Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Poète de génie, Alexandre Pouchkine prétendait pourtant que la poésie est une bagatelle, et attachait une importance première à la prose. Les Récits...
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Poète de génie, Alexandre Pouchkine prétendait pourtant que la poésie est une bagatelle, et attachait une importance première à la prose. Les Récits de Belkine furent écrits - en même temps que les Petites Tragédies, la fin d'Eugène Oniéguine et de nombreux poèmes - pendant une période créatrice extraordinairement fertile, durant l'automne 1830, " l'automne de Boldino ". Ces nouvelles constituent selon Vladimir Nabokov " les premières nouvelles en langue russe d'une valeur esthétique permanente ". Etalon d'une prose limpide, mélodieuse et captivante, elles sont aussi d'une extrême densité poétique. Chacune peut être lue au premier degré comme un drame miniature achevé ; chacune s'inscrit aussi dans un ensemble ironique aux significations multiples, un jeu avec les conventions, les genres et les clichés littéraires. L'alliance paradoxale d'une rigueur classique et d'une polysémie presque postmoderne rend cette œuvre impérissable. Pierre Skorov, traducteur.