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  • Nombre de pages327
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions12,6 cm × 18,8 cm × 2,2 cm
  • ISBN979-10-226-1376-7
  • EAN9791022613767
  • Date de parution21/06/2024
  • CollectionSuite brésilienne
  • ÉditeurMétailié
  • TraducteurHubert Tézenas

Résumé

" Tout le monde imagine une vie meilleure, mon pote. C'est ce qui maintient les gens en vie, avec l'envie de vivre, en vrai", déclare Pedro, révolté. Peut-on devenir dealer d'herbe en restant fidèle à ses principes ? Peut-on utiliser les théories de Marx pour conquérir sa dignité ? Dans les favelas de Porto Alegre, deux rayonnistes de supermarché aux allures d'un Don Quichotte lettré et d'un Sancho Panza révolté vont se lancer dans une aventure trépidante pour échapper à leur exploitation dans un travail mal payé et dénué de sens.
Entre trafiquants, gangsters et vieux manuels d'économie lus dans les transports publics bondés, entre Le Capital et Tarantino, un premier roman plein d'humour, provocateur et stimulant.
" Tout le monde imagine une vie meilleure, mon pote. C'est ce qui maintient les gens en vie, avec l'envie de vivre, en vrai", déclare Pedro, révolté. Peut-on devenir dealer d'herbe en restant fidèle à ses principes ? Peut-on utiliser les théories de Marx pour conquérir sa dignité ? Dans les favelas de Porto Alegre, deux rayonnistes de supermarché aux allures d'un Don Quichotte lettré et d'un Sancho Panza révolté vont se lancer dans une aventure trépidante pour échapper à leur exploitation dans un travail mal payé et dénué de sens.
Entre trafiquants, gangsters et vieux manuels d'économie lus dans les transports publics bondés, entre Le Capital et Tarantino, un premier roman plein d'humour, provocateur et stimulant.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
3/5
La roue du malheur
Pour faire exploser de la dynamite, il faut juste allumer le feu au bout de la mèche et attendre que la flamme atteigne le bâton. Dès le début de ce roman justicier issu des détritus et de la misère des favelas, on sait que cela va, tôt ou tard, exploser : on le sent la boule au ventre. Mais l'on ne s'attend pas à cette fin-là. Entre Tarantino, les frères Cohen et "Crime et châtiment", on suit l'évolution de ces quelques personnages en quête de rédemption auxquels on s'attache comme on s'attache à des losers. Un portrait sombre du Brésil de nos jours, loin des images luisantes de Copacabana et du Carnaval de Rio.
Pour faire exploser de la dynamite, il faut juste allumer le feu au bout de la mèche et attendre que la flamme atteigne le bâton. Dès le début de ce roman justicier issu des détritus et de la misère des favelas, on sait que cela va, tôt ou tard, exploser : on le sent la boule au ventre. Mais l'on ne s'attend pas à cette fin-là. Entre Tarantino, les frères Cohen et "Crime et châtiment", on suit l'évolution de ces quelques personnages en quête de rédemption auxquels on s'attache comme on s'attache à des losers. Un portrait sombre du Brésil de nos jours, loin des images luisantes de Copacabana et du Carnaval de Rio.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
Supermarché
Voilà un p'tit gars, Pedro des favelas, dont on pourrait bien se souvenir longtemps. Parce qu'il fait partie de ceux qui n'ont rien, ou pas grand-chose, de génération en génération, la misère pour fondation, et l'avenir réduit à peau de chagrin. Parce que d'avoir rien, ça va un temps, mais en fin de compte, pas de raison que ça ne change pas. Pedro, c'est un gamin qui a la cœur aussi tendre que son sang est bouillant. Et un grand projet derrière la tête. Supermarché se fait le portrait d'une jeunesse désabusée, plus habituée à en chier qu'à profiter de la vie, porté par une voix exaltante, fiévreuse. Une voix qui grince comme un argot des venelles malfamées, qui suinte la chaleur sur la peau et dans les pognes serrées comme des poings. Une voix qui part du trottoir direct vers le ciel. Qui vient te chatouiller sous le menton pour te faire marrer, vient ensuite te triturer le tympan pour te faire chialer un peu. Pedro c'est beau parleur et Socrate, Dickens et la poudre aux yeux. Un héros de peu avec des idées plein la tronche, des idées chevaleresques, justes comme on peut être juste dans l'injustice d'une domination. Pedro, c'est le type au comptoir, que tu croises un peu tard dans la soirée, il a un verre dans le nez mais les idées claires malgré tout, et il te les fait swinguer ses idées, ses réflexions sur notre société, sur la meilleure façon de s'en sortir, de la philosophie made in débrouille, de la philosophie sans chichis, du crin au falzar sans passer par la selle. Roman pas mal dingue, coup de vent calibre .12 sur la littérature sud-américaine, hyper touchant, sanguin et boule au ventre. De ce genre que tu lis sans jamais vouloir qu'il s'arrête, et qu'en même temps veux absolument connaître le dénouement. C'est follement attachant, génialement délirant. De l'extase sur un tas de merde, il aurait dit Pedro, une épiphanie dans une époque à chier.
