Ulysse au seuil des îles
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- Nombre de pages75
- PrésentationBroché
- Poids0.12 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 0,8 cm
- ISBN2-84450-247-4
- EAN9782844502476
- Date de parution15/11/2004
- ÉditeurIbis Rouge
Résumé
" Caraïbe à paroles ", s'écrie le poète au seuil de son périple et de son livre : rien que ne perçoive le voyageur au " cœur migrateur ", cet Ulysse venu de loin, qui, au fil des îles, ne se réa lise en mots. " On prend l'œil, comme on dit prendre langue ", dans la " densité crépue " de cet archipel où tout parle, l'écume, l'arbre, le pique-bœuf, où la marche des femmes se décline en alphabet, où le " manguier hausse sa parole jusqu'à l'oiseau ". Ulysse, donc, bée à tout ce qu'il voit, mer, ciel, le minéral, le végétal et l'animal, qu'il accueille dans son dire : " tant de langues me pénètrent et me mâchent, que je mâche et remâche pour mieux pénétrer ", ou point que je " deviens cet il, cet autre qui n'est pas moi, où pourtant je m'incarne ". Par cette métamorphose, dans le bleu de ce monde ébloui de lumière, dans ces " clairières de gestes " où " tous les sentiers mènent à l'humain ", " l'ancien roi sans façon " ressource sa " parole au goût de mort nécessaire, de faim comblée par l'animal égorgé ", jusqu'à recouvrer la " haute langue d'enfance ", " tout cet idiome impur, mal cadencé, où trouveraient à redire les poètes ". Ainsi, par delà le foisonnement des images et le mythe revisité d'une Ithaque originelle à chercher finalement en nous-mêmes, c'est, en cinq vagues successives, une poétique de la rencontre que l'auteur nous invite à questionner, dans un souhait de partage.
" Caraïbe à paroles ", s'écrie le poète au seuil de son périple et de son livre : rien que ne perçoive le voyageur au " cœur migrateur ", cet Ulysse venu de loin, qui, au fil des îles, ne se réa lise en mots. " On prend l'œil, comme on dit prendre langue ", dans la " densité crépue " de cet archipel où tout parle, l'écume, l'arbre, le pique-bœuf, où la marche des femmes se décline en alphabet, où le " manguier hausse sa parole jusqu'à l'oiseau ". Ulysse, donc, bée à tout ce qu'il voit, mer, ciel, le minéral, le végétal et l'animal, qu'il accueille dans son dire : " tant de langues me pénètrent et me mâchent, que je mâche et remâche pour mieux pénétrer ", ou point que je " deviens cet il, cet autre qui n'est pas moi, où pourtant je m'incarne ". Par cette métamorphose, dans le bleu de ce monde ébloui de lumière, dans ces " clairières de gestes " où " tous les sentiers mènent à l'humain ", " l'ancien roi sans façon " ressource sa " parole au goût de mort nécessaire, de faim comblée par l'animal égorgé ", jusqu'à recouvrer la " haute langue d'enfance ", " tout cet idiome impur, mal cadencé, où trouveraient à redire les poètes ". Ainsi, par delà le foisonnement des images et le mythe revisité d'une Ithaque originelle à chercher finalement en nous-mêmes, c'est, en cinq vagues successives, une poétique de la rencontre que l'auteur nous invite à questionner, dans un souhait de partage.


















