Rares ceux qui échappèrent à la guerre

Par : Frédéric Paulin
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  • Nombre de pages397
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 3,1 cm
  • ISBN978-2-38246-129-7
  • EAN9782382461297
  • Date de parution27/02/2025
  • CollectionAgullo Noir
  • ÉditeurAgullo

Résumé

23 octobre 1983. L'attentat du poste Drakkar à Beyrouth fait près de soixante victimes françaises parmi lesquelles pourrait se trouver le fils de Philippe Kellermann. La France, directement visée, est désormais en guerre. Après plusieurs tentatives d'attentat déjouées, Abdul Rasool al-Amine et le Hezbollah changent de tactique, inaugurant une crise des otages qui occupera le paysage médiatique français pendant tout le reste des années 1980.
Et pendant que le pays n'en finit pas d'être endeuillé et que le monde politique se déchire sur la conduite à tenir, les attentats signés Action directe se multiplient à Paris et en province... Deuxième partie de l'ambitieuse trilogie de Frédéric Paulin consacrée à la guerre du Liban et à ses répercussions en France, Rares ceux qui échappèrent à la guerre dépeint une période charnière du conflit qui voit l'Hexagone prendre conscience de la manière la plus brutale des dangers qui le menacent alors que le Liban s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos.
Frédéric Paulin écrit des romans noirs depuis presque quinze ans. Il utilise l'histoire récente comme matière première pour faire surgir des vérités parfois cachées ou falsifiées, par le discours officiel. Sa trilogie Benlazar a été récompensée par une dizaine de prix.
23 octobre 1983. L'attentat du poste Drakkar à Beyrouth fait près de soixante victimes françaises parmi lesquelles pourrait se trouver le fils de Philippe Kellermann. La France, directement visée, est désormais en guerre. Après plusieurs tentatives d'attentat déjouées, Abdul Rasool al-Amine et le Hezbollah changent de tactique, inaugurant une crise des otages qui occupera le paysage médiatique français pendant tout le reste des années 1980.
Et pendant que le pays n'en finit pas d'être endeuillé et que le monde politique se déchire sur la conduite à tenir, les attentats signés Action directe se multiplient à Paris et en province... Deuxième partie de l'ambitieuse trilogie de Frédéric Paulin consacrée à la guerre du Liban et à ses répercussions en France, Rares ceux qui échappèrent à la guerre dépeint une période charnière du conflit qui voit l'Hexagone prendre conscience de la manière la plus brutale des dangers qui le menacent alors que le Liban s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos.
Frédéric Paulin écrit des romans noirs depuis presque quinze ans. Il utilise l'histoire récente comme matière première pour faire surgir des vérités parfois cachées ou falsifiées, par le discours officiel. Sa trilogie Benlazar a été récompensée par une dizaine de prix.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Passionnant
Après le premier tome Nul ennemi comme un frère, Frédéric Paulin poursuit sa trilogie sur les quinze années de la guerre du Liban, de 1975 à 1990. Le récit reprend là où il s’était arrêté, en plein attentat du Drakkar le 23 octobre 1983, un immeuble de Beyrouth où stationnaient des militaires français. Le souffle de l’explosion passe ainsi directement de la dernière page du volume précédent à la première de celui-ci, dans une continuité narrative qu’il vaut mieux aborder depuis le début. En attendant le dernier tome annoncé pour l’été 2025, ce sont les années 1983 à 1986, jusqu’à cette fois l’attentat de la rue de Rennes à Paris, que l’auteur nous raconte avec toujours autant de souffle romanesque que de rigueur historique. Mêlés aux protagonistes réels de l’époque, l’on retrouve donc les mêmes personnages fictifs qui, des désillusions du commandant Dixneuf de la DGSE au redoublement de violence du Libanais chiite Abdul Rasool al-Amine, en passant par les manoeuvres politiques du bientôt député RPR Michel Nada et de l’ex-diplomate Philippe Kellerman devenu proche conseiller du président Mitterrand, mais aussi par le désarroi du commissaire Caillaux et de sa femme juge anti-terroriste, permettent de croiser les points de vue sur ces années qui ont vu la guerre