Saint Anne est une sorcière et autres essais

Par : Jean Wirth

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages304
  • FormatMulti-format
  • ISBN2-600-30526-2
  • EAN9782600305266
  • Date de parution01/01/2003
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLibrairie Droz

Résumé

Les chrétiens de la fin du Moyen Age considéraient-ils sainte Anne, la mère de la Vierge, comme une sorcière? Y avait-il de véritables athées au temps de Rabelais? La destruction des images saintes par la Réforme a-t-elle vraiment traumatisé les croyants? Pour répondre à ces questions, Jean Wirth réfute les facilités d'une histoire des mentalités et de l'imaginaire qui réduit les hommes du passé aux produits d'un conditionnement religieux dont nous nous serions progressivement dégagés.
Il y substitue une sémantique historique qui traque le changement de signification des concepts derrière l'identité trompeuse des mots. D'un essai à l'autre, les notions dont se sert l'historien pour comprendre le passé, à commencer par celles de croyance ou de religion, perdent leur évidence et apparaissent elles-mêmes comme historiquement datées. Le terme de « croyance » n'a pas de véritable équivalent dans les langues médiévales et celui de « religion » y désigne normalement le mode de vie des clercs réguliers.
Rien ne traduit mieux le succès de la Réforme et de la Contre-Réforme que le bouleversement du vocabulaire dont l'usage actuel est issu : le sens moderne de « croyance » et de « religion » apparaît lorsqu'il devient possible et même nécessaire de choisir entre des Eglises rivales. Il enregistre un changement social. Il est donc assez paradoxal d'expliquer le comportement des hommes du Moyen Age et même de ceux qui ont fait la Réforme par des croyances.
Le procédé est commode, en ce qu'il permet d'assimiler la créativité en matière religieuse à une attitude passive, comme si les religions venaient du ciel.
Les chrétiens de la fin du Moyen Age considéraient-ils sainte Anne, la mère de la Vierge, comme une sorcière? Y avait-il de véritables athées au temps de Rabelais? La destruction des images saintes par la Réforme a-t-elle vraiment traumatisé les croyants? Pour répondre à ces questions, Jean Wirth réfute les facilités d'une histoire des mentalités et de l'imaginaire qui réduit les hommes du passé aux produits d'un conditionnement religieux dont nous nous serions progressivement dégagés.
Il y substitue une sémantique historique qui traque le changement de signification des concepts derrière l'identité trompeuse des mots. D'un essai à l'autre, les notions dont se sert l'historien pour comprendre le passé, à commencer par celles de croyance ou de religion, perdent leur évidence et apparaissent elles-mêmes comme historiquement datées. Le terme de « croyance » n'a pas de véritable équivalent dans les langues médiévales et celui de « religion » y désigne normalement le mode de vie des clercs réguliers.
Rien ne traduit mieux le succès de la Réforme et de la Contre-Réforme que le bouleversement du vocabulaire dont l'usage actuel est issu : le sens moderne de « croyance » et de « religion » apparaît lorsqu'il devient possible et même nécessaire de choisir entre des Eglises rivales. Il enregistre un changement social. Il est donc assez paradoxal d'expliquer le comportement des hommes du Moyen Age et même de ceux qui ont fait la Réforme par des croyances.
Le procédé est commode, en ce qu'il permet d'assimiler la créativité en matière religieuse à une attitude passive, comme si les religions venaient du ciel.
Art et image au Moyen Age
16,99 €
Marsile Ficin et l'art
André Chastel
E-book
11,99 €