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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions12,2 cm × 18,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-404-08124-3
  • EAN9782404081243
  • Date de parution16/06/2025
  • CollectionTotem
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurLaura Derajinski
  • PréfacierDelphine de Vigan

Résumé

Une île sauvage du sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.
Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.
Une île sauvage du sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.
Mais la rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

6 Coups de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
5/5
Les cercles de l'enfer
L'histoire est terrible. Mais l'idée – certes loufoque – qui est venue à Jim de s'installer pendant un an avec son fils sur une île déserte de l'Alaska, n'avait pas l'air si mauvaise. Pourtant, dès les premières pages, on sent que la chose va bientôt dégringoler. Une descente en enfer à couper le souffle. Sombre, noire, magistrale. On tremble. On tremble tout le long du récit. Et après avoir tourné la dernière des pages, on tremble encore. Un texte majeur, d'une douleur, d'une beauté cruelles et implacables.
L'histoire est terrible. Mais l'idée – certes loufoque – qui est venue à Jim de s'installer pendant un an avec son fils sur une île déserte de l'Alaska, n'avait pas l'air si mauvaise. Pourtant, dès les premières pages, on sent que la chose va bientôt dégringoler. Une descente en enfer à couper le souffle. Sombre, noire, magistrale. On tremble. On tremble tout le long du récit. Et après avoir tourné la dernière des pages, on tremble encore. Un texte majeur, d'une douleur, d'une beauté cruelles et implacables.
Thomas C.Decitre Ecully
5/5
Peut-être le meilleur...
Le plus grand choc de ma vie de lecteur ! Ce roman m'a hanté, et sa fin m'obsède encore... six ans après. Un auteur à découvrir : vraiment, vraiment, vraiment !
Le plus grand choc de ma vie de lecteur ! Ce roman m'a hanté, et sa fin m'obsède encore... six ans après. Un auteur à découvrir : vraiment, vraiment, vraiment !
Charlotte WnDecitre Levallois-Perret
5/5
coup de poing
L'écriture de David Vann est à l'image d'un feu de bois : sèche, cassante, flamboyante, hypnotique. On ne sort pas indemne de ses romans et Sukkwan Island est une vraie lecture coup de poing : on en ressort étourdi, mais étonnement avide de lire autre chose de cet auteur captivant. Si vous ne le connaissez pas encore, je ne peux que fortement vous conseiller la lecture d'un de ses livres. C'est sombre, beau et étonnant.
L'écriture de David Vann est à l'image d'un feu de bois : sèche, cassante, flamboyante, hypnotique. On ne sort pas indemne de ses romans et Sukkwan Island est une vraie lecture coup de poing : on en ressort étourdi, mais étonnement avide de lire autre chose de cet auteur captivant. Si vous ne le connaissez pas encore, je ne peux que fortement vous conseiller la lecture d'un de ses livres. C'est sombre, beau et étonnant.
  • Alaska
  • roman noir
  • relation pere fils

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 93 notes dont 18 avis lecteurs
ça c'est fort
Je savais que beaucoup de cette histoire était autobiographique. Je l'ai su en écoutant David Vann en parler sur le plateau de François Busnel pour "La grande librairie" (vive les vidéos du web), mais aussi en lisant un article publié sur "Sukkwan Island" dans le monde (archives). Jugez plutôt : "Dans le roman, le fils s'appelle Roy et le père Jim, diminutif de James. Comme dans la dédicace : "A mon père, James Edwin Vann, 1940-1980". James Vann, père de David donc, aimait les femmes, la pêche et la chasse. Quand son fils est né, il était dentiste sur une base américaine au milieu de nulle part, une île du nom d'Adak à l'extrême ouest de l'Alaska. La famille s'installe ensuite à Ketchikan, une petite ville de l'autre côté de l'Etat américain, près de la frontière canadienne. Mais James Vann est un homme infidèle. Les parents se séparent, le père reste dans ces froides contrées tandis que la mère, David et sa soeur s'installent en Californie. L'enfant aussi aime la pêche et la chasse. Il rejoint son père tous les étés, attrape des saumons plus grands que lui. Un jour, alors qu'il a 13 ans, son père lui propose de venir passer une année en Alaska. Il refuse. Quinze jours plus tard, il est à la plage avec sa mère et sa soeur lorsque la famille reçoit un coup de fil : son père s'est tué d'une balle de