Un traître à notre goût

Par : John Le Carré

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  • Nombre de pages384
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions14,5 cm × 22,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-02-102768-6
  • EAN9782021027686
  • Date de parution07/04/2011
  • CollectionCadre vert
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Printemps 2009. Sur l’île d’Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l’appui du Kremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage de l’argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilité d’être accueilli avec sa famille en Angleterre. L’oligarque, dépeint d’une manière qui lui attire, au moins en partie, la sympathie du lecteur, mobilise à cet effet un jeune couple britannique en vacances sur l’île et destiné à le mettre en contact avec les dits services.
La passion du tennis les a rapprochés. De l’île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par les recoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l’Oberland bernois, la trame narrative permet à l’auteur d’exposer avec une rage contenue, à la fois l’étendue des enjeux économiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d’égal que la cupidité ou la soif de pouvoir.
« La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées », disait Talleyrand. L’usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l’exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.
Printemps 2009. Sur l’île d’Antigua. Un oligarque russe, menacé par des rivaux avec l’appui du Kremlin, décide de livrer sa connaissance intime des circuits internationaux du recyclage de l’argent mafieux en échange de la protection des services secrets de sa Majesté et de la possibilité d’être accueilli avec sa famille en Angleterre. L’oligarque, dépeint d’une manière qui lui attire, au moins en partie, la sympathie du lecteur, mobilise à cet effet un jeune couple britannique en vacances sur l’île et destiné à le mettre en contact avec les dits services.
La passion du tennis les a rapprochés. De l’île caribéenne à la finale Federer / Söderling à Roland Garros, en passant par les recoins feutrés des banques suisses et les paysages romantiques de l’Oberland bernois, la trame narrative permet à l’auteur d’exposer avec une rage contenue, à la fois l’étendue des enjeux économiques en question et la duplicité des acteurs dont le cynisme ne semble avoir d’égal que la cupidité ou la soif de pouvoir.
« La parole a été donnée aux hommes pour dissimuler leurs pensées », disait Talleyrand. L’usage de la parole crée une aliénation chez les personnages. Il engendre une lutte entre les naïfs qui subissent cette aliénation et les cyniques qui l’exploitent à leur profit. La guerre est là au commencement et à la fin. Et toujours, elle broie les plus faibles.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 9 notes dont 2 avis lecteurs
Le ramage n’était pas à la hauteur du plumage
Qui n’a pas entendu de John le Carré !? Ce mythe du roman d’espionnage anglais avec ce curieux patronyme français !? Jusqu’ici, je n’ai encore rien lu de lui, juste vu quelques films, alors quand j’ai vu fleurir des affiches avec son dernier roman, « Un traitre à notre goût », je me suis dit que l’occasion fait le larron et même pour être tout à fait honnête je pensais que John le Carré était un auteur des années 60-70 aux grands moments de la guerre froide. Sans référence de roman d’espionnage, et plus habitué aux RomPol (oui je sais, je me suis lancé dans les néologismes bobo), je suis d’abord surpris par le rythme. C’est lent, très lent. L’intrigue se met en place, comme si de rien n’était, comme un hasard de la vie fait que deux personnes se rencontrent. Un match de tennis à l’autre bout du monde, un oligarche Russe, un épisode un peu flou, une scène de débriefing, on est bien dans un roman d’espionnage. Puis le scénario se met en place. Implacable, réglé comme une horloge, une précision suisse. Un rythme suisse pour tout dire, car l’intrigue ne s’emballe pas pour autant. C’est efficace comme un rouleau compresseur sur un asphalte encore chaud, et tout aussi rapide. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’ennui guette, mais on aimerait que ça aille un peu plus vite. Mais cette langueur n’empêche pas le vieux loup qu’est John le Carré de nous tenir en haleine et nous de nous amèner à accepter le dénouement. C’est mon premier roman d’espionnage, difficile de dire que ce n’est pas le meilleur, mais j’avoue être un peu resté sur ma fin. Le ramage n’était pas à la hauteur du plumage.
Qui n’a pas entendu de John le Carré !? Ce mythe du roman d’espionnage anglais avec ce curieux patronyme français !? Jusqu’ici, je n’ai encore rien lu de lui, juste vu quelques films, alors quand j’ai vu fleurir des affiches avec son dernier roman, « Un traitre à notre goût », je me suis dit que l’occasion fait le larron et même pour être tout à fait honnête je pensais que John le Carré était un auteur des années 60-70 aux grands moments de la guerre froide. Sans référence de roman d’espionnage, et plus habitué aux RomPol (oui je sais, je me suis lancé dans les néologismes bobo), je suis d’abord surpris par le rythme. C’est lent, très lent. L’intrigue se met en place, comme si de rien n’était, comme un hasard de la vie fait que deux personnes se rencontrent. Un match de tennis à l’autre bout du monde, un oligarche Russe, un épisode un peu flou, une scène de débriefing, on est bien dans un roman d’espionnage. Puis le scénario se met en place. Implacable, réglé comme une horloge, une précision suisse. Un rythme suisse pour tout dire, car l’intrigue ne s’emballe pas pour autant. C’est efficace comme un rouleau compresseur sur un asphalte encore chaud, et tout aussi rapide. Je n’irai pas jusqu’à dire que l’ennui guette, mais on aimerait que ça aille un peu plus vite. Mais cette langueur n’empêche pas le vieux loup qu’est John le Carré de nous tenir en haleine et nous de nous amèner à accepter le dénouement. C’est mon premier roman d’espionnage, difficile de dire que ce n’est pas le meilleur, mais j’avoue être un peu resté sur ma fin. Le ramage n’était pas à la hauteur du plumage.
  • XXIe siècle
espionnage
Ce que j'ai aimé : le début. On recontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bonmbardés de questions sur évènements passés ; des flash-backs nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent. Le hic (pour moi) est que ces flash-backs durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages. La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran". Un bon moment de lecture et d'immertion dans la mafia russe.
Ce que j'ai aimé : le début. On recontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bonmbardés de questions sur évènements passés ; des flash-backs nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent. Le hic (pour moi) est que ces flash-backs durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages. La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran". Un bon moment de lecture et d'immertion dans la mafia russe.
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