Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il n'y a rien de plus dangereux que de causer dans les voitures publiques. En diligence, d'ailleurs, les gens comme il faut gardent le silence. " Si...
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" Il n'y a rien de plus dangereux que de causer dans les voitures publiques. En diligence, d'ailleurs, les gens comme il faut gardent le silence. " Si Oscar Husson suivait à la lettre ce conseil de sa mère, son " début dans la vie " ne tournerait certes pas à la catastrophe, mais il n'y aurait pas de roman. Il parle donc à tort et à travers, dans le " coucou " qui le mène de Paris au château de Presles, en compagnie de jeunes gens qui mentent comme ils respirent. Orient de carte postale, conquêtes féminines, châteaux en Espagne, tout est prétexte aux vantardises et à la blague. La morale de ce conte cruel (qui est aussi un roman d'apprentissage), c'est qu'un univers factice, bâti sur des phrases creuses, s'écroule à la première occasion. La réalité reprend alors ses droits, pour rétablir l'équilibre entre les mots et les choses, dont les rapports semblent gouvernés par la loi du talion.
G. M.
Oscar Husson a raté tous ses débuts : de voyageur, de clerc de notaire, de soldat. Mais en sauvant le fils d'un comte, il obtient un emploi de receveur des finances...