Les marges à drôleries des manuscrits gothiques (1250-1350)

Par : Jean Wirth
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  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.75 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-600-01231-7
  • EAN9782600012317
  • Date de parution01/07/2008
  • CollectionMatériaux pour l'histoire
  • ÉditeurDroz

Résumé

Dans la première moitié du XIIIe siècle apparaît un nouveau décor du manuscrit enluminé, appelé au plus grand succès, la marge à drôleries. Des motifs profanes et humoristiques, très souvent animaliers, se multiplient à l'extérieur du texte et de son illustration. Leur présentation se codifie vers 1250 dans les ateliers parisiens, alors au centre de la production du livre universitaire, en épousant une mise en page solidement organisée à partir des lettrines initiales.
Ce décor est aussitôt adopte dans les villes du nord de la France et dans les Flanders, ainsi que dans l'Angleterre de l'est. Vers 1300, il se répand dans le sud de la France, en Espagne, en Allemagne et en Italie. Mais, dès le milieu du XIVe siècle, la prolifération des feuillages supplante les drôleries animales ou humaines. Bien que connaissant des résurgences successives jusqu'à la Renaissance, le genre est passé de mode.
Jean Wirth et son équipe de recherche discutent les interprétations existantes et proposent une méthode iconologique adaptée au sujet. Les Marges à drôleries des manuscrits gothiques fait l'histoire de la constitution et de l'évolution stylistique du genre, puis de ses principaux ingrédients, empruntés à l'enluminure romane, à l'iconographie de la Bible et du psautier, aux rouvres d'art antiques et enfin à la littérature profane.
La thématique de ce décor, successivement la chasse, les jeux guerriers et pacifiques, la musique, la danse et la jonglerie, l'amour courtois, enfin la satire du système religieux, allant de l'anticléricalisme au blasphème, est étudiée. La présence paradoxale d'un décor marginal indiscutablement profane dans des livres de dévotion, la plupart destinés à des dames de l'aristocratie, est par ailleurs élucidée en partant de ce que l'on sait des commanditaires.
Les conclusions auxquelles aboutissent Wirth et son équipe renouvellent notre connaissance du comportement et de l'idéologie de la noblesse au Moyen Age. Elles nous apprennent également qu'en faisant mettre en image leur mode de vie et leur conception du monde, sur un mode généralement comique, les commanditaires de ces livres ont contribué à l'éclosion d'une iconographie pleine d'avenir dans la peinture occidentale : la scène de genre.
Dans la première moitié du XIIIe siècle apparaît un nouveau décor du manuscrit enluminé, appelé au plus grand succès, la marge à drôleries. Des motifs profanes et humoristiques, très souvent animaliers, se multiplient à l'extérieur du texte et de son illustration. Leur présentation se codifie vers 1250 dans les ateliers parisiens, alors au centre de la production du livre universitaire, en épousant une mise en page solidement organisée à partir des lettrines initiales.
Ce décor est aussitôt adopte dans les villes du nord de la France et dans les Flanders, ainsi que dans l'Angleterre de l'est. Vers 1300, il se répand dans le sud de la France, en Espagne, en Allemagne et en Italie. Mais, dès le milieu du XIVe siècle, la prolifération des feuillages supplante les drôleries animales ou humaines. Bien que connaissant des résurgences successives jusqu'à la Renaissance, le genre est passé de mode.
Jean Wirth et son équipe de recherche discutent les interprétations existantes et proposent une méthode iconologique adaptée au sujet. Les Marges à drôleries des manuscrits gothiques fait l'histoire de la constitution et de l'évolution stylistique du genre, puis de ses principaux ingrédients, empruntés à l'enluminure romane, à l'iconographie de la Bible et du psautier, aux rouvres d'art antiques et enfin à la littérature profane.
La thématique de ce décor, successivement la chasse, les jeux guerriers et pacifiques, la musique, la danse et la jonglerie, l'amour courtois, enfin la satire du système religieux, allant de l'anticléricalisme au blasphème, est étudiée. La présence paradoxale d'un décor marginal indiscutablement profane dans des livres de dévotion, la plupart destinés à des dames de l'aristocratie, est par ailleurs élucidée en partant de ce que l'on sait des commanditaires.
Les conclusions auxquelles aboutissent Wirth et son équipe renouvellent notre connaissance du comportement et de l'idéologie de la noblesse au Moyen Age. Elles nous apprennent également qu'en faisant mettre en image leur mode de vie et leur conception du monde, sur un mode généralement comique, les commanditaires de ces livres ont contribué à l'éclosion d'une iconographie pleine d'avenir dans la peinture occidentale : la scène de genre.
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