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  • Nombre de pages198
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.127 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-304638-3
  • EAN9782073046383
  • Date de parution02/05/2024
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie". Revenu passer l'été dans la grande maison familiale du Finistère, entre après-midi à la plage, amours naissantes et fêtes sur le port, un jeune homme bascule doucement de l'enfance à l'âge adulte.
Observant un petit cousin qui lui ressemble, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé. Au cours de ce mois d'août, joies et déchirements de la vie s'entrechoqueront.
"Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie". Revenu passer l'été dans la grande maison familiale du Finistère, entre après-midi à la plage, amours naissantes et fêtes sur le port, un jeune homme bascule doucement de l'enfance à l'âge adulte.
Observant un petit cousin qui lui ressemble, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé. Au cours de ce mois d'août, joies et déchirements de la vie s'entrechoqueront.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
Que reviennent ceux qui sont loin
Sur la côte bretonne, Le temps d'un été, le retour d'un homme, la trentaine, dans la maison familiale version tribu générationnelle. Un texte intimement beau en forme d'apprentissages et de transmissions. Un récit qui transpire les effluves de l'adolescence, les jeux imaginaires comme un miroir tendu à l'enfant qu'on était. C'est des ciels bleus d'été tapissés des souvenirs de l'enfance, des solitudes qu'on traîne, des heures flottantes, autant de tendresses qu'on empoigne comme des moments sans lendemains, dans les yeux d'un proche, d'un amour de passage. C'est comme un coup dans le rétro qui nous gonfle d'images et de mélancolie, des voiles fragilisés de silences et d'inquiétudes qui sommeillent. Un récit tissé de ces moments, ces lieux d'importances qui nous font grandir, de ces visages et présences qui drainent les marées de nos existences, autant d' insouciances qui nous quittent, nous cisaillent et nous façonnent. Un roman sur le temps qui passe et parfois s'arrête brutalement. Un texte baigné des rumeurs des roulis marins, de gestes et de détails comme des trésors de sensations enfouies, d'une inquiétude qui chemine silencieusement, Que reviennent ceux qui sont loin, c'est une parenthèse en clair obscur, délicate, tendre et magnifique, le temps d'un retour, le sentiment d'un dernier été.
Sur la côte bretonne, Le temps d'un été, le retour d'un homme, la trentaine, dans la maison familiale version tribu générationnelle. Un texte intimement beau en forme d'apprentissages et de transmissions. Un récit qui transpire les effluves de l'adolescence, les jeux imaginaires comme un miroir tendu à l'enfant qu'on était. C'est des ciels bleus d'été tapissés des souvenirs de l'enfance, des solitudes qu'on traîne, des heures flottantes, autant de tendresses qu'on empoigne comme des moments sans lendemains, dans les yeux d'un proche, d'un amour de passage. C'est comme un coup dans le rétro qui nous gonfle d'images et de mélancolie, des voiles fragilisés de silences et d'inquiétudes qui sommeillent. Un récit tissé de ces moments, ces lieux d'importances qui nous font grandir, de ces visages et présences qui drainent les marées de nos existences, autant d' insouciances qui nous quittent, nous cisaillent et nous façonnent. Un roman sur le temps qui passe et parfois s'arrête brutalement. Un texte baigné des rumeurs des roulis marins, de gestes et de détails comme des trésors de sensations enfouies, d'une inquiétude qui chemine silencieusement, Que reviennent ceux qui sont loin, c'est une parenthèse en clair obscur, délicate, tendre et magnifique, le temps d'un retour, le sentiment d'un dernier été.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Nostalgie des jours enfuis
Avec délicatesse, patience, Pierre Adrian s'attarde sur l'été des redécouvertes, celles qui suivent les fins que son narrateur déteste tant. Une nostalgie latente imprègne ces pages, en fait une ode au temps immobile des vacances qui s'accélère trop vite, vibrante d'odeurs d'enfance, de sensations oubliées et retrouvées pendant le mois d'août, puis perdues, à nouveau (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/10/13/que-reviennent-ceux-qui-sont-loin-pierre-adrian/)
Avec délicatesse, patience, Pierre Adrian s'attarde sur l'été des redécouvertes, celles qui suivent les fins que son narrateur déteste tant. Une nostalgie latente imprègne ces pages, en fait une ode au temps immobile des vacances qui s'accélère trop vite, vibrante d'odeurs d'enfance, de sensations oubliées et retrouvées pendant le mois d'août, puis perdues, à nouveau (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/10/13/que-reviennent-ceux-qui-sont-loin-pierre-adrian/)
Une merveille ciselée par une plume remarquable de beauté et de profondeur
