Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les chrétiens de la fin du Moyen Age considéraient-ils sainte Anne, la mère de la Vierge, comme une sorcière ? Y avait-il de véritables athées au...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Les chrétiens de la fin du Moyen Age considéraient-ils sainte Anne, la mère de la Vierge, comme une sorcière ? Y avait-il de véritables athées au temps de Rabelais ? La destruction des images saintes par la Réforme a-t-elle vraiment traumatisé les croyants ? Pour répondre à ces questions, Jean Wirth réfute les facilités d'une histoire des mentalités et de l'imaginaire qui réduit les hommes du passé aux produits d'un conditionnement religieux dont nous nous serions progressivement dégagés. Il y substitue une sémantique historique qui traque le changement de signification des concepts derrière l'identité trompeuse des mots. D'un essai à l'autre, les notions dont se sert l'historien pour comprendre le passé, à commencer par celles de croyance ou de religion, perdent leur évidence et apparaissent elles-mêmes comme historiquement datées. Le terme de " croyance " n'a pas de véritable équivalent dans les langues médiévales et celui de " religion " y désigne normalement le mode de vie des clercs réguliers. Rien ne traduit mieux le succès de la Réforme et de la Contre-Réforme que le bouleversement du vocabulaire dont l'usage actuel est issu: le sens moderne de " croyance " et de " religion " apparaît lorsqu'il devient possible et même nécessaire de choisir entre des églises rivales. Il enregistre un changement social. Il est donc assez paradoxal d'expliquer le comportement des hommes du Moyen Age et même de ceux qui ont fait la Réforme par des croyances. Le procédé est commode, en cela qu'il permet d'assimiler la créativité en matière religieuse à une attitude passive, comme si les religions venaient du ciel.
Sommaire
" Libertins " et " épicuriens " : aspects
Sainte Anne est une sorcière
La naissance du concept de croyance (XIIe-XVIIe)
Contre la thèse de l'acculturation
Quelques publications récentes sur Luther
Théorie et pratique de l'image sainte à la veille de la Réforme