du Liban s’exporter sur le sol français. Sans chapitre ni coupure, avec pour seules balises temporelles les faits historiques, le récit avance comme un fleuve en furie charriant les événements toujours plus violents qui, au Liban, en France, en Iran, ont pris une tournure d’une inextricable complexité. Pendant que la guerre transforme le Liban en champ de ruines, que les bombes d’Action Directe et des différents groupes islamistes installent un climat de terreur en France et que les otages tremblent pour leur vie entre les mains du Hezbollah, l’on découvre dans un étonnement consterné les dessous d’une diplomatie française minée par les rivalités et par les compromissions, les tractations concurrentes menées par les différents partis politiques à l’approche des élections présidentielles achevant d’ajouter à la confusion. Les scènes courtes s’enchaînent sans discontinuer, sautant d’un lieu à l’autre dans une tension d’autant plus captivante que d’une crédibilité sans faille, l’auteur fondant son irréprochable rigueur d’écriture sur une documentation aussi impressionnante par sa minutie que par le naturel de sa restitution. Sans commentaire ni parti pris, le livre démonte les mécanismes et les enjeux politiques de la violence pour un tableau édifiant, souvent effarant, et toujours passionnant. Une vraie performance que cette lecture limpide et agréable du fatras au Proche-Orient. Vivement le dernier tome de la trilogie ! Coup de coeur.
Après le premier tome Nul ennemi comme un frère, Frédéric Paulin poursuit sa trilogie sur les quinze années de la guerre du Liban, de 1975 à 1990. Le récit reprend là où il s’était arrêté, en plein attentat du Drakkar le 23 octobre 1983, un immeuble de Beyrouth où stationnaient des militaires français. Le souffle de l’explosion passe ainsi directement de la dernière page du volume précédent à la première de celui-ci, dans une continuité narrative qu’il vaut mieux aborder depuis le début. En attendant le dernier tome annoncé pour l’été 2025, ce sont les années 1983 à 1986, jusqu’à cette fois l’attentat de la rue de Rennes à Paris, que l’auteur nous raconte avec toujours autant de souffle romanesque que de rigueur historique. Mêlés aux protagonistes réels de l’époque, l’on retrouve donc les mêmes personnages fictifs qui, des désillusions du commandant Dixneuf de la DGSE au redoublement de violence du Libanais chiite Abdul Rasool al-Amine, en passant par les manoeuvres politiques du bientôt député RPR Michel Nada et de l’ex-diplomate Philippe Kellerman devenu proche conseiller du président Mitterrand, mais aussi par le désarroi du commissaire Caillaux et de sa femme juge anti-terroriste, permettent de croiser les points de vue sur ces années qui ont vu la guerre du Liban s’exporter sur le sol français. Sans chapitre ni coupure, avec pour seules balises temporelles les faits historiques, le récit avance comme un fleuve en furie charriant les événements toujours plus violents qui, au Liban, en France, en Iran, ont pris une tournure d’une inextricable complexité. Pendant que la guerre transforme le Liban en champ de ruines, que les bombes d’Action Directe et des différents groupes islamistes installent un climat de terreur en France et que les otages tremblent pour leur vie entre les mains du Hezbollah, l’on découvre dans un étonnement consterné les dessous d’une diplomatie française minée par les rivalités et par les compromissions, les tractations concurrentes menées par les différents partis politiques à l’approche des élections présidentielles achevant d’ajouter à la confusion. Les scènes courtes s’enchaînent sans discontinuer, sautant d’un lieu à l’autre dans une tension d’autant plus captivante que d’une crédibilité sans faille, l’auteur fondant son irréprochable rigueur d’écriture sur une documentation aussi impressionnante par sa minutie que par le naturel de sa restitution. Sans commentaire ni parti pris, le livre démonte les mécanismes et les enjeux politiques de la violence pour un tableau édifiant, souvent effarant, et toujours passionnant. Une vraie performance que cette lecture limpide et agréable du fatras au Proche-Orient. Vivement le dernier tome de la trilogie ! Coup de coeur.
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