Un immonde sans limite. 25 ans après Un monde sans limite

Par : Jean-Pierre Lebrun

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  • Nombre de pages282
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7492-6612-1
  • EAN9782749266121
  • Date de parution16/01/2020
  • CollectionPoint hors ligne
  • ÉditeurErès

Résumé

L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes.
Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés.
L'auteur analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire.
L'avènement de "l'individu total", de celui qui ne doit rien à la société mais peut en revanche tout exiger d'elle, construit une société de "l'immonde", caractérisée par la disparition de la limite reconnue collectivement. Le fait de nous être libérés à juste titre des carcans du patriarcat et du religieux nous a laissés croire que nous n'avions plus à nous soucier de la construction de la réalité psychique, que nous serions d'emblée des êtres libres et autonomes.
Notre fascination pour les progrès scientifiques et technologiques nous a rendu sourds et aveugles à ce qui fait notre humaine condition. Pourtant, nous sommes et restons des êtres de langage - des parlêtres - forcément dépendants des premiers autres, souvent les parents, et de la société dans laquelle nous vivons, et à partir desquels nous nous construisons comme sujets, et non comme des individus autonomes, voire autoengendrés.
L'auteur analyse les conséquences - sur la vie psychique, la vie politique, la clinique, l'éducation - de cet individualisme exacerbé qui a déconnecté le citoyen de son implication dans le lien social. Il montre la place que les psychanalystes ont aujourd'hui encore à tenir, alors que le risque d'une aliénation sociétale, qui se méconnaît elle-même, est sans précédent dans l'Histoire.