« Cet été-là, je revins avec un sentiment familier mais que j’identifiais seulement. Celui de renouer avec un bonheur certain. » Alors que ses vingt ans lui avaient fait mépriser l’univers clos de la sphère familiale pour l’envoyer se frotter au monde, la trentaine toujours célibataire du narrateur lui a, sans qu’il s’explique vraiment pourquoi, donné l’envie d’un retour au bercail. Lui, qui depuis dix ans boudait la grande maison de vacances où, chaque été, en bord de mer à l’extrême pointe de la Bretagne, le clan familial continue invariablement de se rassembler, décide soudain de renouer avec cette tradition estivale qui le renvoie au temps sacré de son enfance. Là, cruellement soulignées par une décennie d’absence et par l’imperturbable pérennité des lieux, pendant qu’entre le même farniente à la plage et les mêmes réjouissances festives qu’autrefois, il se surprend à observer avec nostalgie un petit cousin de cinq ans, Jean, en qui il se revoit à cet âge, lui sautent à la figure la cruelle mesure du temps passé et de notre éphémère fragilité. Très vite, les jours fuyant, aussi désespérément que le sable entre les doigts, vers la fin de la saison, la dispersion de la vaste tribu et l’hibernation de la grande maison devenue ruche pour quelques semaines, cet homme, jusqu’ici empli du tranquille sentiment d’éternité que confère la jeunesse, ne peut plus s’empêcher de voir en ce fugitif temps des vacances la réplique miniature de l’écoulement de notre vie, depuis l’insouciance et l’impression d’infini du début, puis le sentiment d’urgence lorsque le mitan est passé et, enfin, la triste solitude dans laquelle tout s’achève. A vrai dire, s’il se retourne avec tant de tristesse sur cet été de retrouvailles dont il décrit au passé les mille insignifiants et monotones bonheurs, ce n’est pas seulement parce que personne ne sait si sa grand-mère centenaire sera toujours là dans un an, ni même parce que, devenu oncle, il se retrouve face à l’enfant qu’il n’est plus, et qu’après ces semaines de vie en groupe, la solitude lui serre la gorge. Si, avec le décalage dans le temps, toute cette période lui insuffle une telle nostalgie, c’est surtout pour l’avoir vécu dans l’ignorance du drame qui devait survenir dans la foulée, précipitant sous le choc une averse de sentiments doux-amers, face à la fugacité de la vie et à la discrétion du bonheur, déjà enfui avant même que l'on ait pris conscience de son existence. Contrairement au roman Les locataires de l’été de Charles Simmons auquel ce livre m’a beaucoup fait penser, l’auteur ne nous laisse que tardivement entrevoir l’épée de Damoclès qui pèse sur son récit. Aussi, pas de tension ici, menant au terme dramatique annoncé, mais la mélancolique rétrospective d’une saison frappée par une injuste fatalité ressemblant à un coup de tonnerre dans un ciel bleu. D’une sobre et infinie délicatesse, la narration est une merveille ciselée par une plume remarquable de beauté et de profondeur, qui, sur le fond prégnant d’une Bretagne au goût de madeleine de Proust, nous parle de la vie et du bonheur avec l’émotion de celui qui en perçoit l'éphémère fragilité. Un coup de coeur qui grandit encore à la seconde lecture.
« Cet été-là, je revins avec un sentiment familier mais que j’identifiais seulement. Celui de renouer avec un bonheur certain. » Alors que ses vingt ans lui avaient fait mépriser l’univers clos de la sphère familiale pour l’envoyer se frotter au monde, la trentaine toujours célibataire du narrateur lui a, sans qu’il s’explique vraiment pourquoi, donné l’envie d’un retour au bercail. Lui, qui depuis dix ans boudait la grande maison de vacances où, chaque été, en bord de mer à l’extrême pointe de la Bretagne, le clan familial continue invariablement de se rassembler, décide soudain de renouer avec cette tradition estivale qui le renvoie au temps sacré de son enfance. Là, cruellement soulignées par une décennie d’absence et par l’imperturbable pérennité des lieux, pendant qu’entre le même farniente à la plage et les mêmes réjouissances festives qu’autrefois, il se surprend à observer avec nostalgie un petit cousin de cinq ans, Jean, en qui il se revoit à cet âge, lui sautent à la figure la cruelle mesure du temps passé et de notre éphémère fragilité. Très vite, les jours fuyant, aussi désespérément que le sable entre les doigts, vers la fin de la saison, la dispersion de la vaste tribu et l’hibernation de la grande maison devenue ruche pour quelques semaines, cet homme, jusqu’ici empli du tranquille sentiment d’éternité que confère la jeunesse, ne peut plus s’empêcher de voir en ce fugitif temps des vacances la réplique miniature de l’écoulement de notre vie, depuis l’insouciance et l’impression d’infini du début, puis le sentiment d’urgence lorsque le mitan est passé et, enfin, la triste solitude dans laquelle tout s’achève. A vrai dire, s’il se retourne avec tant de tristesse sur cet été de retrouvailles dont il décrit au passé les mille insignifiants et monotones bonheurs, ce n’est pas seulement parce que personne ne sait si sa grand-mère centenaire sera toujours là dans un an, ni même parce que, devenu oncle, il se retrouve face à l’enfant qu’il n’est plus, et qu’après ces semaines de vie en groupe, la solitude lui serre la gorge. Si, avec le décalage dans le temps, toute cette période lui insuffle une telle nostalgie, c’est surtout pour l’avoir vécu dans l’ignorance du drame qui devait survenir dans la foulée, précipitant sous le choc une averse de sentiments doux-amers, face à la fugacité de la vie et à la discrétion du bonheur, déjà enfui avant même que l'on ait pris conscience de son existence. Contrairement au roman Les locataires de l’été de Charles Simmons auquel ce livre m’a beaucoup fait penser, l’auteur ne nous laisse que tardivement entrevoir l’épée de Damoclès qui pèse sur son récit. Aussi, pas de tension ici, menant au terme dramatique annoncé, mais la mélancolique rétrospective d’une saison frappée par une injuste fatalité ressemblant à un coup de tonnerre dans un ciel bleu. D’une sobre et infinie délicatesse, la narration est une merveille ciselée par une plume remarquable de beauté et de profondeur, qui, sur le fond prégnant d’une Bretagne au goût de madeleine de Proust, nous parle de la vie et du bonheur avec l’émotion de celui qui en perçoit l'éphémère fragilité. Un coup de coeur qui grandit encore à la seconde lecture.
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