Raisons et déraisons des peurs sociales

Par : Claude Giraud

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  • Nombre de pages90
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.11 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-336-52437-5
  • EAN9782336524375
  • Date de parution13/03/2025
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

On a souvent considéré les peurs sociales comme une "affection de l'âme" relevant d'un imaginaire partagé. Le châtiment divin en a été pendant tout le Moyen Age chrétien l'archétype. Les peurs sociales relèveraient ainsi de croyances échappant à tout fondement rationnel. Pourtant, la frontière entre les peurs dites irrationnelles et les peurs ayant un fondement cognitif compréhensible n'est pas aussi claire qu'elle semble l'être.
Il en est ainsi de la peur du nucléaire qui relève autant d'une doxa fondée sur une vulgate scientifique que d'une claire conscience du rapport avantages-risques. Il en est également ainsi de la peur de la violence qui est fondée en raison sur une anticipation des risques et des souffrances qu'elle implique, mais qui relève par ailleurs d'un imaginaire de la virilité accouplé ou pas à la figure de l'étranger.
Ces peurs s'inscrivent ainsi dans un continuum de raisons et de déraisons selon les situations et les façons de les mobiliser, de les contrôler et de s'en servir.
On a souvent considéré les peurs sociales comme une "affection de l'âme" relevant d'un imaginaire partagé. Le châtiment divin en a été pendant tout le Moyen Age chrétien l'archétype. Les peurs sociales relèveraient ainsi de croyances échappant à tout fondement rationnel. Pourtant, la frontière entre les peurs dites irrationnelles et les peurs ayant un fondement cognitif compréhensible n'est pas aussi claire qu'elle semble l'être.
Il en est ainsi de la peur du nucléaire qui relève autant d'une doxa fondée sur une vulgate scientifique que d'une claire conscience du rapport avantages-risques. Il en est également ainsi de la peur de la violence qui est fondée en raison sur une anticipation des risques et des souffrances qu'elle implique, mais qui relève par ailleurs d'un imaginaire de la virilité accouplé ou pas à la figure de l'étranger.
Ces peurs s'inscrivent ainsi dans un continuum de raisons et de déraisons selon les situations et les façons de les mobiliser, de les contrôler et de s'en servir.