Les derniers avis

24/7. Le capitalisme à l'assaut du sommeil
Avis posté le 2025-08-08
La dernière des marchandises
Tout, dans nos sociétés, est marchandise, même l'air que l'on respire. Tout, sauf, pour l'instant, le sommeil, dernier rempart humain/naturel contre l'assaut de la finance.
Cet essai – percutant, profond –, en dévoilant les mécanismes de contrôle de nos vies quotidiennes en place depuis un siècle, nous éveille et nous questionne. Essentiel !
Tout, dans nos sociétés, est marchandise, même l'air que l'on respire. Tout, sauf, pour l'instant, le sommeil, dernier rempart humain/naturel contre l'assaut de la finance.
Cet essai – percutant, profond –, en dévoilant les mécanismes de contrôle de nos vies quotidiennes en place depuis un siècle, nous éveille et nous questionne. Essentiel !

L'Art de la joie
Avis posté le 2025-04-17
L'art du récit, l'art de la vie
Depuis des années, il me guettait du coin de l’œil, là, sur l'étagère, avec, sur la couverture, cette photo en noir et blanc, ce visage d'une beauté dure et irréelle.
Quel roman a parlé aussi librement du corps, du désir, du sexe, du rapport entre ces dimensions-là et la politique, la religion, l'éducation ? Et avec un tel naturel, une telle impertinence ? Aucun !
Roman total, inépuisable, infini, qui brasse toutes, ou presque, les questions des deux derniers siècles. Qui embrasse toutes, ou presque, les questions de la vie et de la mort.
Bouleversant, le plaisir que nous procure ce roman, n'est pas seulement celui de la lecture, mais celui, plus important, plus ardu et mystérieux – d'un apprentissage, celui de la liberté libre.
Et la question se pose comme elle s'est rarement posée : Que lire, après l'intensité de ces pages de mélancolie et douleur, mais aussi d'une force de vie, d'une joie toujours menacée, et qui se réinvente sans cesse ?
Depuis des années, il me guettait du coin de l’œil, là, sur l'étagère, avec, sur la couverture, cette photo en noir et blanc, ce visage d'une beauté dure et irréelle.
Quel roman a parlé aussi librement du corps, du désir, du sexe, du rapport entre ces dimensions-là et la politique, la religion, l'éducation ? Et avec un tel naturel, une telle impertinence ? Aucun !
Roman total, inépuisable, infini, qui brasse toutes, ou presque, les questions des deux derniers siècles. Qui embrasse toutes, ou presque, les questions de la vie et de la mort.
Bouleversant, le plaisir que nous procure ce roman, n'est pas seulement celui de la lecture, mais celui, plus important, plus ardu et mystérieux – d'un apprentissage, celui de la liberté libre.
Et la question se pose comme elle s'est rarement posée : Que lire, après l'intensité de ces pages de mélancolie et douleur, mais aussi d'une force de vie, d'une joie toujours menacée, et qui se réinvente sans cesse ?

L'envers de la peau
Avis posté le 2025-03-29
Habiter où, et comment ?
Ce roman : 1 – est d'une justesse – de ton, de mots, de rythme – admirable, et rare de nos jours ;
Ce roman : 2 – réussit le pari que fait tout roman, celui de nous faire entrer, lecteurs/lectrices, dans le monde du récit, et faire partie de l'histoire qu'on nous raconte ;
Ce roman social, réaliste, de dénonciation, est aussi un roman d'amour, un essai, une quête, un effort de compréhension.
Ce roman : 3 – nous émeut, nous fait pleurer, enrager, et il nous offre, en prime, un immense plaisir de lecture.
Ce roman : 1 – est d'une justesse – de ton, de mots, de rythme – admirable, et rare de nos jours ;
Ce roman : 2 – réussit le pari que fait tout roman, celui de nous faire entrer, lecteurs/lectrices, dans le monde du récit, et faire partie de l'histoire qu'on nous raconte ;
Ce roman social, réaliste, de dénonciation, est aussi un roman d'amour, un essai, une quête, un effort de compréhension.
Ce roman : 3 – nous émeut, nous fait pleurer, enrager, et il nous offre, en prime, un immense plaisir de lecture.