtra par le menu le rituel du matin d’Albin devant sa glace et les fréquentations de Jonas lorsqu’il ne travaille pas. Ils parcourent inlassablement les murs de leur incarcération mentale, se remémorant leurs souffrances par vagues successives. Armand en est le point de mire : défunt mari de Louise et père des trois enfants, cet immigré italien et pécheur à Sète a consacré sa vie à la mer, au détriment de sa famille. Son absence d’amour, son étrange homophobie et surtout sa cruauté ont fait de lui un homme craint et haï. Comme une sorte de justification du personnage terrible, on retrace l’enfance difficile du petit Armando lors de la terrible traversée des Alpes pendant la Seconde Guerre mondiale, et la mort du vieil homme, plongé dans sa folie et ses excréments, qui continue pourtant à hanter leur vie. Les sujets éculés du Sel sont portés par un style policé, avec quelques saillies d’impudeur (les scènes de masturbation sont nombreuses). L’écriture trop léchée, trop intelligente, trop française, noie l’émotion au profit de paysages méditerranéens décrits avec un soin excessif. L'intégralité de la critique sur mon blog : http:// bibliolingus.over-blog.fr
Au matin, Louise se lève et organise sa journée – choix du menu, courses au marché de Sète, préparation des plats et présentation de la table – en vue du dîner de famille : elle reçoit ses enfants et leur conjoint. La narration, relayée de l’un à l’autre, propose toute la panoplie du drame : croyant casser la banalité de leur vie, Jean-Baptiste Del Amo s’est acharné à accrocher à la cheville de ses personnages un boulet (un enfant mort, une homosexualité mal vécue par l’entourage, un père et un époux tyrannique et homosexuel), qui enchaîne chacun d’eux aux vicissitudes du passé. Aucun détail n’est épargné : on saura où Louise a acheté ses légumes, quand et comment elle a épluché les carottes et broyé l’ail du plat principal. On connaîtra par le menu le rituel du matin d’Albin devant sa glace et les fréquentations de Jonas lorsqu’il ne travaille pas. Ils parcourent inlassablement les murs de leur incarcération mentale, se remémorant leurs souffrances par vagues successives. Armand en est le point de mire : défunt mari de Louise et père des trois enfants, cet immigré italien et pécheur à Sète a consacré sa vie à la mer, au détriment de sa famille. Son absence d’amour, son étrange homophobie et surtout sa cruauté ont fait de lui un homme craint et haï. Comme une sorte de justification du personnage terrible, on retrace l’enfance difficile du petit Armando lors de la terrible traversée des Alpes pendant la Seconde Guerre mondiale, et la mort du vieil homme, plongé dans sa folie et ses excréments, qui continue pourtant à hanter leur vie. Les sujets éculés du Sel sont portés par un style policé, avec quelques saillies d’impudeur (les scènes de masturbation sont nombreuses). L’écriture trop léchée, trop intelligente, trop française, noie l’émotion au profit de paysages méditerranéens décrits avec un soin excessif. L'intégralité de la critique sur mon blog : http:// bibliolingus.over-blog.fr
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