pistolet. Pendant quinze ans, David Vann sera insomniaque. La honte et la culpabilité le rongent. Son entourage ne lui est pas d'un grand secours psychologique : sa mère lui a offert les fusils de chasse de son père ! Il n'a pas vu la dépouille de son père, raconte autour de lui qu'il est décédé d'un cancer. "Je me sentais sale", dit-il avec le recul. David Vann avait 19 ans lorsqu'il a entrepris le récit de ce traumatisme." (Sources : Le Monde des livres, article publié le 25/06/2010 et mis à jour le 08/11/2010) Pour en apprendre un peu plus sur l'auteur, je vous conseille sur site : http://www.davidvann.com/ Ce livre est donc celui qui fut une souffrance pour son auteur. Il mit des années à l'écrire, à le réécrire. Il l'a recommencé moult fois car jamais il ne lui convenait. Et puis un jour, il a su trouvé les mots. Cela ne s'explique pas. Le livre s'est offert à lui et David Vann nous propose de partager un peu de sa vie, de son expérience à travers ce récit romancé. Cela nous est plus facile à nous qu'à lui, au début en tout cas. Le style est fluide, on se laisse porté par les paysages, la prose légère de l'auteur qui contraste avec l'ambiance, les relations qui lient Roy à son père. Les 112 premières pages sont assez linéaires et c'est cette mythique page 113 qui fait tout basculer. Tout le monde ou presque en a parlé. C'est là le tournant du roman car auparavant, la situation est tendue nerveusement, mais comme cela peut l'être aussi entre un père qui connait relativement peu son fils, qui lui, rentre en plein dans l'adolescence. Je puis bien l'avouer maintenant, le retournement de situation ne m'a pas véritablement surprise. Est-ce parce que justement j'ai trop entendu dire que c'était horrible, que c'était à couper le souffle ? C'est bien possible. Reste que c'est un moment clef pour le récit. On passe à autre chose ensuite. Il parait que la seconde partie se lit d'un trait et pourtant là encore je me suis démarquée car j'ai coupé ma lecture en deux soirées. Cependant, oui, je confirme qu'il faut avoir parfois le coeur bien accroché. On n'est plus dans "Oui-Oui Land" ! C'est d'ailleurs cette seconde partie qui pourrait attirer des lecteurs qui ne se seraient point intéressés à ce titre. Je pense par exemple aux amateurs de sensations fortes, aux forcenés qui enchainent les lectures de thriller. ils devraient y trouver leur compte. On est bousculé, parfois mis à mal, un peu comme le personnage qui va occupé presque l'intégralité de la seconde partie du roman. On s'en sortira bien mieux que lui, mais quand même, on ne peut pas rester de marbre. Le style est alors cru, efficace et David Vann sait fait mal avec quelques mots seulement, mais aussi captiver notre attention jusqu'à l'ultime ligne de "Sukkwan Island". Un détail pourra vous surprendre. Les dialogues ne sont absolument pas signalés par la ponctuation et les échanges entre les protagonistes sont insérés dans la corps du texte. Je vous rassure, on s'y fait très vite et fort bien. Un ouvrage que je déconseille aux personnes sensibles, fortement dépressives. C'est fort, brutal et peut déstabiliser. Ce n'est donc pas un livre à glisser entre toutes les mains, mais à lire, à découvrir tout de même pour tous les autres.
Je savais que beaucoup de cette histoire était autobiographique. Je l'ai su en écoutant David Vann en parler sur le plateau de François Busnel pour "La grande librairie" (vive les vidéos du web), mais aussi en lisant un article publié sur "Sukkwan Island" dans le monde (archives). Jugez plutôt : "Dans le roman, le fils s'appelle Roy et le père Jim, diminutif de James. Comme dans la dédicace : "A mon père, James Edwin Vann, 1940-1980". James Vann, père de David donc, aimait les femmes, la pêche et la chasse. Quand son fils est né, il était dentiste sur une base américaine au milieu de nulle part, une île du nom d'Adak à l'extrême ouest de l'Alaska. La famille s'installe ensuite à Ketchikan, une petite ville de l'autre côté de l'Etat américain, près de la frontière canadienne. Mais James Vann est un homme infidèle. Les parents se séparent, le père reste dans ces froides contrées tandis que la mère, David et sa soeur s'installent en Californie. L'enfant aussi aime la pêche et la chasse. Il rejoint son père tous les étés, attrape des saumons plus grands que lui. Un jour, alors qu'il a 13 ans, son père lui propose de venir passer une année en Alaska. Il refuse. Quinze jours plus tard, il est à la plage avec sa mère et sa soeur lorsque la famille reçoit un coup