L'éden infernal. Potsmodernité, posthumanité et postdémocratie

Par : Jacques Ascher
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7492-5615-3
  • EAN9782749256153
  • Date de parution24/10/2018
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEres
  • PréfacierJean-Pierre Lebrun

Résumé

« S'il fallait qualifier cet ouvrage, je dirais qu'il est comme un long cri pour déchirer le rideau d'inhumanité auquel nous sommes en train de nous acclimater chaque jour davantage. Donc un livre 'engagé' d'un praticien, psychiatre et psychanalyste bien connu à Lille, où il exerce depuis plus de quarante ans. La conviction issue des Lumières, amenant à croire que le progrès des sciences et des techniques devait nécessairement déboucher sur une émancipation de la raison débarrassée de contraintes obscurantistes, fut pulvérisée à Auschwitz. Eden infernal plutôt que Fabrique du bonheur ou Pensée positive : quel pessimisme ! diront certains en oubliant que derrière les mots d'ordre optimistes à tout-va qui nous inondent, c'est déjà la machine à faire naître les monstres qui opère.
Et Jacques Ascher de rappeler à bon escient la phrase célèbre de Gramsci : 'L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur, les monstres apparaissent'. Refuser tout héritage, faire table rase du passé, mépriser les modèles et les filiations, rompre systématiquement avec le père : ce geste 'moderne' qui nous englue dans le présent, mène aux pires des catastrophes, à la fois humaines, politiques, économiques. La façon dont l'ouvrage est charpenté, les références de lecture qu'il ne fait souvent qu'évoquer, tout cela demande qu'on le lise comme d'une traite, d'un seul souffle, pour en éponger la force d'expérience clinique autant que l'intensité avec laquelle l'auteur s'est laissé atteindre par ce qu'il a rencontré : non seulement les patients mais tout autant le monde autour d'eux. Rien n'y est démontré, il ne s'agit pas pour l'auteur d'argumenter, de prouver, encore moins de convaincre mais d'abord et bien plus de faire entendre ce à quoi il a été sensible, bref de 'transmettre'.
Et c'est sans doute ce que Pierre Delion avait dû percevoir lorsqu'il insista pour que Jacques Ascher écrive ce qui fut au départ une conférence dans le service de pédopsychiatrie qu'il dirigeait.  Jacques Ascher a relevé le défi et tenu le pari. Nous voilà en prise directe sur l'écorchure, parfois même la colère, d'un homme expérimenté qui ne renonce pas à tenir sa place généalogique. L'auteur a fait dans ce livre son travail pour se faire entendre.
Au lecteur désormais de prendre acte de cette transmission et d'en soutenir la hauteur. » Jean-Pierre Lebrun, extrait de sa préface
« S'il fallait qualifier cet ouvrage, je dirais qu'il est comme un long cri pour déchirer le rideau d'inhumanité auquel nous sommes en train de nous acclimater chaque jour davantage. Donc un livre 'engagé' d'un praticien, psychiatre et psychanalyste bien connu à Lille, où il exerce depuis plus de quarante ans. La conviction issue des Lumières, amenant à croire que le progrès des sciences et des techniques devait nécessairement déboucher sur une émancipation de la raison débarrassée de contraintes obscurantistes, fut pulvérisée à Auschwitz. Eden infernal plutôt que Fabrique du bonheur ou Pensée positive : quel pessimisme ! diront certains en oubliant que derrière les mots d'ordre optimistes à tout-va qui nous inondent, c'est déjà la machine à faire naître les monstres qui opère.
Et Jacques Ascher de rappeler à bon escient la phrase célèbre de Gramsci : 'L'ancien se meurt, le nouveau ne parvient pas à voir le jour. Dans ce clair-obscur, les monstres apparaissent'. Refuser tout héritage, faire table rase du passé, mépriser les modèles et les filiations, rompre systématiquement avec le père : ce geste 'moderne' qui nous englue dans le présent, mène aux pires des catastrophes, à la fois humaines, politiques, économiques. La façon dont l'ouvrage est charpenté, les références de lecture qu'il ne fait souvent qu'évoquer, tout cela demande qu'on le lise comme d'une traite, d'un seul souffle, pour en éponger la force d'expérience clinique autant que l'intensité avec laquelle l'auteur s'est laissé atteindre par ce qu'il a rencontré : non seulement les patients mais tout autant le monde autour d'eux. Rien n'y est démontré, il ne s'agit pas pour l'auteur d'argumenter, de prouver, encore moins de convaincre mais d'abord et bien plus de faire entendre ce à quoi il a été sensible, bref de 'transmettre'.
Et c'est sans doute ce que Pierre Delion avait dû percevoir lorsqu'il insista pour que Jacques Ascher écrive ce qui fut au départ une conférence dans le service de pédopsychiatrie qu'il dirigeait.  Jacques Ascher a relevé le défi et tenu le pari. Nous voilà en prise directe sur l'écorchure, parfois même la colère, d'un homme expérimenté qui ne renonce pas à tenir sa place généalogique. L'auteur a fait dans ce livre son travail pour se faire entendre.
Au lecteur désormais de prendre acte de cette transmission et d'en soutenir la hauteur. » Jean-Pierre Lebrun, extrait de sa préface