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Les textes que vous allez lire représentent différents aspects d'une même interrogation sur une partition de la vie sociale, celle disjoignant la vie publique de la vie privée. Ce n'est pas d'une thématique dont il s'agit ici ni même d'un objet d'enquête. Ce n'est guère plus une problématique unifiée qui structure les contributions qui composent cet ouvrage. C'est bien plutôt le point de rencontre de directions de recherche différentes certes mais toutes orientées vers une analyse de formes d'action contemporaine.
On pourrait alors supposer que les textes contributifs qui suivent sont agrégés de façon purement aléatoire. Tel n'est pourtant pas le cas et ceci pour deux raisons touchant toutes deux à cette disjonction. La première tient au fait que la disjonction entre la vie publique et la vie privée structure les représentations et soutient des logiques d'action. La seconde tient paradoxalement à la difficulté à établir cette disjonction si ce n'est en subsumant le public au politique et le privé à l'économique, ce qui n'est pas sans engendrer d'autres difficultés.
Ces deux raisons sont liées. C'est la difficulté même à établir des différences et à cerner des frontières claires entre le " public " et le " privé " qui renforce la dimension idéologique de cette disjonction. De là cette irréductible rencontre de recherches différentes. Elle rend pertinente une interrogation sur cette disjonction comme catégorie de pensée sociologique.