Voilà un p'tit gars, Pedro des favelas, dont on pourrait bien se souvenir longtemps. Parce qu'il fait partie de ceux qui n'ont rien, ou pas grand-chose, de génération en génération, la misère pour fondation, et l'avenir réduit à peau de chagrin. Parce que d'avoir rien, ça va un temps, mais en fin de compte, pas de raison que ça ne change pas. Pedro, c'est un gamin qui a la cœur aussi tendre que son sang est bouillant. Et un grand projet derrière la tête. Supermarché se fait le portrait d'une jeunesse désabusée, plus habituée à en chier qu'à profiter de la vie, porté par une voix exaltante, fiévreuse. Une voix qui grince comme un argot des venelles malfamées, qui suinte la chaleur sur la peau et dans les pognes serrées comme des poings. Une voix qui part du trottoir direct vers le ciel. Qui vient te chatouiller sous le menton pour te faire marrer, vient ensuite te triturer le tympan pour te faire chialer un peu. Pedro c'est beau parleur et Socrate, Dickens et la poudre aux yeux. Un héros de peu avec des idées plein la tronche, des idées chevaleresques, justes comme on peut être juste dans l'injustice d'une domination. Pedro, c'est le type au comptoir, que tu croises un peu tard dans la soirée, il a un verre dans le nez mais les idées claires malgré tout, et il te les fait swinguer ses idées, ses réflexions sur notre société, sur la meilleure façon de s'en sortir, de la philosophie made in débrouille, de la philosophie sans chichis, du crin au falzar sans passer par la selle. Roman pas mal dingue, coup de vent calibre .12 sur la littérature sud-américaine, hyper touchant, sanguin et boule au ventre. De ce genre que tu lis sans jamais vouloir qu'il s'arrête, et qu'en même temps veux absolument connaître le dénouement. C'est follement attachant, génialement délirant. De l'extase sur un tas de merde, il aurait dit Pedro, une épiphanie dans une époque à chier.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Premier roman excellent !
Baie du Mont St Michel en 1837, Baptiste, jeune clerc de notaire, se présente au château d’Escreuil pour estimer la bibliothèque, la collection d’œuvres d’art et le mobilier afin de rédiger le testament de la baronne. Dès son installation l’atmosphère est tendue et le personnel déplaisant, lui interdisant l’accès de la chambre de la Baronne à qui il doit sa présence en ces lieux. Il tente par tous les moyens de la rencontrer, même à essayer de se faufiler la nuit dans ses quartiers et il en ressort relativement terrorisé ! Petit à petit nous allons apprendre l’histoire du château et de sa propriétaire avant, pendant et après la Révolution en suivant l’enquête que Baptiste va mener. Rien ni personne n’est ce qu’il semble être et nous allons de découvertes en surprises dont je n’imaginais pas le teneur un seul instant ! Bien qu’avec une atmosphère étrange et dérangeante, l’histoire a su m’accrocher, curieuse de voir où l’auteur comptait nous mener ! J’ai beaucoup apprécié les illustrations crayonnées qui parsèment le roman et appuient des moments de tension. Le vocabulaire est parfois très cru, mais je le signale uniquement pour les personnes que cela pourrait gêner, mais il n’est en aucun cas vulgaire et la langue est très belle ! En tout cas il porte bien son titre, empli de faux semblants et de trompe-l'œil ; un livre qui dément la légèreté qu’il laisse paraître au premier abord ! #challengenetgalleyfr #LeChâteaudestrompeloeil #NetGalleyFrance
Baie du Mont St Michel en 1837, Baptiste, jeune clerc de notaire, se présente au château d’Escreuil pour estimer la bibliothèque, la collection d’œuvres d’art et le mobilier afin de rédiger le testament de la baronne. Dès son installation l’atmosphère est tendue et le personnel déplaisant, lui interdisant l’accès de la chambre de la Baronne à qui il doit sa présence en ces lieux. Il tente par tous les moyens de la rencontrer, même à essayer de se faufiler la nuit dans ses quartiers et il en ressort relativement terrorisé ! Petit à petit nous allons apprendre l’histoire du château et de sa propriétaire avant, pendant et après la Révolution en suivant l’enquête que Baptiste va mener. Rien ni personne n’est ce qu’il semble être et nous allons de découvertes en surprises dont je n’imaginais pas le teneur un seul instant ! Bien qu’avec une atmosphère étrange et dérangeante, l’histoire a su m’accrocher, curieuse de voir où l’auteur comptait nous mener ! J’ai beaucoup apprécié les illustrations crayonnées qui parsèment le roman et appuient des moments de tension. Le vocabulaire est parfois très cru, mais je le signale uniquement pour les personnes que cela pourrait gêner, mais il n’est en aucun cas vulgaire et la langue est très belle ! En tout cas il porte bien son titre, empli de faux semblants et de trompe-l'œil ; un livre qui dément la légèreté qu’il laisse paraître au premier abord ! #challengenetgalleyfr #LeChâteaudestrompeloeil #NetGalleyFrance
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