de fil : son père s'est tué d'une balle de pistolet. Pendant quinze ans, David Vann sera insomniaque. La honte et la culpabilité le rongent. Son entourage ne lui est pas d'un grand secours psychologique : sa mère lui a offert les fusils de chasse de son père ! Il n'a pas vu la dépouille de son père, raconte autour de lui qu'il est décédé d'un cancer. "Je me sentais sale", dit-il avec le recul. David Vann avait 19 ans lorsqu'il a entrepris le récit de ce traumatisme." (Sources : Le Monde des livres, article publié le 25/06/2010 et mis à jour le 08/11/2010) Pour en apprendre un peu plus sur l'auteur, je vous conseille sur site : http://www.davidvann.com/ Ce livre est donc celui qui fut une souffrance pour son auteur. Il mit des années à l'écrire, à le réécrire. Il l'a recommencé moult fois car jamais il ne lui convenait. Et puis un jour, il a su trouvé les mots. Cela ne s'explique pas. Le livre s'est offert à lui et David Vann nous propose de partager un peu de sa vie, de son expérience à travers ce récit romancé. Cela nous est plus facile à nous qu'à lui, au début en tout cas. Le style est fluide, on se laisse porté par les paysages, la prose légère de l'auteur qui contraste avec l'ambiance, les relations qui lient Roy à son père. Les 112 premières pages sont assez linéaires et c'est cette mythique page 113 qui fait tout basculer. Tout le monde ou presque en a parlé. C'est là le tournant du roman car auparavant, la situation est tendue nerveusement, mais comme cela peut l'être aussi entre un père qui connait relativement peu son fils, qui lui, rentre en plein dans l'adolescence. Je puis bien l'avouer maintenant, le retournement de situation ne m'a pas véritablement surprise. Est-ce parce que justement j'ai trop entendu dire que c'était horrible, que c'était à couper le souffle ? C'est bien possible. Reste que c'est un moment clef pour le récit. On passe à autre chose ensuite. Il parait que la seconde partie se lit d'un trait et pourtant là encore je me suis démarquée car j'ai coupé ma lecture en deux soirées. Cependant, oui, je confirme qu'il faut avoir parfois le coeur bien accroché. On n'est plus dans "Oui-Oui Land" ! C'est d'ailleurs cette seconde partie qui pourrait attirer des lecteurs qui ne se seraient point intéressés à ce titre. Je pense par exemple aux amateurs de sensations fortes, aux forcenés qui enchainent les lectures de thriller. ils devraient y trouver leur compte. On est bousculé, parfois mis à mal, un peu comme le personnage qui va occupé presque l'intégralité de la seconde partie du roman. On s'en sortira bien mieux que lui, mais quand même, on ne peut pas rester de marbre. Le style est alors cru, efficace et David Vann sait fait mal avec quelques mots seulement, mais aussi captiver notre attention jusqu'à l'ultime ligne de "Sukkwan Island". Un détail pourra vous surprendre. Les dialogues ne sont absolument pas signalés par la ponctuation et les échanges entre les protagonistes sont insérés dans la corps du texte. Je vous rassure, on s'y fait très vite et fort bien. Un ouvrage que je déconseille aux personnes sensibles, fortement dépressives. C'est fort, brutal et peut déstabiliser. Ce n'est donc pas un livre à glisser entre toutes les mains, mais à lire, à découvrir tout de même pour tous les autres.
  • Triste
  • Inattendu
  • Emouvant
5/5
Un livre qu'on oublie pas
Il y a deux livres dans cette histoire, et au milieu, quelques lignes qui coupent le souffle comme un coup de poing à l'estomac. Cette page, je l'ai lue et relue plusieurs fois avant de passer à la suivante. J'ai lu ce livre il y a quelques années (à sa sortie) et je peux dire qu'il fait partie de ceux que je n'oublierai pas.
Il y a deux livres dans cette histoire, et au milieu, quelques lignes qui coupent le souffle comme un coup de poing à l'estomac. Cette page, je l'ai lue et relue plusieurs fois avant de passer à la suivante. J'ai lu ce livre il y a quelques années (à sa sortie) et je peux dire qu'il fait partie de ceux que je n'oublierai pas.
  • Bouleversant
Dérangeant, bouleversant
Huis-clos magistral. La chute est spectaculaire, mais avant celle-ci, vers laquelle on se sent inéluctablement aller, il faut pouvoir franchir les pages, de la même manière que l'on franchit un obstacle...
Huis-clos magistral. La chute est spectaculaire, mais avant celle-ci, vers laquelle on se sent inéluctablement aller, il faut pouvoir franchir les pages, de la même manière que l'on franchit un obstacle...
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